Article
Validation du rapport du forum de la CEDEAO sur le dialogue interreligieux : un nouveau départ pour l'éducation à la culture de la paix
- Titre
- Validation du rapport du forum de la CEDEAO sur le dialogue interreligieux : un nouveau départ pour l'éducation à la culture de la paix
- Créateur
- Romuald Binazon
- Editeur
- La Nation
- Date
- 30 octobre 2014
- Résumé
- Il se déroule depuis hier mercredi 29 octobre à Cotonou, pour soixante-douze heures, un atelier de validation de l’étude de faisabilité du forum de la CEDEAO sur l'éducation à la culture de la paix à travers le dialogue interreligieux. La cérémonie d’ouverture officielle a été présidée par le ministre de l'Intérieur, de la Sécurité publique et des cultes, Simplice Codjo.
- Page(s)
- 3
- Sujet
- Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest
- Démocratie
- Développement économique
- Dialogue interreligieux
- Organisation des Nations Unies
- Paix
- Pauvreté
- Pluralisme religieux
- Simplice Dossou Codjo
- Terrorisme et radicalisation
- Togagayewea McIntosh
- UNESCO
- Droits de l'homme
- Détenteur des droits
- La Nation
- Langue
- Français
- Source
- La Nation
- Identifiant
- iwac-article-0003516
- contenu
-
Il se déroule depuis hier mercredi 29 octobre à Cotonou, pour soixante-douze heures, un atelier de validation de l’étude de faisabilité du forum de la CEDEAO sur l'éducation à la culture de la paix à travers le dialogue interreligieux. La cérémonie d’ouverture officielle a été présidée par le ministre de l'Intérieur, de la Sécurité publique et des cultes, Simplice Codjo.
Notre siècle est caractérisé par d’immenses progrès scientifiques et technologiques. Mais paradoxalement, les plus grands défis auxquels il est confronté sont, entre autres, la pauvreté, le chômage, l’exclusion sociale et l’extrémisme religieux. Le tout sous-tendu par une logique implacable de compétition et d’accaparement du pouvoir et des ressources qui ne favorisent qu’une petite minorité.
Ces tensions, souvent très vives, dégénèrent en conflits armés, en guerres civiles hypothéquant le développement économique et social des pays.
L’organisation d'un forum de la CEDEAO sur l’éducation à la culture de la paix, à travers le dialogue interreligieux, débouchant sur des activités concrètes, se justifie d’autant plus que le concept de «Culture de la paix» est né en Afrique, à l’occasion du congrès international de l’UNESCO sur le thème "La paix dans l’esprit des hommes”, organisé à Yamoussoukro, en Côte-d’Ivoire en 1989. Selon les organisateurs, c’est bien après, en 1989, que l’Assemblée générale des Nations Unies s’est appropriée le concept.
Dans son intervention, docteur Togagayewea McIntosh, vice-président de la Commission de la CEDEAO a d’abord exprimé sa gratitude au président de la République, au gouvernement et au peuple béninois pour leur appui. Il a ensuite demandé au ministre en charge de l’intérieur d’être leur porte-parole auprès du chef de l'Etat, espérant bénéficier de leur mine de connaissances. Il a indiqué qu’il faut promouvoir un environnement favorable paisible dans l’intérêt de nos populations, en prônant l’Etat de droit, la justice, la bonne gouvernance. Car, selon lui, il y a un prix pour réaliser la paix, et il faut diffuser les principes de la vie religieuse.
Pour sa part, le ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique et des Cultes, Simplice Codjo, a rappelé que dans le cas d’une société pluraliste et d’un monde multiculturel, les citoyens devraient être en mesure de comprendre qu’aucun individu ou groupe de leur société ne détient la réponse unique aux problèmes auxquels ils sont confrontés. Leur interprétation des situations et des problèmes, a-t-il ajouté, découle de leur vie personnelle, de l’histoire de leur société, et de leurs traditions culturelle et religieuse.
Le ministre de l’Intérieur, de la sécurité publique et des Cultes, a indiqué que pour éradiquer dans le long terme les germes de ces conflits sur de faux fondements religieux, la stratégie la plus indiquée reste l’éducation à la culture de la paix à travers le dialogue interreligieux. Il a aussi souligné que cette éducation vise la formation intégrale et harmonieuse de l’individu, afin qu’il soit un citoyen sain, équilibré, épanoui et acquis aux valeurs de paix, de respect des droits de l’Homme et de la démocratie. «Chaque citoyen devrait être un véritable agent de développement, un défenseur acharné et un promoteur de ces valeurs dans son milieu de vie», précise-t-il.
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