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Clôture des travaux du symposium pour une nouvelle conscience : des engagements pour un réarmement moral des citoyens via la religion
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- Titre
- Clôture des travaux du symposium pour une nouvelle conscience : des engagements pour un réarmement moral des citoyens via la religion
- Créateur
- Josué F. Mehouenou
- Editeur
- La Nation
- Date
- 19 août 2014
- Résumé
- Après trois jours de travaux, les participants au symposium pour une nouvelle conscience se sont séparés dimanche 17 août dernier au Centre Fifamen dans la commune de Tori-Bossito, heureux et fiers d'avoir jeté les bases pour un réarmement moral et une «conscience citoyenne». Pour eux, les ressources existent pour parvenir à cet idéal, et ce sont les leaders religieux qui, les premiers, doivent se jeter à l'eau.
- Page(s)
- 7
- Sujet
- Citoyenneté
- Développement économique
- Moutawakil Boukari Malik
- Paix
- Pluralisme religieux
- symposium pour une nouvelle conscience
- Détenteur des droits
- La Nation
- Langue
- Français
- Source
- La Nation
- Identifiant
- iwac-article-0003523
- contenu
-
Après trois jours de travaux, les participants au symposium pour une nouvelle conscience se sont séparés dimanche 17 août dernier au Centre Fifamen dans la commune de Tori-Bossito, heureux et fiers d'avoir jeté les bases pour un réarmement moral et une «conscience citoyenne». Pour eux, les ressources existent pour parvenir à cet idéal, et ce sont les leaders religieux qui, les premiers, doivent se jeter à l'eau.
« Celui qui ne sait pas remercier l’homme, ne peut pas être reconnaissant à Dieu. Nous disons tous nos remerciements au directeur fondateur du centre Fifamen, initiateur du présent symposium, pour nous avoir permis de jeter les bases d'une conscience nouvelle que nous appelons conscience citoyenne». C’est par ces mots que l’imam Malick Moutawakil Boukari de la mosquée centrale Medine II Agori d’Abomey-Calavi a voulu signifier la gratitude de l’ensemble des participants au premier symposium pour une nouvelle conscience, avant de dire la prière de clôture de ladite rencontre.
Au cours des trois jours qu’ont duré les travaux, les communications et les échanges ont permis aux participants de travailler à susciter au sein de la population, un nouvel éveil du côté des dignitaires religieux, une prise de conscience sur le rôle qui est le leur.
«Travaillons pour élargir notre conscience, l’approfondir afin que tout acte soit vu dans sa globalité, de sa naissance à sa finalité avant de prendre une décision», a fait savoir le Dr Paul Tobossi à la fin des travaux. Celui-ci définit d'ailleurs la conscience comme étant «une cour suprême», donc une instance de décisions de haute importance. La façonner et l’adapter aux besoins du moment, aux vœux de développement et donc aux actes de grande portée qui promeuvent la personne humaine, devient dès lors, le défi essentiel à relever à partir des travaux qui ont eu lieu au centre Fifamen. Mais tout ceci ne se passera pas sans l’aval de Dieu. L'homme étant, selon Dr Paul Tobossi, un co-créateur aux côtés dé Dieu le créateur, celui-ci devrait alors se soumettre à ses décisions, estime-t-il. Là encore, l’apport, sinon l'accompagnement des leaders religieux est très attendu. Et après les 72 heures de réflexions auxquelles ils ont pris part, l’initiateur estime sans ambage qu’ils sont plus que jamais conscients de ce rôle capital qui est le leur.
Ces leaders ont reçu pour mission de travailler à une «conscience citoyenne», admet l’imam Malick Moutawakil Boukari. Mais à ce niveau, le citoyen c’est aussi bien le gouvernant que le gouverné qui sont tous des fidèles des lieux de culte.
«Dans nos mosquées, dans nos églises, dans nos temples, on doit appeler les citoyens à la conscience, les amener à revenir vers Dieu», soutient-il, au nom des participants. Ses pairs et lui, fait-il savoir par ailleurs, ne constituent que le juste milieu quand on parle de conscience. L'objectif de la religion, poursuit-il, «c’est de réconcilier les peuples pour amener la paix, la justice, l'équité, la transparence, l’amour, la solidarité, le partage et le développement».
En guise de conclusion, l’imam de la mosquée centrale Medine II Agori d’Abomey-Calavi a insisté sur le rôle prééminent des dignitaires religieux pour le développement économique et social des nations.