Article
Séminaire de formation : les femmes musulmanes d'Aghien sensibilisent sur les vertus du mariage
- Titre
- Séminaire de formation : les femmes musulmanes d'Aghien sensibilisent sur les vertus du mariage
- Type
- Article de presse
- Créateur
- Sindou Cissé
- Editeur
-
Le Patriote
- Date
- 10 août 2001
- DescriptionAI
- En août 2001, la Commission féminine de la communauté musulmane des Deux-Plateaux Aghien (COMUDA) a organisé un séminaire de formation sur le mariage islamique à la Mosquée d’Aghien. Cet événement, qui a réuni 300 participants sous la supervision d'Imams et d'un sociologue, a exploré l'utilité du mariage comme prescription divine et son impact sociétal, abordant des sujets variés tels que la polygamie, la sexualité dans le cadre conjugal et la gestion des conflits. Le séminaire a insisté sur la résolution des différends selon les préceptes divins et le divorce comme dernier recours, incitant la COMUDA à poursuivre ces initiatives éducatives.
- nombre de pages
- 1
- Sujet
- Femmes
- Aboubacar Fofana
- Aboubacar Samassi
- Aboubacar Coulibaly
-
Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires islamiques
- Mariage
- Polygamie
- Vie chère
- Éducation
- Jeunesse
- Langue
- Français
- Contributeur
-
Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0011307
- contenu
-
Les samedi 4 et dimanche 5 août 2001, la Commission féminine de la communauté musulmane des Deux-Plateaux Aghien (COMUDA) a organisé un séminaire de formation sur le mariage islamique. Trois cents séminaristes de tous âges et des deux sexes ont activement participé aux travaux qui se sont déroulés dans la mezzanine de la Mosquée d’Aghien (Cocody), sous la supervision des Imams Aboubacar Fofana, porte-parole du Conseil supérieur des Imams (COSIM), Aboubacar Samassi, Imam de la Riviera 3, et l’Imam Aboubacar Coulibaly d’Aghien. Aux côtés des guides spirituels, la touche scientifique a été apportée par un sociologue de renommée mondiale, Dr Touré Diabaté Ténin.
Devant la cherté de la vie qui en ajoute aux appréhensions des uns et des autres sur le mariage, le séminaire d’Aghien a, non seulement, relevé son utilité en tant que prescription divine, mais aussi son impact sur la responsabilité de la société. De la polygamie aux déviations sexuelles et des pratiques coutumières avec l'intrusion des parents dans la vie des couples, aucun sujet n’a été tabou. Dans l'ensemble, on retiendra que, sans avoir de position figée, la religion musulmane ne conçoit pas de sexualité en dehors du mariage.
Pour les différents encadreurs, les conflits à l’intérieur du couple doivent être gérés à la lumière des prescriptions divines et le divorce ne doit être évoqué que lorsque toutes les voies de recours ont été utilisées. D’ailleurs, n’est-elle pas la chose tout de même licite que Dieu déteste le plus. Face à ia qualité des échanges et à la pertinence des questions, les responsables de la communauté musulmane d’Aghien ont pris rengagement de continuer à œuvrer pour que la Mosquée occupe la place qui lui revient dans la formation des fidèles et l'encadrement des jeunes. Mme Koné Mariame, présidente de la Commission féminine de la COMUDA, très satisfaite de la réussite de ce séminaire, entend organiser, pour bientôt, un autre module sur le même thème.
C.S.