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Fête de Tabaski : communion de prières sous le signe de la convivialité et de la paix à Parakou
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- Titre
- Fête de Tabaski : communion de prières sous le signe de la convivialité et de la paix à Parakou
- Créateur
- Claude Urbain Plagbeto
- Editeur
- La Nation
- Date
- 29 octobre 2012
- Résumé
- Finies la course et les négociations houleuses autour des prix des moutons, place au sacrifice précieux pour implorer la miséricorde et la paix au Bénin et dans le monde. Après la communion de prière et le sermon sur les places Idi, les musulmans de Parakou ont fêté dans la joie et l'allégresse l’Aïd el-Adha (fête du sacrifice) ou encore l’Aïd el-kébir (Aïd al-Kabîr : la grande fête), en dépit de la cherté de la vie et de la flambée des prix des animaux. C’était vendredi 26 octobre dernier.
- Page(s)
- 1
- 7
- Sujet
- Aboubacar Sariki
- Commerce
- Fondation islamique Ahaloulbatyti
- Hadj
- Issa Kiré
- Khutba
- Mahomet
- Paix
- Prière
- Soulé Allagbé
- Réconciliation
- Détenteur des droits
- La Nation
- Langue
- Français
- Source
- La Nation
- Identifiant
- iwac-article-0003458
- contenu
-
Finies la course et les négociations houleuses autour des prix des moutons, place au sacrifice précieux pour implorer la miséricorde et la paix au Bénin et dans le monde. Après la communion de prière et le sermon sur les places Idi, les musulmans de Parakou ont fêté dans la joie et l'allégresse l’Aïd el-Adha (fête du sacrifice) ou encore l’Aïd el-kébir (Aïd al-Kabîr : la grande fête), en dépit de la cherté de la vie et de la flambée des prix des animaux. C’était vendredi 26 octobre dernier.
« Aïdkoum Mabrouk ! Taqabbal-Allahu minna wa minkum. Amin ». Ce n’est pas une incantation, mais une formule arabe qui était sur les lèvres vendredi dernier pour se souhaiter entre musulmans « Joyeuse fête ! Qu'Allah agrée nos bonnes actions et les vôtres. Amen ». Vendredi 26 octobre, jour doublement sacré pour la communauté musulmane : jour auguste de prières et de surcroit jour de l'Aïd el-kébir. Parakou, ville à forte implémentation islamique, s’est réveillée comme d’habitude par l’appel des muezzins à la prière "adhan” et surtout les bruits des mortiers et des pilons qui se font particulièrement assourdissants, en cette saison de floraison de l’igname pilée. Et la sauce qui accompagnera le repas dans les familles et entre amis ce jour, l’on peut le deviner aisément, c'est principalement la sauce du mouton en cette occasion du sacrifice du mouton. En tout cas, il n’est pas question de jeûner ce jour de l'Aïd-el-adha, comme d’ailleurs le jour de l’Aïd el-fitr (Ramadan). Autrement, cela est contre les règles de l’islam.
Aux environs de 8h30, les artères principales de la ville connaissent une circulation peu ordinaire. Les conducteurs de taxi-moto en profitent pour faire de bonnes affaires. Les mendiants réclamant l’aumône, les vendeurs de gâteaux et de petits objets eux aussi. Les voitures sont bondées de monde ; même les malles-arrière sont sollicitées pour convoyer les enfants au lieu sacré de prières. La joie se lit sur la plupart des visages. En fait, la grande prière devait se dérouler partout autour de 9 heures et les fidèles accourent pour rejoindre à temps la place Idi de leur choix pour la communion de prières. Parés de leurs beaux habits, les hommes avec leur bonnet et les femmes avec leur voile sur la tête, tiennent à ce rituel, à défaut de se rendre à la Mecque en Arabie Saoudite pour prier là où le prophète Mahomet a eu à faire son pèlerinage.
Au milieu des groupes de fidèles qui déambulent, les cavaliers remarquablement endimanchés s’offrent en un spectacle équestre fort attrayant. Les chevaux parés de belles couleurs se font admirer dans leurs parades dignes des jours spéciaux. A Guèman où le maire Soulé Allagbé et d’autres membres du Conseil communal de Parakou ont choisi pour l'union de prières, des milliers de fidèles ont répondu à l’appel de l’imam Sarki Aboubacar. Dans son prêche, ce dernier rendra grâce à Dieu pour tous ses bienfaits à l’égard des hommes et priera pour qu'Allah comble de sa miséricorde tous les fidèles musulmans ainsi que les non musulmans. Il plaidera également pour l’union, l’entente et la paix dans les foyers et dans le monde. A la fin de la prière marquée par la présence de têtes couronnées, el-hadj Soulé Allagbé a imploré Dieu pour qu’il continue de veiller sur le Bénin tout entier et particulièrement sur le président de la République et les élus du peuple.
Le préfet des départements du Borgou-Alibori, Denis Ali Yérima, quant à lui, s’est rendu sur la place Idi de Zongo, en face de la fondation islamique Ahaloulbatyti, également prise d’assaut par un monde fou de fidèles et des non musulmans. Là, c’est l’imam central Issakiri qui a dirigé la séance de prière et de sermon. Au-delà des bons voeux de santé, de longévité, de prospérité, les uns et les autres ont prôné le pardon, la réconciliation et le rapprochement entre les frères divisés.
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