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Titre
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Le COSIM déplore cette situation
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Date
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21 décembre 2006
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DescriptionAI
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Le texte décrit les difficultés récurrentes et aggravées rencontrées par les pèlerins ivoiriens du Hadj, avec des centaines de candidats bloqués à quelques jours du rituel d'Arafat malgré de nouvelles mesures. Le Conseil Supérieur des Imams (COSIM) a enquêté, révélant de nombreux dysfonctionnements administratifs, un manque de collaboration entre les services et l'irresponsabilité de certains organisateurs. Le COSIM déplore cette situation et exhorte les autorités et organisateurs à trouver une solution rapide et digne pour les départs, tout en s'engageant à veiller à ce que de telles difficultés ne se reproduisent plus.
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Identifiant
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iwac-article-0011232
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Droits
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contenu
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Le Hadj, ou pèlerinage à la Mecque, est un des cinq piliers de l'Islam. Par conséquent, une prescription importante dans la vie de tout musulman.
C'est pourquoi, chaque année, ceux-ci font d'énormes sacrifices pour accomplir ce rituel. Mais chaque année aussi, les musulmans de notre pays, candidats au pèlerinage, sont confrontés aux pires difficultés, aux retards et à des risques physiques qui accroissent inutilement les épreuves du voyage. L'année dernière, des problèmes d'avion ont failli compromettre le voyage de la plupart d'entre eux et la situation n'a été sauvée qu'à l'ultime moment, grâce à Dieu et à l'effort des autorités politiques et administratives. Pour éviter les mêmes aléas, un dispositif mis en place cette année a imposé la nécessité pour tous les pèlerins de s'enregistrer au moins un mois à l'avance.
Malgré cela, le Conseil Supérieur des Imams, constate que la situation ne s'est guère améliorée; s'est même empirée, puisque à quelques jours du rituel d'Arafat, qui constitue le coeur du pèlerinage, des centaines de pèlerins angoissés sont toujours en rade, en attente d'un moyen de transport pour la Mecque.
Dès qu'il a eu connaissance des premières difficultés et pour éviter les déconvenues des années précédentes, le COSIM s'est constamment informé auprès des différentes autorités et des organismes impliqués dans le pèlerinage. C'est ainsi qu'il a rencontré ou interrogé tour à tour, les Ministres de l'Administration du Territoire dont dépend administrativement le pèlerinage, celui des transports, et enfin le Consulat de Côte d'Ivoire à Djedda. Au cours des différents entretiens, plusieurs informations dont certaines pour le moins contradictoires, ont été portées à la connaissance du Cosim. L'analyse de ces informations montre à l'évidence de nombreux dysfonctionnements et une absence de collaboration entre les responsables des différents services administratifs. Le COSIM note également l'attitude de certains organisateurs qui ne mettent pas tout en oeuvre pour assurer le départ des pèlerins dont ils ont accepté la responsabilité, moyennant rétribution.
Sans porter de jugements sur
les aspects techniques du dossier,
le Cosim:
l Déplore la situation actuelle qui pénalise gravement les pèlerins ivoiriens
l Conjure tous ceux qui ont la charge du dossier de trouver une solution heureuse, en mettant de côté leurs intérêts et leurs ego.
l Il demande avec insistance que les organisateurs informent correctement les candidats au pèlerinage et leur assurent une sécurité complète.
l Le Cosim souhaite un dénouement rapide, digne et satisfaisant du problème des départs au Hadj en cours.
l Le Cosim prie pour que tous les pèlerins puissent effectuer le voyage, accomplir leur rite. Il prie aussi pour tous ceux qui pourront leur faciliter le départ et le séjour aux lieux saints.
l Enfin, le Cosim qui ne saurait rester indifférent à une question d'une telle gravité, veillera, avec la plus grande attention, à éviter que de telles situations prospèrent.
Pour le Cosim
Le Patriote
Frédérick Madore
