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Moammar Al-Kadhafi élevé à la dignité de Grand croix de l'ordre national du Bénin
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- Titre
- Moammar Al-Kadhafi élevé à la dignité de Grand croix de l'ordre national du Bénin
- Créateur
- Hubert O. Akponikpe
- Editeur
- La Nation
- Date
- 14 juillet 2000
- Résumé
- En visite d'amitié et de travail dans notre pays, le Bénin, depuis mercredi dernier, Moammar Al-Kadhafi, le Guide de la Révolution libyenne qui quitte Cotonou ce jour, vendredi 14 juillet 2000, à destination de notre géant voisin, le Nigeria, a été élevé hier nuit par son homologue béninois, à la dignité de Grand Croix de l'Ordre national du Bénin.
- Page(s)
- 1
- 3
- Détenteur des droits
- La Nation
- Langue
- Français
- Source
- La Nation
- Identifiant
- iwac-article-0003622
- contenu
-
En visite d'amitié et de travail dans notre pays, le Bénin, depuis mercredi dernier, Moammar Al-Kadhafi, le Guide de la Révolution libyenne qui quitte Cotonou ce jour, vendredi 14 juillet 2000, à destination de notre géant voisin, le Nigeria, a été élevé hier nuit par son homologue béninois, à la dignité de Grand Croix de l'Ordre national du Bénin.
C’était au cours d’un dîner de gala offert en son honneur par le chef de l’Etat, le président Mathieu Kérékou, dans la salle du peuple du palais de la présidence de la République à Cotonou, en présence d’un parterre d’invités et autres personnalités politiques du pays.
Dans le toast qu'il a prononcé à cette occasion, le locataire du palais de la Marina, parlant des relations d’amitié qui ont toujours caractérisé nos deux pays, a indiqué que ni le temps, ni les vicissitudes de l'histoire n’ont pu altérer, de quelque manière que ce soit ladite amitié. Et c’est justement la raison pour laquelle, la présente visite, la deuxième après celle de 1983, a suscité en nous d’intenses souvenirs.
Pour le président Mathieu Kérékou, le Guide de la Révolution libyenne, Moammar Al-Kadhafi, a choisi parmi tout la voie de l’unité africaine. Ce que démontrent, à loisir, toutes ses différentes et pertinentes interventions et principalement celles qu’il a tenues, tout dernièrement à Lomé à l’occasion du 36ème Sommet de l’OUA.
Pariant de l’adoption et de la signature de l’acte instituant l’Union Africaine, qui ont sanctionné le récent Sommet de l’OUA de Lomé au Togo, le président Mathieu Kérékou dira qu’il s’agit là d’une décision qui augure des lendemains meilleurs au développement de notre continent, l’Afrique. Car, c’est dans l’union, la cohésion que tous les peuples africains pourront effectivement préserver l’intégrité du continent.
Le chef de l’Etat profitera de l’opportunité qui lui a été ainsi offerte pour rendre un vibrant hommage bien mérité à son hôte, pour sa constante sollicitude envers notre pays, la République du Bénin.
Ce n’est donc pas pour rien qu’il a été décidé de l’élever à la dignité de Grand Croix de l’Ordre national du Bénin, distinction qu’il lui a remise lui-même et de ses propres mains.
En réponse, le colonel Moammar Al-Kadhafi a exprimé toute sa joie devant les progrès réalisés par notre pays depuis son premier séjour en terre africaine libre du Bénin.
Pour le dirigeant libyen, c’est à cause du sérieux et de l'efficacité du président Mathieu Kérékou qu’il a été la cible de l’agression impérialiste de janvier 1977, comme ce fut le cas de Abdel Nasser en 1956.
A l’en croire, la mentalité coloniale très basse et rétrograde est maintenant vaincue, et les acteurs de ces coups bas doivent être considérés comme des ennemis de la paix, les usurpateurs du pain quotidien des autres.
Pour le Guide de la Révolution libyenne, ce sont la paix, la stabilité et la coopération qui fabriquent l’avenir du monde.
Pour lui, la discrimination sur la base de la couleur de la peau est une hérésie.
«Il faut que les autres nous respectent», a-t-il martelé, estimant que nous ne sommes pas des enfants qui ont besoin d’instituteurs pour s’organiser et se prendre en charge.
Il en a profité pour dire tout le bien qu’il pense de la globalisation, tout en se refusant à attribuer sa paternité à l’Amérique.
Pour lui, la globalisation va créer le nouveau monde basé sur la paix, la justice.
Selon lui, l’Etat-Nation a survécu et c’est maintenant l’heure de la fusion et de l’union.
Pour terminer, il a remercié, du fond de son cœur, les autorités politico-administratives de notre pays pour la confiance qu’elles ont placée en lui, en lui remettant la clef de leur ville-phare: Cotonou et en l’élevant à la dignité de Grand Croix de l’Ordre national du Bénin. Ce qui, pour lui, est une responsabilité dont il mesure toute la portée.
Mais auparavant, il a rencontré la communauté musulmane du Bénin qui est venue s’entretenir avec lui sur les problèmes de leur religion, l’islam.
Avant de prendre congé du «Guide du Commandement populaire islamique mondial», les dignitaires béninois lui ont offert divers présents.