Article
Fête de Tabaski ou l'Aïd El Kébir : la tradition sacrifiée à Parakou
- Titre
- Fête de Tabaski ou l'Aïd El Kébir : la tradition sacrifiée à Parakou
- Créateur
- Maurille Gnassounou
- Editeur
- La Nation
- Date
- 18 novembre 2010
- Résumé
- Fortement recommandé à tout musulman, le sacrifice du mouton qui est l’essence même de l’Aïd El Kébir, une continuité de l’acte exécuté par le prophète Abraham en guise de soumission à Allah le Tout Puissant, n’est pas une obligation imposée aux fidèles qui n’en ont pas les moyens. Mais étant donné que chaque poil d’un bélier immolé est porteur d’une bénédiction et que le moment venu, c’est le même animal qui se présentera à celui qui l’aura sacrifié, pour assurer son transport au paradis, on comprend alors l’obsession des uns et des autres à s’en procurer au moins un, quel que soit son prix. Les fidèles musulmans de la cité des Kobourou, conscients de ces réalités, n’ont pas voulu être du reste.
- Page(s)
- 7
- Couverture spatiale
- Parakou
- Détenteur des droits
- La Nation
- Langue
- Français
- Source
- La Nation
- Identifiant
- iwac-article-0003424
- contenu
-
Fortement recommandé à tout musulman, le sacrifice du mouton qui est l’essence même de l’Aïd El Kébir, une continuité de l’acte exécuté par le prophète Abraham en guise de soumission à Allah le Tout Puissant, n’est pas une obligation imposée aux fidèles qui n’en ont pas les moyens. Mais étant donné que chaque poil d’un bélier immolé est porteur d’une bénédiction et que le moment venu, c’est le même animal qui se présentera à celui qui l’aura sacrifié, pour assurer son transport au paradis, on comprend alors l’obsession des uns et des autres à s’en procurer au moins un, quel que soit son prix. Les fidèles musulmans de la cité des Kobourou, conscients de ces réalités, n’ont pas voulu être du reste.
Parés de leurs atouts de fête, ils ont pris d’assaut les places Idi de Zongo, de l'OCBN et du CARDER. Avec à leurs côtés, les autorités politico-administratives de la préfecture et de la commune, ils ont loué et invoqué le Tout Puissant, puis suivi les sermons des imams qui dans leur ensemble, ont prié pour la sauvegarde de la paix au Bénin. Les imams ont demandé au Seigneur d’accorder sa grâce au peuple béninois et à ses dirigeants.
C’est après la formalité du sacrifice d’un bélier par l’imam sur les différents lieux de prières en signe d’autorisation, que les fidèles, de retour chez eux, ont procédé à leur tour à l’acte de l’immolation. Pour se faire pardonner leurs péchés, tous ont pris le soin, selon les recommandations, de ne pas perdre de vue le premier jaillissement de sang de la gorge des animaux sacrifiés.
Après avoir fait montre de leur sens du partage et de la solidarité en fonction de l’embonpoint de l’animal qu’ils ont tué, chacun d’eux a fêté à sa manière chez lui, en mangeant et en buvant licite.
Les festivités se sont poursuivies, à travers des manifestations de réjouissance dans la ville, des visites aux parents et aux amis.
Fait partie de Fête de Tabaski ou l'Aïd El Kébir : la tradition sacrifiée à Parakou