Article
Idriss Koudouss (CNI) à propos de la situation socio-politique : "Les démons de la division et de l'exclusion sont de retour"
- Titre
- Idriss Koudouss (CNI) à propos de la situation socio-politique : "Les démons de la division et de l'exclusion sont de retour"
- Type
- Article de presse
- Créateur
- Y. Gbané
- Editeur
-
Le Jour
- Date
- 22 mai 2000
- DescriptionAI
- Le président du Conseil national islamique (CNI), Idriss Koudouss, a exprimé l'inquiétude des musulmans de Côte d'Ivoire face au retour des "démons de la division et de l'exclusion" qui menacent la paix sociale. Lors de la journée du pèlerin, il a appelé les fidèles à prier pour une paix fondée sur la justice et la sagesse des dirigeants politiques. L'événement a également souligné l'importance de l'unité des musulmans pour le bien-être de leur communauté et la promotion de l'islam.
- nombre de pages
- 2
- Sujet
- Idriss Koudouss Koné
- Bakary Chérif
- Front de la Oumat Islamique
- Hadj
- Bouaké
- Conseil National Islamique
-
Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires islamiques
- Aboubacar Fofana
- Langue
- Français
- Contributeur
-
Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0012002
- contenu
-
▼PARLANT DE LA SITUATION POLITIQUE
"Les démons de la division et de l'exclusion sont de retour"
déplore Idriss Koudouss, président du CNI
Les musulmans sont inquiets du climat qui prévaut en ce moment en Côte d'Ivoire. Samedi dernier, à l'occasion de la journée du pèlerin, le président du Conseil national islamique (CNI), Idriss Koudouss Koné (ci-contre), a indiqué que la paix sociale est à nouveau menacée. «Les démons de la division, de l'exclusion et du rejet que nous croyions à jamais écartés entrent à nouveau en action», a-t-il souligné.
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Idriss Koudouss (CNI) à propos de la situation socio-politique
«Les démons de la division et de l'exclusion sont de retour»
Le Conseil national islamique (CNI) et le Front de la Oumat islamique (FOI) ont organisé samedi dernier, à la grande mosquée d'Adjamé, la journée du pèlerin.
Les musulmans sont inquiets du climat qui prévaut en ce moment en Côte d'Ivoire. Samedi dernier, à l'occasion de la journée du pèlerin, le président du Conseil national islamique (CNI), Idriss Koudouss Koné, a indiqué que la paix sociale est à nouveau menacée. «Les démons de la division, de l'exclusion et du rejet que nous croyions à jamais écartés entrent à nouveau en action», a-t-il souligné. Face à cette situation El hadj Idriss Koudouss a demandé aux fidèles musulmans de continuer de prier pour que le pays connaisse une paix fondée sur la justice. «Que la sagesse habite les dirigeants politiques afin que dans leurs diversités ethniques et religieuses, ses fils et filles s'acceptent mutuellement et se tolèrent», a fait remarquer le président du CNI. Et de les interpeller : «La pureté qui vous caractérise désormais nous rend plus proches du Seigneur et donne plus de chance à vos prières d'être entendues et exaucées».
Lors de cette journée du pèlerin, les organisateurs du Hadj 2000 ont exprimé leur satisfaction de ce voyage spirituel. Selon ces derniers, tout s'est bien déroulé. Cependant, deux pèlerins ont rendu l'âme durant le Hadj. En plus, les organisateurs ont apprécié l'entente entre le CNI et le Front de l'Oumat islamique (FOI) pendant le pèlerinage. Raison pour laquelle, ils prônent l'unité entre les musulmans. Allant dans le même sens, le président du Foi, El hadj Bakary Chérif, pense qu'il est temps pour les musulmans de s'unir. «Si nous sommes divisés, alors bonjour à l'affaiblissement», a-t-il indiqué. Et de s'interroger : «Comment voulez-vous qu'on puisse attirer de nouveaux fidèles si nous sommes divisés ?». Selon lui, les musulmans ont intérêt à travailler ensemble. Ces derniers veulent assurer la promotion de leur religion. «Campons-nous à la volonté d'Allah. Ne nous divisons pas», a-t-il avancé. El hadj Aboubacar Fofana, porte-parole des imams, estime que l'unité des musulmans ne signifie pas identité. «Soyons unis pour le bien-être de notre communauté. Ensemble, nous réussirons à faire avancer l'islam», a-t-il déclaré.
Y. GBANÉ
Idriss Koudouss Koné, président du CNI : «La paix sociale est à nouveau menacée»
