Article
Célébration de la fête de Tabaski. Parakou : sous le signe renouvelé de la soumission et du partage
- Titre
- Célébration de la fête de Tabaski. Parakou : sous le signe renouvelé de la soumission et du partage
- Créateur
- Maurille Gnassounou
- Editeur
- La Nation
- Date
- 8 novembre 2011
- Résumé
- La communauté musulmane du Bénin a célébré, dimanche 6 novembre dernier, la fête de Tabaski ou de l’Aïd El Kébir, qui intervient quelques jours après celle de l’Aïd El Fitr ou Ramadan. Celle de Parakou n’est pas restée en marge de l’évènement.
- Page(s)
- 12
- Détenteur des droits
- La Nation
- Langue
- Français
- Source
- La Nation
- Identifiant
- iwac-article-0003475
- contenu
-
La communauté musulmane du Bénin a célébré, dimanche 6 novembre dernier, la fête de Tabaski ou de l’Aïd El Kébir, qui intervient quelques jours après celle de l’Aïd El Fitr ou Ramadan. Celle de Parakou n’est pas restée en marge de l’évènement.
Etant l'essence même de l’Aïd El Kébir, le sacrifice du mouton est recommandé à tout musulman. Sans être une obligation imposée aux fidèles qui n’en ont pas les moyens, il est une continuité de l'acte exécuté par le prophète Abraham en guise de soumission à Allah le Tout Puissant.
A l’occasion de cette commémoration, dimanche 6 novembre dernier au Bénin, grande était la mobilisation des fidèles musulmans de la cité des Kobourou. Parés de leurs atouts de fête, ils ont pris d’assaut la place Idi de Zongo pour accomplir la prière sous la direction de l’imam Issa Kiré de la mosquée centrale de Yara Kinnin. Ce dernier a, après l’exécution des deux rakats, son prêche et la lecture de son sermon, procédé à l’immolation d’un bélier témoin. Un geste essentiel qui autorise les fidèles, une fois de retour chez eux, à tuer à leur tour, leurs bêtes. Toutefois, convaincus que celui qui a vu le sang de l’animal sacrifié par l’imam, a également procédé au sacrifice, certains parmi eux ont tenu, avant de quitter les lieux, à ne pas se faire compter l’évènement.
Au cours de son sermon, l’imam Issa Kiré a surtout insisté sur les caractéristiques du mouton à immoler, avant de prier pour ceux qui ont effectué le pèlerinage à la Mecque. En dehors de Zongo, Allah le Miséricordieux a également été imploré et invoqué par les fidèles qui ont préféré se rendre sur les places Idi de Banikani, Sinangourou, Titirou, Dépôt, Tourou, Albarika, Guéma et CARDER. Tout comme Issa Kiré, les différents imams ont souhaité la grâce et la bénédiction pour le Bénin et ses dirigeants. Fondées comme celles des précédentes éditions, sur les valeurs morales de la soumission, du partage et de la solidarité, les festivités de la Tabaski de cette année se sont ensuite poursuivies à travers les manifestations de réjouissances dans la ville, des visites aux parents ou amis, et des retrouvailles autour de quelques plats. A défaut de manger, ce qu’ils auraient souhaité, les fidèles musulmans de Parakou soucieux de sacrifiera la tradition, se sont donc contentés de ce qu’ils ont trouvé. Il ne pouvait en être autrement, à cause de la flambée qu’ont connue les prix des moutons sur le marché, puis de la morosité ambiante. Pendant encore quelques jours, place sera à la consommation et à la distribution de la viande de la Tabaski.
Fait partie de Célébration de la fête de Tabaski. Parakou : sous le signe renouvelé de la soumission et du partage