Bouaké / Contentieux post électoral : les religieux invitent Gbagbo à céder le pouvoir
- Titre
- Bouaké / Contentieux post électoral : les religieux invitent Gbagbo à céder le pouvoir
- Type
- Article de presse
- Créateur
- Didier Virus Kouadio
- Editeur
-
Le Jour Plus
- Date
- 31 décembre 2010
- DescriptionAI
- Le texte décrit le contentieux post-électoral en Côte d'Ivoire depuis novembre 2010, marqué par un bicéphalisme et des violences. Les ONG World Family et Chrémus, depuis Bouaké, exhortent Laurent Gbagbo à céder le pouvoir, reconnaissant la certification de l'ONU et critiquant sa manipulation de l'opinion. Elles le mettent en garde contre les conséquences s'il ne se conforme pas aux résultats.
- nombre de pages
- 1
- Sujet
- Laurent Gbagbo
- Henri Konan Bédié
- Organisation des Nations Unies
- Élections
- Politique
- Conflit
- Gouvernement
- Violence
- Langue
- Français
- Contributeur
-
Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0011130
- Droits
-
- contenu
-
Bouaké / Contentieux post électoral
Les religieux invitent Gbagbo à céder le pouvoir
Depuis le 28 novembre 2010, la Côte d'Ivoire vit un contentieux post électoral qui se matérialise par un bicéphalisme au sommet de l'Etat. Cette situation a pour conséquence d'engendrer au sud des déclarations éhontées, dénuées de toute considération morale, des enlèvements, des assassinats et violences multiformes dont l'attaque d'édifices religieux (mosquées) par des militaires. Face à ces graves dérives, les ONG World Family et Chrémus ont animé un point de presse, mardi dernier à son siège de Bouaké-Air France pour apporter leur contribution au processus de normalisation de la vie sociale. Au nom du devoir de vérité, ces deux ONG respectivement humanitaire, et pro chrétien et musulman, ont admis la certification de l'ONU par leur porte parole Coulibaly Brahima.
C'est pourquoi, elles ont invité « Monsieur Laurent Gbagbo à faire fi de sa peur compréhensible de l'après titre de président et à accepter de rendre le palais conformément à la conviction profonde qu'il a perdu les élections selon les règles établies d'un commun accord. Monsieur Bédié l'a accepté au premier tour, c'est maintenant à lui de l'accepter humblement et faire courageusement face comme chaque citoyen à ce que Dieu lui réserve car en réalité, nul n'échappe à son destin ».
Aussi, ont-elles déploré la manipulation de l'opinion nationale et internationale par le président sortant dans le faux débat de l'opposition de la constitution à la certification. « Fadaises car en réalité, chacun savait l'existence de la constitution avant de juger de la nécessité d'une certification », a-t-il dénoncé avant de donner leur avis sur la probable utilisation de la force pour faire quitter Gbagbo du pouvoir.
« Que Laurent Gbagbo laisse le pouvoir pendant qu'il est encore temps, sinon en lieu et place de la force internationale, il devra plus craindre la force de Dieu », ont-ils indiqué.
DIDIER VIRUS KOUADIO
Correspondant régional
