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Titre
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Menace djihadiste. Le ministre de la défense rassure : "Le pays a pris des dispositions pour parer à toute éventualité"
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Date
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25 novembre 2015
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DescriptionAI
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Le ministre ivoirien de la Défense, Paul Koffi Koffi, a abordé la sécurité nationale, affirmant que la Côte d'Ivoire, bien que menacée par le terrorisme, a mis en place des mesures préventives depuis juin, incluant le déploiement aux frontières, le renseignement, la collaboration citoyenne et la surveillance des sites sensibles, ainsi que la fermeture des sites d'orpaillage illégaux. Il a également fait un bilan positif de la sécurisation de l'élection présidentielle du 25 octobre, soulignant le succès de l'opération "Aube nouvelle" qui a permis un scrutin sans violence ni perte de vie.
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Identifiant
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iwac-article-0011241
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Droits
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contenu
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16è invité du "Press club" de l'Union des journalistes de Côte d'Ivoire (UNJCI), le ministre auprès du président de la République chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi, était hier devant les journalistes à la Maison de la presse pour faire le bilan sécuritaire de l'élection présidentielle du 25 octobre passé.
Mais, actualité oblige, sa sortie a été largement dominée par les attaques terroristes en France et au Mali qui alimentent l'actualité brûlante.
La Côte d'Ivoire est-elle en danger ? At-elle pris des dispositions pour faire face à une éventuelle menace djihadiste ?
Le premier responsable de la Défense s'est voulu franc et surtout rassurant. Selon lui, aucun pays dans le monde ne peut dire qu'il est à l'abri des attaques terroristes. « Quel pays n'est pas sous menace terroriste ? Tous les pays du monde sont menacés.
Au mois de juin dernier, il y a eu une attaque à 20 km de la Côte d'Ivoire. Peut-on dire encore qu'il n'y a pas de menace en Côte d'Ivoire ?
C'est mentir à soimême. C'est pourquoi depuis le mois de juin nous avons pris des dispositions pour parer à toute éventualité. Depuis ce temps, nous sommes en alerte. Nous avons déployé des hommes à toutes les frontières.
Ces hommes font des patrouilles et contrôlent les mouvements », a-t-il dévoilé. Selon lui, avec la dernière attaque au Mali, le président de la République a donné des instructions pour le renforcement des dispositifs surtout à la frontière Nord du pays. En plus, la Côte d'Ivoire, à l'en croire, mise fortement sur les renseignements pour contrarier ceux qui seraient animés d'idées d'offensives sur les bords de la lagune Ebrié. «Entre les pays de la sous-région, nous avons des renseignements qui sont liés aux déplacements d'individus et de colis suspects. Ensuite nous avons la collaboration avec les populations qui est souvent plus importante que l'aspect militaire. Parce que le terroriste va chercher à s'infiltrer pour commettre son acte. Nous avons donc établir des relations étroites avec nos populations partout où il y a la menace », a-t-il expliqué puis de souligner que les lieux de cultes, les sites sensibles de l'Etat ont été recensés et sont actuellement sous haute surveillance. «Nous sommes en situation de prévention. Nous ne sommes pas en situation défensive. Et on espère ne pas en arriver là », a souhaité le ministre, tout en indiquant que les rumeurs sur la mise aux arrêts du supposés djihadistes en Côte d'Ivoire sont fausses. «Aucun djihadiste n'a été arrêté en Côte d'Ivoire », a-t-il précisé. Paul Koffi Koffi a profité de l'occasion pour expliquer la décision de l'Etat de fermer tous les sites d'orpaillage clandestins. Selon lui, les attaques au Mali ont révélé que plusieurs terroristes étaient des orpailleurs. Une raison suffisante pour la Côte d'Ivoire de prendre des mesures de prévention. Concernant la sécurisation de l'élection présidentielle passée, le ministre s'est réjoui de sa bonne tenue et surtout du succès de l'opération "Aube nouvelle" mise en œuvre par l'armée afin de sécuriser les candidats, les meetings et les lieux et bureaux de vote. Il s'est réjoui du fait que, pour la première fois depuis 1990, une élection présidentielle se soit déroulée sans violence, sans heurts et sans aucune perte en vie humaine. «Nous avions tout prévu et notre plan a marché. Les bureaux et lieux de vote ont été sécurisés avec trois cercles. Un binôme policier-gendarme dans les bureaux de vote concernant le premier cercle, une unité de militaires en position d'attente autour des lieux de vote pour le second cercle et également une unité de l'ONUCI en attente pour le dernier cercle. «L'opération a mobilisé 34 000 hommes et les convois de la CEI qui transportaient le matériel électoral ont été bien sécurisés », s'est-il félicité.
Le Patriote
Frédérick Madore
