Article
Djougou : la crise économique plane sur la célébration de la Tabaski
- Titre
- Djougou : la crise économique plane sur la célébration de la Tabaski
- Type
- Article de presse
- Editeur
-
La Nation
- Date
- 23 octobre 2012
- Résumé
- A cinq jours de la célébration de la fête de la Tabaski, les opérations d'achat de moutons se font désirer au marché de petits ruminants de la ville de Djougou, à cause, apprend-t-on, principalement de la crise économique qui frappe de plein fouet la population.
- DescriptionAI
- À Djougou, les ventes de moutons pour la Tabaski sont très faibles à l'approche de la célébration, principalement en raison de la crise économique qui frappe la population. Les prix élevés (de 15 000 à 200 000 FCFA), la difficulté à nourrir les bêtes et les risques de vol ou de maladies dissuadent les acheteurs. En conséquence, de nombreux musulmans préfèrent acquérir leurs animaux à moindre coût dans les villages environnants, évitant ainsi les vendeurs locaux et ambulants.
- pages
- 13
- nombre de pages
- 1
- Langue
- Français
- Source
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La Nation
- Identifiant
- iwac-article-0003462
- Détenteur des droits
-
La Nation
- contenu
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A cinq jours de la célébration de la fête de la Tabaski, les opérations d'achat de moutons se font désirer au marché de petits ruminants de la ville de Djougou, à cause, apprend-t-on, principalement de la crise économique qui frappe de plein fouet la population.
Pour se procurer un petit mouton, il faut débourser 15.000 Francs CFA. 70.000 Francs CFA pour un animal moyen et 200.000 pour un grand bélier. Le sentiment de méfiance qu'affichent ceux qui immoleront des moutons à l'occasion de la Tabaski se justifie également par leur incapacité à nourrir convenablement les bêtes avant le jour J. Les risques de vol et de maladies que courent les animaux qu'ils achèteraient à quelques jours du sacrifice les dissuadent aussi. Au marché de petits ruminants de Djougou, les plus courtisés sont les démarcheurs de bêtes qui profitent de la situation pour s'en mettre plein les poches. Beaucoup de musulmans choisissent d'aller chercher leur mouton ou boeuf dans des villages environnants du centre urbain où les bêtes coûtent moins chères, évitant les vendeurs locaux et ceux ambulants venus du Burkina Faso. A noter que l'Aïd El Kebîr sera célébré le 26 octobre prochain.