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Titre
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La fête de la Tabaski, demain : tout ce qu'il faut savoir
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Date
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10 février 2003
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DescriptionAI
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Le texte décrit la célébration de la Tabaski (Aïd el Kébir) le mardi 11 février 2003, confirmée par le Conseil supérieur des imams. Cette fête musulmane majeure inclut des prières matinales et l'immolation rituelle d'animaux, un acte de piété. L'imam Benogo Ba Kanté précise les règles du sacrifice : types et âges des bêtes éligibles (mouton, cabri, bœuf, chameau, sans handicap), le partage obligatoire de la viande en trois parts (famille, démunis, voisins), et l'interdiction formelle de s'endetter pour l'achat de l'animal, tout en permettant le sacrifice jusqu'à deux jours après la date principale.
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nombre de pages
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1
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Identifiant
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iwac-article-0011214
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Droits
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contenu
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La fête de la Tabaski, demain
Tout ce qu'il faut savoir
La communauté musulmane célèbre demain mardi 11 février, la fête de la Tabaski ou Aïd el Kébir. A quelques heures de ce rendez-vous religieux, l'imam Benogo Ba Kanté, de l'association musulmane Karidjatou El Koubra, nous révèle les interdits et les prescriptions de cette tradition plus que millénaire.
C'est demain mardi 11 février, la fête de la Tabaski ou l'Aïd El Kebir. La date a été confirmée jeudi dernier, dans une déclaration par le Conseil supérieur des imams (Cosim). «Le 1er jour du mois lunaire (Zul Hadj) étant le dimanche 2 février, par conséquent, la fête de la Tabaski ou l'Aïd El Kébir (correspondant au 10e jour du Zul Hadj) sera célébrée, inchallah, le mardi 11 février 2003», a indiqué le porte-parole du Cosim, l'Imam Idriss Koudouss. Ainsi demain, dès les premières heures du jour, toutes les mosquées et espaces retenus seront pris d'assaut par les fidèles musulmans pour les deux rackats rituels de l'Aïr El Kébir. L'occasion sera donnée aux guides religieux, dans leur sermon, d'adresser des prières pour le retour de la paix en Côte d'Ivoire. Le tout couronné par l'immolation des bêtes, en guise de «rappel à Ismaël, à l'unique fils d'Abraham». Cette étape est d'importance capitale. Comme le prescrit la Sourate 108 verset 3 du Coran : «Nous t'avons certes accordé l'abondance. Accompli la Sàlât pour ton seigneur et sacrifice, la récompense céleste sera à la hauteur du degré de piété du musulman». Tel que annoncé dans la Sourate 22 verset 37. «Ni leurs chairs, ni leur sang n'attendront. Allah, mais ce qui l'attend de notre part, c'est la piété. Ainsi, vous les a-t-il assujettis afin que vous proclamiez la grandeur d'Allah, pour vous avoir sur le droit chemin. Et annoncer la bonne nouvelle aux bienfaisants». Toutefois, prévient l'imam Benogo Ba Kanté, président de l'association musulmane Karidjatou El Koubra des interdits et prescriptions entourent l'épreuve d'immolation. En effet, selon l'imam Kanté, 4 races de bête sont immolables. Le mouton du sacrifice doit être âgé de 8 à 10 mois, le cabri dans sa 2e année, le boeuf d'au moins 4 ans et le chameau âgé de 6 ans. «Les bêtes doivent être sans handicaps. Une seule personne peut immoler plusieurs bêtes. Une à 7 personnes peuvent s'associer pour acheter un boeuf ou un chameau de sacrifice», indique le guide religieux.
La viande de sacrifice, selon la tradition ne peut être vendue. Elle doit être partagée en trois parties; une pour la famille, la seconde partie pour les démunis et la dernière pour les voisins, fussent-ils non musulmans. Toutefois, prévient l'imam Kanté : «Il est formellement interdit de s'endetter pour payer l'animal de sacrifice. Quand on n'a pas les moyens, on s'abstient. Les sacrifices peuvent se faire jusqu'à deux jours après la Tabaski (jusqu'au 12e jour du Zul Hadj)», explique-t-il.
Les fidèles musulmans sacrifieront aux rituels de l'immolation demain, lors de la fête de la Tabaski.
Le Jour
Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires islamiques
Côte d'Ivoire
Frédérick Madore
