Article
Réhabilitation des écoles coraniques : les musulmans attendent l'État
- Titre
- Réhabilitation des écoles coraniques : les musulmans attendent l'État
- Type
- Article de presse
- Créateur
- L. C.
- Editeur
-
Le Jour
- Date
- 21 janvier 2002
- DescriptionAI
- L'Organisation des établissements d'enseignement confessionnel islamique (Oeeci) de Côte d'Ivoire a formulé treize vœux lors de son premier congrès, demandant la reconnaissance officielle de ses écoles coraniques et de leurs diplômes par le ministère de l'Éducation nationale. Ces demandes incluent la réhabilitation des établissements, la formation des enseignants, l'attribution de bourses et la participation de l'Oeeci aux instances éducatives. L'objectif est d'assurer un nouveau départ et une meilleure intégration des écoles islamiques dans le système éducatif national.
- nombre de pages
- 1
- Langue
- Français
- Contributeur
-
Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0012023
- contenu
-
Réhabilitation des écoles coraniques
Les musulmans attendent l'État
Les établissements d'enseignements confessionnels islamiques de Côte d'Ivoire ne veulent plus être la dernière roue de la charrue au niveau des écoles religieuses. Les 19 et 20 janvier derniers, au cours du premier congrès ordinaire de l'Organisation des établissements d'enseignement confessionnel islamique (Oeeci), tenu à Koumassi, les congressistes ont vivement souhaité la reconnaissance de leur école par le ministère de l'Education nationale. Ces vœux ont été formulés en treize points par le président, reconduit pour un mandat de cinq ans, Aboubacar Sidick Konaté. Il s'agit notamment de la reconnaissance officielle de l'Oeeci, la réhabilitation de l'ensemble des écoles coraniques, la reconnaissance des diplômes de ces écoles de confessions islamiques; la construction d'un établissement islamique au Plateau, la formation des enseignants des écoles coraniques, l'attribution de bourses d'étude aux étudiants des écoles islamiques, l'édification d'un siège, la gratuité des soins médicaux scolaires des élèves, l'attribution de la carte de bus, la reconnaissance de leur certificat de fréquentation par la CNPS, la participation de l'Oeeci aux conseils généraux de l'éducation enfin, la participation de l'Oeeci à une table ronde avec leur ministère de tutelle. Pour le président Aboubacar Sidick Konaté, ces points sont essentiels pour un nouveau départ de l'organisation créée depuis le 6 décembre 1997 et qui regroupe en son sein environ cent établissements.
L.C.
