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Titre
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Tabaski / Abattoir de Port Bouët : le mouton vendu à un prix record de 600 000 FCFA
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Date
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24 novembre 2009
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DescriptionAI
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À l'approche de la fête de la Tabaski, le prix du mouton atteint des sommets en Côte d'Ivoire, avec un prix record de 600 000 F CFA, le rendant plus cher que le bœuf. À l'abattoir de Port Bouët, malgré une forte présence sécuritaire, l'affluence des clients est faible à quelques jours de la célébration, les Ivoiriens ayant l'habitude d'attendre la veille. Seule la moitié des 600 000 têtes de moutons attendues a été livrée, et les prix varient généralement entre 75 000 et 600 000 F CFA selon la qualité de l'animal.
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pages
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1
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6
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nombre de pages
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2
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Identifiant
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iwac-article-0011004
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Droits
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contenu
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Fête de la tabaski
Le mouton plus cher que le bœuf
● Un prix record de 800 000 F CFA
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Tabaski / Abattoir de Port Bouët
**Le mouton vendu à un prix record de 600 000 F CFA**
**A trois jours de la fête Tabaski, le prix du mouton grimpe vertigineusement.**
Lundi 23 novembre. Il est 10 heures 45 minutes. Le taxi qui nous conduit au bureau de la Confédération des fédérations nationales de la filière bétail et viande des pays de l'Union économique monétaire ouest africain (COFENABVIPAM/UEMOA), sis dans la Commune de Port-Bouët est prié par les forces de l'ordre d'éviter la voie à droite des feux tricolores. En face de l'hôpital général de ladite commune.
Le chauffeur s'exécute. A peine le pied mis à terre, je découvre un remue-ménage provoqué par le débarquement de camions remplis de moutons sur le site de l'abattoir.
Précisément au parc à bétail. On balance les bêtes une à une sur le terre-plein. Apeurées, les bêtes se regroupent. Sous les coups de bâton des bouviers, elles s'immobilisent. Des policiers présents en grand nombre sur le site du parc à bétail observent attentivement la scène.
Une présence dissuasive qui rassure les revendeurs de bêtes. « La police ne nous dérange pas. Bien au contraire. Les éléments que vous voyez rassurent les clients qui vont venir sur le site pour faire leur achat. Leur présence fait aussi fuir les petits voleurs qui profitent toujours de ces types d'affluence pour opérer », explique M. Sanogo Amadou, revendeur de moutons depuis 1987.
En notre présence, une quarantaine de camions ont déchargé leurs contenus. Cette année, la sécurité semble être le point fort de l'organisation. Des hommes et des femmes en treillis sont nombreux sur le parc. Une présence bien rassurante.
**PAS ENCORE LA GRANDE AFFLUENCE**
Les clients se comptent au bout des doigts. Les musulmans ne se bousculent pas encore pour l'achat du mouton. Cela est essentiellement dû au comportement qui est reconnu aux Ivoiriens. « Les Ivoiriens aiment attendre la veille de la fête pour faire leurs achats », a clamé Yéo Coulibaly, cadre dans une société de la place rencontré, hier au parc à bétail. Peut-être que la non affluence de ce début de semaine est due à cette habitude qu'ont les uns et les autres à attendre le dernier moment pour effectuer leurs achats. Toujours est-il les moutons arrivent à compte goutte. Sur 600 000 têtes attendues en Côte d'Ivoire avant le jeudi 26 novembre prochain pour la fête de Tabaski, « la moitié (ndlr : 300 000 têtes) nous est déjà livrée », a soutenu le syndicaliste Koné Lociné que nous avons rencontré dans les locaux de la confédération. A l'allure où les livraisons journalières sont faites à l'abattoir de Port-Bouët, il sera pénible d'atteindre ce chiffre de 600 000 têtes en trois jours ; à raison de 30 à 40 véhicules par jour. Un camion peut transporter 250 à 300 moutons par voyage.
**UN MOUTON VENDU À PRIX RECORD DE 600 000 F CFA**
Dans les 650 enclos du parc à bétail aménagé pour la circonstance, on trouve les moutons entassés dans un périmètre de 35 sur 40 mètres. On y perçoit toutes les catégories. Du plus petit au plus gros. Les grands et dodus sont hors classe. « On en trouve rarement. Ce sont des moutons de qualité. Hauts sur pattes, ils sont rembourrés. Elevés dans les conditions spéciales, bien nourris matin, midi et soir, le mouton de qualité est suivi personnellement, voire médicalement par le berger », précise M. Mamadi Ouédraogo, éleveur-vendeur.
Qui poursuit pour indiquer : « C'est pourquoi son prix est élevé. Il atteint 600 000 francs CFA ». Pendant qu'il explique cela, il nous présente ces gros moutons qui font pâlir d'envie à tout visiteur du parc à bétail. « Pour le sacrifice à Dieu, on peut se saigner pour l'acheter. Et on doit le faire à la mesure de nos moyens et sans hésiter », soutient dame Salimata Coulibaly, rencontrée à l'abattoir, cherchant à s'acheter son mouton. En gros, les prix du mouton varient cette année entre 75.000f et 125.000fcfa. Ces coûts sont fonction des grosseurs et de l'embonpoint de chaque bête. Les moutons courts sur pattes, se marchandent entre 75 000f à 125 000 francs CFA. Quant aux hauts sur pattes, la fourchette d'achat est entre 150 000 à 300 000 francs CFA. A la découverte de cette réalité sur le prix du mouton, un client n'a pas manqué de s'écrier : « On nous dit pourtant à la télévision que le mouton coûte entre 50 000 à 60 000 francs CFA. Je suis en train de me rendre désagréablement compte que c'est faux. »
Les clients se comptent au bout des doigts
FULBERT BILE
Le Jour Plus
Frédérick Madore
