Article
Les politiques exhortés à la tolérance à Cotonou
- Titre
- Les politiques exhortés à la tolérance à Cotonou
- Créateur
- Désiré C. Vigan
- Editeur
- La Nation
- Date
- 30 novembre 2009
- Résumé
- Prières et immolation étaient, vendredi 27 novembre dernier, au menu de la célébration de la fête de l’Aïd el-kébir ou Tabaski, à la place « Idi » d’Akpakpa à Cotonou. A l’occasion, l’imam Ousmane Aboubakar a prié pour la paix au Bénin et exhorté les fidèles à s’inspirer de la vie du prophète Ibrahim et son fils Ismaël.
- Page(s)
- 10
- Sujet
- Aïd al-Adha (Tabaski)
- Moussa Okanla
- Ousmane Aboubakar
- Paix
- Prière
- Soulé Mana Lawani
- Moudjaïdou Soumanou
- Union Islamique du Bénin
- Couverture spatiale
- Cotonou
- Détenteur des droits
- La Nation
- Langue
- Français
- Source
- La Nation
- Identifiant
- iwac-article-0003415
- contenu
-
Prières et immolation étaient, vendredi 27 novembre dernier, au menu de la célébration de la fête de l’Aïd el-kébir ou Tabaski, à la place « Idi » d’Akpakpa à Cotonou. A l’occasion, l’imam Ousmane Aboubakar a prié pour la paix au Bénin et exhorté les fidèles à s’inspirer de la vie du prophète Ibrahim et son fils Ismaël.
« Dieu n’a pas besoin du sang ni de la viande, mais de votre foi. Que la foi ne soit pas un habit que l’on porte et enlève à volonté. » Tel était l’essentiel du message délivré par l’imam de la mosquée centrale dé Cotonou, El-Hadj Ousmane Aboubakar. L’imam se fondant sur la sourate Kaoushar, a enseigné aux fidèles que le meilleur des sacrifices qui plaît à Dieu est la soumission de la part des adultes et l’obéissance et la docilité chez les enfants. A l’endroit des centaines de musulmans venus l’écouter, le célébrant a prêché pour une foi sans répit, l’observance des lois divines et la dévotion à Dieu en tout lieu et en tout temps.
El-Hadj Ousmane Aboubakar qui est également président de l’Union islamique du Bénin (UIB) du département de l’Atlantique et du Littoral, a rappelé que le croyant ne doit pas craindre la mort. Il faisait ainsi allusion au prophète Ibrahim qui reçut en songe le message divin d’immoler son fils Ismaël à Allah. Et, bien que Ismaël soit son unique fils engendré à 80 ans, Ibrahim était sur le point de l’immoler quand Allah fit remplacer Ismaël par un bélier la fête de mouton de cette année, selon l’imam, était un signe d’abondance de grâce parce qu’elle a coïncidé avec un vendredi qui est d’ordinaire, jour de prêche islamique. A cet effet, les fidèles musulmans ont bénéficié de deux cultes dans la même journée du 27 novembre dernier.
Concernant le pays tout entier le président de l’UIB/Atlantique-Littoral, sensible à la convulsion politique ambiante, a invité les différents acteurs à la tolérance et à la patience. Au Seigneur, il a demandé la paix et l’amour pour le Bénin. L'immolation d’un bélier cornu, en présence des anciens ministres Soulé Mana Lawani, Moussa Okanla et Soumanou Moudjaïdou, mit fin à cette célébration.
Chaque musulman nanti était invité à immoler un bélier chez lui avant ce jour lundi 30 novembre. La tradition musulmane enseigne de répartir la viande en trois parties : la première pour la famille, la deuxième destinée à l’aumône et la dernière pour les amis.
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