Article
Idriss Koudous à propos de la crise au CNI : "C'est un coup monté de toutes pièces"
- Titre
- Idriss Koudous à propos de la crise au CNI : "C'est un coup monté de toutes pièces"
- Type
- Article de presse
- Créateur
- Y. Gbané
- Editeur
-
Le Jour
- Date
- 10 novembre 1998
- DescriptionAI
- Le président du Conseil National Islamique (CNI), Idriss Koudous Koné, et le porte-parole des imams, Aboubacar Fofana, démentent toute brouille au sein de la communauté musulmane, qualifiant les rapports de presse de "coup monté" et de tentatives de dénigrement. Ils attribuent ces allégations à des "forces obscures" et appellent les acteurs politiques à cesser toute ingérence dans les affaires religieuses, particulièrement à l'approche des échéances de l'an 2000.
- nombre de pages
- 2
- Sujet
- Idriss Koudouss Koné
- Rivalité Fofana-Koudouss
- Élection présidentielle ivoirienne de 2000
- Conseil National Islamique
-
Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires islamiques
- Aboubacar Fofana
- Langue
- Français
- Contributeur
-
Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0012042
- contenu
-
BROUILLE AU SEIN DU CONSEIL NATIONAL ISLAMIQUE
"C'est un coup monté de toutes pièces"
soutien le président Idriss Koudous
IDRISS KOUDOUS KONÉ, PRÉSIDENT DU CONSEIL NATIONAL ISLAMIQUE (CNI)
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Idriss Koudous à propos de la crise au CNI
«C'est un coup monté de toutes pièces»
Lors du deuxième conseil consultatif du conseil supérieur des imams, le président du Conseil national islamique Idriss Koudous Koné, et le porte-parole des imams, Aboubacar Fofana, ont soutenu qu'il n'y a pas de brouille entre eux. Contrairement à ce qui a été rapporté par la presse.
Idriss Koudous Koné, président du CNI : «Ce sont les grossières tenatives de denigrement et de destabilisation de notre communauté».
«Chers frères en l'islam, ne vous fiez pas aux écrits de certains journalistes. Il n'y a aucune brouille entre mon aîné, Aboubacar Fofana et moi». C'est en ces termes que le président du conseil national islamique, Idriss Koudous Koné s'est exprimé samedi dernier devant les imams sur la querelle qu'il y aurait entre lui et le porte parole des imams, Aboubacar Fofana. Selon lui, cette soi-disant brouille n'est qu'un coup monté de toutes pièces. «Ce sont de grossières tentatives de dénigrement et de déstabilisation de notre communauté, à travers des méthodes malsaines», a-t-il indiqué. Il poursuit : «Ces forces obscures qui en sont les commanditaires doivent se ressaisir. Les soi-disant conflits entre mon aîné Aboubacar Fofana et moi n'existent que dans leur esprit». Il a profité de l'occasion pour mettre en garde des hommes politiques : «Encore une fois, que les hommes politiques laissent la sphère religieuse aux religieux. Le champ politique leur offre déjà suffisamment d'occupation, surtout à l'orée des échéances de l'an 2000 pour lesquelles nous attendons une navigation consensuelle qui sera bénéfique à tous». Pour le président du CNI, son association a été voulue par les imams. «Mais le jour où les imams décideront de la nécessité du changement à la présidence du CNI, je me plierai à leur volonté», a-t-il conclu.
Le porte-parole des imams, Aboubacar Fofana soutient que certaines personnes prennent les musulmans pour de simples jouets. Raison pour laquelle, elles sèment la zizanie au sein de cette communauté en jetant l'opprobre sur ses responsables. «C'est le lieu de lancer un appel pressant aux acteurs politiques, pour que l'on cesse une fois pour toutes, les immixtions dans les affaires et le fonctionnement de la communauté musulmane. Nous ne saurons accepter ce qui n'effleure même pas les esprits, quand il s'agit des autres confessions religieuses», a-t-il souhaité.
Y. GBANÉ
