Article
Présidentielle 2010 : Checik Boikary Fofana, Idriss Koudouss, Honoré Guié... préparent un grand coup
- Titre
- Présidentielle 2010 : Checik Boikary Fofana, Idriss Koudouss, Honoré Guié... préparent un grand coup
- Type
- Article de presse
- Editeur
-
Le Jour Plus
- Date
- 21 octobre 2010
- DescriptionAI
- En prévision de l'élection présidentielle de 2010 en Côte d'Ivoire, les principaux guides religieux (musulmans, catholiques, méthodistes) et des organisations de la société civile ont mis en place un comité de veille et de médiation. Ce comité vise à suivre le processus électoral, gérer les conflits potentiels pendant et après le scrutin, et ainsi assurer une sortie de crise pacifique pour le pays.
- nombre de pages
- 1
- Sujet
- Aboubacar Fofana
- Idriss Koudouss Koné
- Honoré Guié
- Djiguiba Cissé
- Conseil National Islamique
- Élections
- Conflit
- Médiation
- Crise
- Paix
- Langue
- Français
- Contributeur
-
Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0011157
- contenu
-
Présidentielle 2010
**Cheick Boikary Fofana, Idriss Koudouss, Honoré Guié... préparent un grand coup**
**Les principaux guides religieux et des organisations de la société civile ont mis en place hier à Abidjan, un comité de veille et de médiation pour la période de l’élection présidentielle. Objectif : suivre le déroulement des élections et intervenir en cas d’apparition de conflits ouverts susceptibles de perturber le processus électoral en cours.**
Imam Koudouss: « C’est l’après élection qui est difficile».
Le Cheick Aboubacar Fofana, l’imam Idriss Koudouss, les guides religieux méthodistes, catholiques, la communauté Saint’Egidio d’une part et de l’autre les organisations de la société civile que sont le Gerdddes-ci, le Wanep-ci, la Lidho, la Aid Afrique, la convention de la société civile ivoirienne, le Wildaf et le Repsfeco ont décidé de prendre leurs responsabilités dans le processus de sortie de crise en Côte d’Ivoire. Pour ce faire, après deux jours de travaux dans les locaux de la communauté Saint’Egidio de Treichville, les éminents guides religieux et leaders de la société civile dont Honoré Guié, sous la houlette du Réseau ouest africain pour l’édification de la paix (Wanep-ci) ont décidé de mettre en place un comité de veille et de médiation pour la période de l’élection présidentielle. Afin de suivre le déroulement des élections et intervenir en cas d’apparition de conflits ouverts susceptibles de perturber le processus électoral en cours. « L’objectif de ce comité est de gérer les conflits qui surviendraient pendant la campagne électorale, au cours du scrutin et après les résultats des élections », a indiqué pour sa part le président du conseil d’administration du Wanep-ci, Koné Ambroise. Pour le représentant des méthodistes, il s’agit « pour les religieux d’apporter leur contribution à l’édification de la paix en Côte d’Ivoire ».
Quant à l’Imam Cissé Djiguiba, représentant le Cheick Boikary Fofana, il ajoutera : « Ce n’est pas une rencontre de trop. Mieux vaut prévenir que guérir. Nous voulons que le bateau ivoire sorte indemne de ces élections sans trop d’inquiétudes », a-t-il indiqué.
Le président du conseil national islamique (Cni) et porte-parole du groupe de Washington pour la paix en Côte d’Ivoire, l’imam Idriss Koudouss a rendu un vibrant hommage à la communauté Saint’Egidio pour « ses actions discrètes en faveur de la paix en Côte d’Ivoire ». Aussi, est-il revenu sur l’importance de la paix pour les religieux. Et pour la période que traverse le pays. « C’est l’après élection qui est difficile. Sinon les élections en elles-mêmes sont faciles. Notre mission de médiation s’arrêtera si la paix s’instaure après les élections », a indiqué le guide religieux.
De même, il a lancé un appel à l’apaisement à l’endroit de la presse : « 50 % de la paix c’est la presse. Nous invitons à une presse nationale de paix, qui construit et conseille la Côte d’Ivoire pour une sortie de crise apaisée », a exhorté en substance l’Imam.
Le principe de la mise en place de ce comité de veille est parti selon les premiers responsables du constat que malheureusement en Afrique, les échéances électorales constituent des périodes de

