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Ouverture du troisième sommet Afrique-monde arabe au Koweït : le partenariat stratégique arabe-africain se construit
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- Titre
- Ouverture du troisième sommet Afrique-monde arabe au Koweït : le partenariat stratégique arabe-africain se construit
- Créateur
- Gnona Afangbedji
- Editeur
- La Nation
- Date
- 20 novembre 2013
- Résumé
- Un nouveau partenariat stratégique se construit entre le continent africain et le monde arabe. Le troisième sommet afro-arabe ouvert, hier mardi 19 novembre à Koweït City en fait un leitmotiv. Le président de la République Boni Yayi y prend part activement.
- Page(s)
- 1
- 16
- Sujet
- 3e sommet Afrique-monde arabe
- Ali Bongo Ondimba (1959- )
- Coopération arabe
- Développement économique
- Thomas Boni Yayi
- Union africaine
- Détenteur des droits
- La Nation
- Langue
- Français
- Source
- La Nation
- Identifiant
- iwac-article-0003503
- contenu
-
Un nouveau partenariat stratégique se construit entre le continent africain et le monde arabe. Le troisième sommet afro-arabe ouvert, hier mardi 19 novembre à Koweït City en fait un leitmotiv. Le président de la République Boni Yayi y prend part activement.
L’atmosphère générale de la grand’messe afro-arabe se résume à cette conviction : la capacité pour l’Afrique et le monde arabe de développer un partenariat stratégique qui étonnera le monde. Le troisième sommet des États africains et arabes s’est donc ouvert sous le signe du rapprochement de deux pôles de croissance autour des enjeux de développement et d’investissements. « Nous sommes convaincus de l’importance de la coopération économique qui servira de base à nos intérêts communs à travers lesquels, nous irons vers la réalisation du partenariat stratégique que nous recherchons », affirme Sheikh Sabah Al Ahmad Al Jaber Al Sabah, émir de l’Etat du Koweit, à l’ouverture des travaux.
Le choix de consacrer une bonne partie des discussions aux questions économiques et de développement répond, selon lui, à la volonté commune des deux régions de créer les conditions d’une coopération sud-sud durable et profitable à leurs populations respectives. Pour lui, les conditions de ce partenariat reposent notamment sur les bienfaits et richesses que Dieu a octroyés aux Etats africains et arabes. « Le développement durable que nous recherchons consiste à exploiter nos richesses sans excès, en investissant nos ressources dans des projets favorisant notre intégration », souligne l’émir. Et l’un des défis vers lesquels le potentiel afro-arabe doit être orienté, poursuit-il, c’est celui de la sécurité alimentaire. Sheikh Sabah Al Ahmad Al Jaber Al Sabah pense que les facteurs pour assurer la sécurité alimentaire existent dans leurs espaces géographiques, il suffit de les exploiter de manière optimale. Mieux, il soutient que la tenue du forum économique arabo-africain constitue un grand élan pour réactiver l’investissement entre les deux régions et bâtir une stratégie économique porteuse d’intégration et de progrès.
L’Afrique promet !
« Le thème "Partenaires dans le développement et l’investissement” résume parfaitement notre ambition », confie le président gabonais Ali Bongo Ondimba, co-président du deuxième sommet afro-arabe. Il indique que l’Afrique s’illustre aujourd’hui par sa forte attractivité économique. Ses efforts de bonne gouvernance et d’ouverture, ses ressources multiples et variées en font un partenaire de confiance qui offre de nombreuses opportunités d’investissement. Pour le président gabonais, l’Afrique a, sans aucun doute besoin de valoriser son potentiel, en nouant des partenariats avec le monde arabe qui l’aidera à transformer localement ses matières premières. Il recommande un partenariat gagnant-gagnant qui peut se traduire, à son sens, par une politique d’affectation des terres aux activités du secteur agricole et de mise en œuvre concertée de différents programmes respectueux de l’environnement. Le rapprochement des secteurs privés arabes et africains lui tenant aussi à cœur, il suggère la création d’une chambre de commerce mixte ainsi que celle d’un conseil d’affaires afro-arabe.
Les tendances lourdes du développement sont d’ailleurs en faveur de l’Afrique, soutient Nkosazana Dlamini Zuma, présidente de la Commission de l’Union Africaine. A côté de ses richesses naturelles, elle gage sur le potentiel humain du continent dont sa jeunesse est souvent présentée comme un grand atout. Pour en arriver là, elle pense que les pays africains doivent tirer leçon de l’expérience des pays arabes qui, en un laps de temps, ont su se servir de leurs ressources naturelles pour moderniser leurs économies, développer les infrastructures et construire une prospérité partagée.
Le troisième sommet afro-arabe qui se déroule autour du thème intitulé « Partenaires dans le développement et l’investissement », se tient trois ans après le deuxième organisé à Syrtes en Libye en 2010. Le quatrième sommet est annoncé pour 2016 sur le continent africain.
Un milliard de dollars aux pays africains
L’émir du Koweït a voulu marquer le troisième sommet afro-arabe d’un signal fort, dans la perspective du partenariat stratégique qu’il appelle de tous ses vœux. Il a annoncé hier avoir donné des instructions aux responsables du Fonds koweïtien de développement économique pour accorder aux pays africains, pour les cinq années à venir, des prêts bonifiés d'un montant d’un milliard de dollars, soit environ 500 milliards de francs CFA. Ces ressources seront orientées vers des projets d’infrastructures susceptibles de créer de la valeur ajoutée aux. économies africaines. « Le Koweït est aujourd’hui déterminé à travailler en coopération avec les institutions internationales en investissant et en sécurisant l’investissement sur le continent africain », affirme-t-il. Ce financement, assure-t-il, sera renforcé par des investissements des sociétés koweitiennes dans différents secteurs, d’autant qu’il estime que le secteur privé est appelé à jouer un rôle pionnier dans le partenariat stratégique qu’il projette. Mais la riche monarchie du Golfe persique ne s’arrête pas là. Sheikh Sabah Al Ahmad Al Jaber Al Sabah confie également l’intention de son pays d’attribuer un prix annuel d’un million de dollars, soit environ 500 millions de francs CFA qui sera consacré aux recherches sur le développement en Afrique. Le prix qui sera décerné au nom de feu Abdulrahman Al Sumait, un éminent humanitaire koweitien, sera supervisé par la Fondation koweitienne de développement scientifique. L’émir du Koweït indique que ce prix vient s’ajouter au travail bénévole qu’abattent de nombreuses associations koweïtiennes sur le continent africain.
G.A