Article
Crise au sein de la Fesci : les étudiants musulmans rejettent toute implication
- Titre
- Crise au sein de la Fesci : les étudiants musulmans rejettent toute implication
- Type
- Article de presse
- Créateur
- Y. Gbané
- Editeur
-
Le Jour
- Date
- 25 mai 2000
- DescriptionAI
- L'Association des élèves et étudiants musulmans de Côte d'Ivoire (Aeemci) dément fermement être responsable des dissensions au sein de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire (Fesci). Son président, Inza Koné, dénonce un amalgame grossier associant les étudiants musulmans au parti RDR, ce qui a conduit à des agressions verbales et physiques contre les membres de l'Aeemci. L'association réaffirme son caractère apolitique et sollicite l'intervention du gouvernement et du CNSP pour garantir la sécurité de ses militants.
- nombre de pages
- 1
- Sujet
- Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d'Ivoire
- Rassemblement des républicains de Côte d'Ivoire
- Robert Guéï
- Comité National de Salut Public
- Inza Koné
-
Université Félix Houphouët-Boigny
-
Association des Élèves et Étudiants Musulmans de Côte d'Ivoire
- Langue
- Français
- Contributeur
-
Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0011993
- contenu
-
Crise au sein de la Fesci
Les étudiants musulmans rejettent toute implication
Accusés d'être responsable des dissensions au sein de la Fesci, l'Association des élèves et étudiants musulmans de Côte d'Ivoire (Aeemci rompt le silence. Selon le président de cette structure, Inza Koné, ces accusations sont non-fondées.
Les étudiants musulmans sont inquiets de la crise qui secoue actuellement la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire (Fesci). Selon le président de l'Association des élèves et étudiants musulmans de Côte d'Ivoire (Aeemci), Inza Koné, depuis le déclenchement de cette crise, ils ont été désignés comme étant des militants du RDR. Donc, impliqués dans cette crise au sein de la Fesci. «Par voie de conséquence, nous sommes victimes d'agressions tant verbales que physiques de la part des militants de la Fesci, aussi bien dans nos résidences universitaires que sur le campus de l'université de Cocody», a-t-il déploré. Et de poursuivre : «Nous tenons à lever toute équivoque et surtout dénoncer cet amalgame grossier et complaisant qui consiste à taxer tout étudiant musulman de militant du RDR».
Les Aeemcistes dénoncent les préjugés tendancieux : «Notre association est apolitique. Elle ne saurait être à la solde de quelque parti politique que ce soit. Chaque Aeemciste est libre de militer au sein du parti et du mouvement de son choix». Face à cette situation, les responsables de l'Aeemci demandent au gouvernement et au CNSP, garants de la sécurité des biens et des personnes, de tout mettre en œuvre afin que leurs militants ne soient plus inquiétés pour leur appartenance religieuse. «Nous comptons sur eux pour prévenir toutes sortes d'agressions futures dont nous pourrions être victimes», a souligné le président Inza Koné. Et d'ajouter : «Personne n'a le monopole de la violence».
Y. GBANÉ
[Image Caption]
Inza Koné, président de l'Aeemci : «Nous sommes accusés d'être responsables des dissensions au sein de la Fesci».
