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Fête de Ramadan : la double particularité de la célébration à Cotonou
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- Titre
- Fête de Ramadan : la double particularité de la célébration à Cotonou
- Créateur
- Vadim Quirin
- Editeur
- La Nation
- Date
- 9 août 2013
- Résumé
- Prier pour le Bénin et obtenir des grâces après un mois de jeûne, ce sont les deux temps forts de la célébration de la fête du Ramadan, hier Jeudi 8 août à la place Idi de PK5 à Akpakpa à Cotonou. Pour témoigner du soutien du gouvernement aux fidèles musulmans à cette célébration, François Abiola, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a représenté le chef de l'Etat.
- Page(s)
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- 10
- Sujet
- Aïd el-Fitr
- Aïd al-Adha (Tabaski)
- Femme en islam
- François Abiola
- Ibrahim Ousmane
- Mahomet
- Moussa Okanla
- Prière
- Raphiou Toukourou
- Détenteur des droits
- La Nation
- Langue
- Français
- Source
- La Nation
- Identifiant
- iwac-article-0003480
- contenu
-
Prier pour le Bénin et obtenir des grâces après un mois de jeûne, ce sont les deux temps forts de la célébration de la fête du Ramadan, hier Jeudi 8 août à la place Idi de PK5 à Akpakpa à Cotonou. Pour témoigner du soutien du gouvernement aux fidèles musulmans à cette célébration, François Abiola, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a représenté le chef de l'Etat.
La première particularité de l’Aïd El Fitr 2013 est la prière faîte pour toute la nation béninoise. «Nous avons prié pour toute la nation entière et pour le gouvernement», indique l’imam central de Joncquet, à Cotonou Ibrahim Ousmane au terme de la prière de Ramadan dite sur la place Idi de PK5 à Akpakpa à Cotonou, hier jeudi 8 août. C’est la raison pour laquelle «je suis venu rencontrer les gens polir que s’organisent les séances de prières demandées par le chef de l’Etat», souligne le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, François Abiola. Cette requête du chef de l’Etat : «prier pour qu’il y ait la pluie afin d’atteindre les objectifs de la sécurité alimentaire», répond à la démarche naguère menée par les fidèles confrontés à la sécheresse où ils ont demandé au prophète Mahomet de prier pour qu'advienne la pluie, révèle l’imam. «Nous sommes prêts à accompagner le chef de l’Etat», s’engage-t-il avant de déclarer qu’ils vont implorer la miséricorde d’Allah afin qu’il accorde les grâces demandées. La seconde particularité de la fin du jeûne musulman au Bénin est liée au fidèle lui-même. Il s’agit «de la purification et de la sanctification» de ce dernier au terme des 30 jours de privation, explique l’un des fidèles, Salif Ouédraogo. Ainsi, à la fin de la prière, renchérit-il, «nous devenons des hommes nouveaux». C’est-à-dire, ceux ayant été pardonnés par Dieu, ajoute-t-il.
Toutefois pour bénéficier de cette grâce, clarifie Mohamed Kabir Sounon, au cours de la période du jeûne, le fidèle musulman aurait déjà quotidiennement respecté les cinq prières et après avoir fait la dernière prière, se consacrer aux « Nafila ». Une prière qui peut durer une heure de temps pour solliciter les grâces de pardon d’Allah. Outre les prières dites, le fidèle musulman doit avoir posé des gestes de générosité envers les pauvres et recourir ou accorder le pardon, complète-t-il. Le sacrifice physique matérialisé par le jeûne doit avoir également été observé, renseigne-t-il.
Hommage aux femmes musulmanes
Aminatou Chanou, fidèle musulmane, rend un hommage à toutes les femmes, notamment celles musulmanes « qui se réveillent avant le muezzin ». Les femmes ont été un pilier pour la réussite du mois du jeûne, apprécie cette fidèle musulmane. En effet, durant les 30 jours, développe Aminata Chanou, les femmes musulmanes ont joué un rôle du renforcement de l’éducation des enfants et de promptitude dans les foyers pour éviter les retards lors des séances de prières et au cours du repas.
Tous ces efforts se conjuguent désormais au passé. Car, comme l’indique Harouna Saka, fidèle musulman venu pour la prière de fin de jeûne, les regards sont tournés vers la fête de la Tabaski qui interviendra dans les trois mois qui suivent. Cette attente appelle le fidèle musulman à continuer à marcher dans les pas du prophète Mahomet, conclut Mohamed Raouf, un autre fidèle musulman. Une exhortation que mettront à coup sûr en application Raphiou Toukourou, l’ex-président du Conseil économique et social et Moussa Okanla, l'ex-ministre des Affaires étrangères, qui ont élevé la voix pour rendre grâce à Dieu des bienfaits du mois de jeûne.