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Titre
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Fête du Ramadan. Deux-Plateaux-Angré : l'imam Aboubacar Coulibaly prône la justice et la tolérance
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Date
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10 janvier 2000
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DescriptionAI
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Lors de l'Aïd el Fitre le 8 janvier à la mosquée d'Aghien aux Deux-Plateaux, l'imam Aboubacar Coulibaly a prôné la justice, la tolérance, l'unité et la solidarité en Côte d'Ivoire. Il a appelé les Ivoiriens à lutter contre le tribalisme, le népotisme et la xénophobie, et a exhorté les nouvelles autorités à s'entourer de cadres compétents et honnêtes pour une démocratie véritable, faisant allusion à la récente transition pacifique du pouvoir.
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nombre de pages
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1
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Identifiant
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iwac-article-0012048
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Droits
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contenu
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◆ Deux-Plateaux -Angré
L'imam Aboubacar Coulibaly prône la justice et la tolérance
Par vagues successives, les fidèles musulmans ont investi, dès 8h30mn l'intérieur et la grande cour de la mosquée d'Aghien aux Deux-Plateaux. Ce samedi 8 janvier, hommes, jeunes, femmes et enfants, vêtus de leurs plus beaux boubous, n'ont pas voulu rater l'Aïd el Fitre ou la fête de rupture du jeûne. Cet instant de piété a été l'occasion pour l'imam Aboubacar Coulibaly de lancer un message d'amour à l'endroit de ses coreligionnaires. Au terme de la prière proprement dite, il a renvoyé l'ascenseur à Dieu, le Tout-puissant qui a béni et permis à la Côte d'Ivoire de réaliser une transition pacifique. L'imam faisait allusion à la prise du pouvoir par l'armée le 24 décembre dernier sans effusion de sang. Unité, solidarité, fraternité et justice sont, a-t-il relevé, des concepts qui doivent interpeller les populations ivoiriennes en général et la communauté musulmane en particulier. Le serviteur de «Allah» a également prôné l'esprit de pardon, de tolérance et de solidarité vraie entre les fils et filles de ce pays. «Les Ivoiriens, du nord au sud, de l'est à l'ouest en passant par le centre sont tous des frères et sont obligés de l'être», a indiqué El Hadj Aboubacar Coulibaly. Pour cela, a ajouté l'imam, «nous devons lutter contre le tribalisme, le népotisme et la xénophobie». Le guide spirituel a enfin demandé aux nouvelles autorités de combattre en eux le mépris et l'orgueil et de s'entourer de cadres compétents et honnêtes pour conduire la nation ivoirienne vers une démocratie vraie.
B. OUATTARA
Le Jour
Frédérick Madore
