Article
Imam Kéita Assoumana, recteur de l'ONG Centre Islamique Aç Habul Kahaf et imam de la mosquée Maoula : "Voici nos ambitions pour la communauté musulmane"
- Titre
- Imam Kéita Assoumana, recteur de l'ONG Centre Islamique Aç Habul Kahaf et imam de la mosquée Maoula : "Voici nos ambitions pour la communauté musulmane"
- Type
- Article de presse
- Créateur
- Abou Traoré
- Editeur
-
Le Jour Plus
- Date
- 26 septembre 2009
- DescriptionAI
- L'Imam Kéita Assoumana, recteur de l'ONG Centre Islamique Aç Habul Kahaf, détaille les ambitions de son organisation : répondre aux attentes socio-éducatives et culturelles de la communauté musulmane et de la population ivoirienne, face à la paupérisation et au manque d'infrastructures. L'ONG, qui s'appuie sur une équipe jeune et diplômée ainsi que sur des dons et des infrastructures existantes (mosquée, centre médico-sanitaire, bibliothèque), sollicite un soutien pour l'extension de ses services, notamment la construction d'une maternité, d'une bibliothèque moderne et l'acquisition d'un terrain de deux hectares pour un complexe social.
- nombre de pages
- 1
- Couverture spatiale
-
Côte d'Ivoire
- Langue
- Français
- Contributeur
-
Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0010979
- contenu
-
Imam Kéita Assoumana, recteur de l’ONG Centre Islamique Aç Habul Kahaf et imam de la mosquée Maoula :
« Voici nos ambitions pour la communauté musulmane »
Imam, suite à votre reconnaissance par les autorités communales et ministérielles, pouvez-vous nous dire les ambitions de votre ONG ?
Après l'obtention d'un terrain octroyé par la famille Maoula pour la construction d'une mosquée en 1996, les fidèles, par leur affluence, ont rendu exiguë et étroite la mosquée. Aussi, la paupérisation avait atteint cette communauté de sorte que le bien être social et l'épanouissement dont elle devrait bénéficier était un luxe à leurs yeux. C'est ainsi que, nous, dirigeants de cette mosquée avions pris notre bâton de pèlerin pour répondre aux attentes sociales, éducatives et culturelles de notre communauté. C'est ce qui explique la création, en 2001, d'un centre dénommé Centre Islamique Ac Habul Kahaf. L'aboutissement de tels objectifs ne peut, selon nous, être atteint en restant au stade d'une simple association. Comme le dit la maxime, aux grands maux il faut de grandes solutions. Nous estimons qu'en s'érigeant en ONG, nous pourrons avoir plus d'audience tant interne qu'externe pour parvenir à nos buts. Les ambitions donc de cette ONG sont des réponses aux attentes socio-éducatives et culturelles de la population en générale, et particulièrement de la communauté musulmane.
De quelles ressources disposez-vous pour justement atteindre ces objectifs nobles ?
Nous disposons d'abord du plus important des ressources à savoir les ressources humaines. En effet, notre équipe de gestion se particularise par sa jeunesse diplômée, dotée du sens de la responsabilité, du savoir faire ainsi que de son dynamisme. Cette équipe n'est pas homogène car c'est la réunion de ceux qui ont fait des études supérieures académiques et ceux des écoles supérieures islamiques. Ensuite, il y a les ressources financières. Il faut dire que l'ONG vit essentiellement des quêtes du vendredi, des dons, legs et autre soutien de certains particuliers. Enfin, nos infrastructures sont nos ressources matérielles. L'ONG CIAK dispose d'une mosquée, d'une salle de formation, d'une bibliothèque et d'un centre medio-sanitaire. Elle entretien des rapports avec certaines structures et organisations de la place.
Quel appel pouvez-vous lancer ?
Nous lançons un appel solennel à la population Ivoirienne et plus singulièrement à la communauté musulmane, sans oublier les institutions, organisations et structures étrangères pour nous aider à réaliser nos ambitions sociales, éducatives, culturelles et cultuelles par l'extension de notre modeste infrastructure sanitaire, à la construction d'une maternité moderne, d'une bibliothèque répondant aux exigences de la formation académique et religieuse, l'équipement bureautique de notre administration et la bibliothèque, bref la construction d'un complexe regroupant des biens et équipements pour le bien être social de nos populations. Relativement au complexe, nous avions eu la proposition d'achat d'un terrain de deux(2) hectares qui doit nous coûter douze (12) millions de francs CFA. A cet effet donc, nous sollicitons toutes les bonnes volontés et généreuses âmes afin que nous arrivions à acheter cet espace.
Propos recueillis par
ABOU TRAORÉ
