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Titre
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Présidence du Cosim : qui va succéder à Cheikh Anzoumana Konaté ?
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Date
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16 septembre 2005
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DescriptionAI
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La communauté musulmane est en quête d'un nouveau président pour le Conseil supérieur des Imams (COSIM) suite au décès du Cheikh El Hadj Anzoumana Konaté. Des réunions se tiennent pour désigner un successeur, avec quatre noms initialement considérés, dont l'un s'est retiré. Deux tendances se dégagent concernant le profil du futur leader : certains privilégient la jeunesse, d'autres la compétence linguistique (arabe, français, anglais). Le mode de scrutin reste inconnu, bien que les statuts du COSIM prévoient la désignation d'un intérimaire.
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Identifiant
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iwac-article-0011468
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Droits
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contenu
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La communauté musulmane s'atèle à trouver, à nouveau, le président du Conseil supérieur des Imams.
La succession du Cheickh des Imams, El Hadj Anzoumana Konaté, est ouverte, depuis son décès, dans la nuit du 3 au 4 septembre dernier. Selon des sources bien introduites, des rencontres se tiennent entre les Imams, afin de trouver un successeur, capable de promouvoir l'identité culturelle islamique. Selon nos sources, hier jeudi 15 septembre, des conseillers du défunt Cheikh et des membres du Bureau exécutif du COSIM ont tenu une réunion au siège de ladite structure à Treichville. Les noms de quatre Imams ont été avancés. Il s'agit de l'Imam Ali Ouattara (président de la section Cosim de Yopougon) ;
L'Imam Abba Cissé (de Treichville) ; l'Imam Cissé Djiguiba de la Mosquée du Plateau et l'Imam Aboubakar Fofana de la Mosquée d'Aghien, actuellement aux Etats-Unis. Les différents échanges étaient cordiaux et francs. A en croire les mêmes sources, l'Imam Abba Cissé, se serait retiré. En tout cas, les Imams se refusent à tout commentaire sur cette succession. Tout de même, deux tendances se dégagent au sein des Imams, selon certaines indiscrétions. un groupe souhaite qu'il y ait un jeune Imam à la tête du Cosim. Par contre, d'autres évoquent le critère de compétence, ils estiment qu'il faut confier la présidence de cette structure à un chef sachant parler l'Arabe, le Français et l'Anglais. Le moins qu'on puisse dire, c'est que le mode de scrutin demeure encore un mystère. Il faut rappeler que l'article 23 du statut du Cosim stipule qu'en cas de décès du Cheikh, ses conseillers et les membres du Comité exécutif désignent immédiatement un intérimaire jusqu'à la prochaine conférence des Imams.
Le Patriote
Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires islamiques
États-Unis
Frédérick Madore