Article
Projet intégré d'appui à la microfinance au Bénin : la finance islamique, le nouveau type de finance des projets
- en
- fr
- Hierarchies
-
Bénin
- Articles de journaux (1880 items)
- 24h au Bénin (131 items)
- Agence Bénin Presse
- Banouto (43 items)
- Bénin Intelligent (42 items)
- Boulevard des Infos (48 items)
- Daho-Express (53 items)
- Ehuzu (165 items)
- Fraternité (134 items)
- L'Evénement Précis (64 items)
- La Nation (854 items)
- La Nouvelle Tribune (71 items)
- Le Matinal (85 items)
- Les Pharaons
- Matin Libre (190 items)
- Publications islamiques (133 items)
- ASSALAM (11 items)
- Islam Hebdo (122 items)
- Documents divers (Bénin) (2 items)
- Photographies (Bénin) (12 items)
- Références (Bénin) (92 items)
- Articles de journaux (1880 items)
- Titre
- Projet intégré d'appui à la microfinance au Bénin : la finance islamique, le nouveau type de finance des projets
- Créateur
- Bruno Sewade
- Editeur
- La Nation
- Date
- 30 mai 2012
- Résumé
- La finance islamique a été au centre d’une séance d’échanges organisée hier mardi 29 mai, à Cotonou, par le ministère en charge de la Microfinance dans le cadre de la mise en œuvre du Projet intégré d’appui à la microfinance au Bénin (PIAMF-BEN). La présentation de ce nouveau type de finance a été une occasion pour l’expert de la finance islamique au plan mondial, Anasse Elhasnaoui de révéler les insuffisances et les faiblesses de la finance conventionnelle, avant d’annoncer les modèles d’application de la finance islamique qu’il faut dans le contexte béninois.
- Page(s)
- 16
- Sujet
- Banque Islamique de Développement
- Coopération arabe
- Finance islamique
- Komi Koutché (1976- )
- PIAMF-BEN (Projet intégré d'appui à la microfinance au Bénin)
- Reckya Madougou
- Couverture spatiale
- Cotonou
- Détenteur des droits
- La Nation
- Langue
- Français
- Source
- La Nation
- Identifiant
- iwac-article-0003470
- contenu
-
La finance islamique a été au centre d’une séance d’échanges organisée hier mardi 29 mai, à Cotonou, par le ministère en charge de la Microfinance dans le cadre de la mise en œuvre du Projet intégré d’appui à la microfinance au Bénin (PIAMF-BEN). La présentation de ce nouveau type de finance a été une occasion pour l’expert de la finance islamique au plan mondial, Anasse Elhasnaoui de révéler les insuffisances et les faiblesses de la finance conventionnelle, avant d’annoncer les modèles d’application de la finance islamique qu’il faut dans le contexte béninois.
La Banque islamique de développement (BID) dans le cadre de son appui au Bénin pour ses efforts de lutte contre la pauvreté, vient de mettre à sa disposition, son plus grand programme en Afrique subsaharienne. Il s’agit du Projet intégré d’appui à la microfinance au Bénin (PIAMF-BEN). Ce nouveau type de finance vient corriger les insuffisances et les faiblesses de la finance conventionnelle.
En effet, la finance conventionnelle, selon le directeur général du Fonds national de microfinance, Komi Kountché, est le type de finance dans lequel le prêteur attend que son argent soit remboursé. Cette finance qui est pratiquée au Bénin depuis des décennies a montré aujourd’hui, selon lui, des insuffisances et des limites qu’il va falloir corriger. Et c’est dans la recherche d’autres formes de finance que la Banque islamique de développement a répondu à l’appel du Bénin à travers le Projet intégré d’appui à la microfinance au Bénin. Ce projet a pris en compte la finance islamique encore appelée finance participative.
Pour Komi Kountché, la finance islamique est une finance de type nouveau qui est développée dans d’autres pays. Et cette finance, selon l’expert Anasse Elhasnaoui, considère le pauvre comme une source de richesse, un consommateur conscient et un partenaire dans les affaires. Autrement dit, le pauvre est au centre de cette forme de finance. Mais il ne peut agir, selon Anasse Elhasnaoui, que si on saute quatre obstacles: l'opportunité d’investissements, l’investissement support, l’Association et partenariat, puis le financement.
Au terme des débats ayant suivi la présentation hier, le ministre en charge de la Microfinance, Réckya Madougou, a fait savoir que les acteurs du secteur financier béninois en général et les acteurs du secteur de la microfinance en particulier avaient besoin véritablement de s'approprier ce type innovant de financement qu’est la finance islamique encore appelée finance participative, afin de l'implémenter dans le contexte de la finance conventionnelle.