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Fête de Tabaski ou l'Aïd El Kébir : soumission et partage prêchés à Cotonou
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- Titre
- Fête de Tabaski ou l'Aïd El Kébir : soumission et partage prêchés à Cotonou
- Créateur
- Désiré C. Vigan
- Editeur
- La Nation
- Date
- 18 novembre 2010
- Résumé
- Des musulmans de la ville de Cotonou ont participé, nombreux mardi 16 novembre dernier à la place Idi à Akpakpa, à la prière de la fête de Tabaski.
- Page(s)
- 1
- 7
- Sujet
- Ibrahim Ousmane
- Jules Honorat Hessou
- Khutba
- Office de Radiodiffusion et Télévision du Bénin
- Moudjaïdou Soumanou
- Couverture spatiale
- Cotonou
- Détenteur des droits
- La Nation
- Langue
- Français
- Source
- La Nation
- Identifiant
- iwac-article-0003423
- contenu
-
Des musulmans de la ville de Cotonou ont participé, nombreux mardi 16 novembre dernier à la place Idi à Akpakpa, à la prière de la fête de Tabaski.
Soumission et partage», «telles sont les valeurs morales autour desquelles la prêche de l’édition 2010 de la fête de Tabaski s’est déroulée à la place Idi d’Akpakpa, L'imam Ibrahim Ousmane « invite tout le peuple béninois à prendre conscience de sa situation actuelle et à se soumettre à Dieu ». Il rappelle que la vie est un faisceau d’intérêts où chaque homme lutte pour arracher ou préserver les siens. « Dieu est d’ailleurs contre ceux qui croisent les bras. », proclame l’imam qui s’est empressé d’ajouter qu’un homme n’obtient que ce qui lui est destiné par la providence. « Personne ne peut rien contre la volonté de Dieu », conclut Ibrahim Ousmane. L’imam et les fidèles venus en nombre malgré l’inondation de l’arrière cour de la place remercient Allah de la grâce de vivre une fois encore la Tabaski. Les felicitations et autres civilités s'échangent entre les fidèles d'une part, et l'imam d’autre part. L’instant d’après, Ibrahim Ousmane descend du podium, se saisit d’un couteau, prononce quelques mots sacrés, immole un bélier à longues cornes, ligoté par trois de ses pattes, déposé au bord d’un petit trou rempli au tiers de sa profondeur. Le sang gicle de la gorge de l’animal, l’imam pointe vers le ciel le couteau maculé de sang et prononce à nouveau quelques mots. Le reste des fidèles encore sur place répond en choeur, à leur tour, le doigt pointé vers le ciel. « Le sang du bélier est ainsi échangé contre le sang humain et nos âmes », explique l’imam. Il fait ainsi allusion à la substitution de Ismaël par un bélier. Ce fils que son géniteur Ibrahim devrait immoler en respect de la promesse faite à Dieu.
La pratique aussi vieille que la religion va se perpétuer dans les domiciles. La viande de chaque mouton immolé doit être distribuée entre voisins et autres nécessiteux. Outre la matérialisation du concept de partage, ce geste, selon l’ancien ministre Soumanou Moudjaïdou traduit le respect des enfants vis-à-vis de leurs parents, le respect de la parole donnée, la foi en Dieu...
Quant au préfet des départements de l’Atlantique et du Littoral, Jules Honorat Hessou, il a indiqué que la Tabaski est une fête de fraternité entre toutes les communautés béninoises.
A chaque Tabaski, sa tentative de vol
Dans les rangs des fidèles venus prier hier sur la place Idi à Akpakpa, se trouvait un indélicat. Appareil photographique au cou, la trentaine environ, le sieur profite de l’instant d’immolation du bélier que personne ne voulait se faire conter pour commettre son forfait. Il venait de réussir l’exploit de soustraire de l’ours de la camera de l’équipe de reportage de l’ORTB les deux téléphones portables du reporter Wahab Ali Kpara. Ce dernier croyait y dissimuler ses bijoux de GSM. Mais c’était sans compter avec la vigilance du cadreur de l’équipe de reportage. Il surprend le photographe encore affairé autour de l’ours de la camera. Un chargeur en main et l’un des portables dérobés sonnant dans l’une de ses poches. Emile Lougbégnon reconnaît la sonnerie du portable de son coéquipier de reportage. Interpellé, le photographe tente de mettre maladroitement le forfait sur le compte d’un fidèle musulman qu’il n'a pas réussi non plus à identifier. Le cadreur hèle les agents de sécurité. L’indélicat nie les faits, les portables étant déjà repris par Emile Lougbégnon.
A la Tabaski de 2009, ce fut un ancien ministre des Finances qui avait failli se faire dérober une enveloppe de billets de banque. N’eût été sa propre vigilance...
C’est à croire que les indélicats sont à l'affût à chaque édition de la Tabaski.
D. V.