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Titre
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Pèlerinage à la Mecque : les organisateurs soumis à un cahier des charges
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Date
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18 janvier 2002
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DescriptionAI
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L'organisation du Hadj 2002 pour les pèlerins ivoiriens est soumise à de nouvelles régulations via l'arrêté 155 du 8 janvier 2002, remplaçant les anciennes dispositions. Ce texte simplifie l'obtention d'un agrément provisoire pour les associations organisatrices, mais impose un cahier des charges strict concernant la sécurité, le transport et la santé des pèlerins. Les associations doivent respecter des conditions précises, incluant une équipe médicale et un nombre minimum de pèlerins, sous peine de sanctions pénales et civiles, afin de garantir le bon déroulement du pèlerinage et de prévenir la fraude.
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nombre de pages
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1
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Identifiant
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iwac-article-0011998
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Droits
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contenu
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Pèlerinage à la Mecque
Les organisateurs soumis à un cahier des charges
Samedi 26 janvier prochain, les premiers pèlerins ivoiriens quitteront Abidjan pour l'Arabie Saoudite. Bien avant, ceux qui auront ce privilège devront faire partir des structures qui vont remplir certaines conditions pour l'organisation du Hadj 2002. A savoir la sécurité, le transport et la santé des pèlerins.
L'organisation du pèlerinage à la Mecque de l'année 2002, en Côte d'Ivoire, connaît une nouvelle orientation. Désormais, l'arrêté 105 du 9 mars 1998, portant organisation du Hadj aux 4 grandes associations : CID, CNI, CSI; Al Coran est abrogé. Il a été remplacé par l'arrêté 155 du 8 janvier 2002. Ce dernier stipule qu'il suffit d'être constitué régulièrement en association pour bénéficier d'un agrément provisoire pour organiser le pèlerinage. Cette décision a entraîné une affluence d'associations désireuses de participer à l'organisation du Hadj. Ainsi, au sortir de la dernière rencontre du ministère de l'intérieur avec les associations, seulement 14 sur les 20 structures enregistrées ont pu retirer leur agrément. Il s'agit d'agrément provisoire qui expire à la fin du mois de janvier. Cet agrément, selon le commissaire général du comité national pour l'organisation du pèlerinage Dr Abbas Kéita est subordonnée au respect du cahier des charges.
L'organisation du Hadj 2002 est soumise à plusieurs conditions
Les innovations actuelles
Si les changements apportés pour l'organisation du Hadj 2002 paraissent difficiles à remplir pour les organisateurs, force est de reconnaître qu'ils participent à la bonne organisation du pèlerinage. Les ministères d'Etat de l'Intérieur et des Affaires Etrangères sont soucieux du bon déroulement. A cet effet, l'article 7 de l'arrêté engagé la responsabilité de chaque association à réussir le bon déroulement du pèlerinage et le retour des pèlerins en Côte d'Ivoire. Il s'agit entre autres, de la sécurité, du transport de la santé. Les associations qui ne rempliront pas ces engagements seront passibles de poursuites pénales et civiles sans préjudices. Elles verront également la suspension de leurs activités ou du retrait pur et simple de leur arrêté d'autorisation et de fonctionnement. Outre ces différents aspects, les associations doivent respecter les exigences du cahier des charges imposées par les autorités. Il faut au moins cinquante (50) pèlerins, communiquer deux exemplaires de la liste des pelerins au ministère de l'Intérieur une semaine avant. L'association doit faire la preuve par une attestation délivrée par le ministère saoudien du Hadj. Chaque association est tenue de disposer une d'équipe médicale (un médecin, 2 infirmières, une sage femme et un assistant social). Enfin, les associations doivent joindre à leur demande de visa, deux chèques pour le paiement des services généraux. Toutes ces innovations permettent de baliser la bonne marche et le bien être des pèlerins en terre sainte. Il faut noter que l'agrément définitif a une durée d'un an.
«Nous sommes très heureux et nous félicitons le gouvernement pour cette nouvelle orientation», se réjouit El Bah Kanté de l'association islamique Kadelko-ci.
Chaque année, nombreux sont les pèlerins qui tombent dans les griffes d'associations fictives. Avec les nouvelles dispositions prises les autorités actuelles espèrent rassurer les pèlerins de ce qu'ils ne pourront plus être grugés.
L.C.
Le Jour
Frédérick Madore
