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Titre
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Hadj 2011 / La Fédération Ivoirienne pour l'Organisation du pèlerinage à la Mecque avoue : "C'est Ado qui a sauvé le hadj 2011"
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Date
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11 janvier 2012
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DescriptionAI
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L'édition 2011 du Hadj en Côte d'Ivoire a été marquée par de nombreux manquements organisationnels, nécessitant l'intervention du chef de l'État pour être sauvée. La Fédération ivoirienne pour l'organisation du pèlerinage à la Mecque (Fipem) a interpellé l'État, exigeant un bilan transparent, dénonçant l'exclusion de certaines structures et l'ingérence étatique dans les affaires religieuses. La Fipem a plaidé pour la professionnalisation et la libéralisation de l'organisation du pèlerinage, avec un rôle de régulateur pour l'État, et a exigé une planification claire et inclusive pour le Hadj 2012.
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pages
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6
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nombre de pages
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1
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Identifiant
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iwac-article-0010886
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Droits
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contenu
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Hadj 2011/ la Fédération ivoirienne pour l’organisation du pèlerinage à la Mecque avoue
« C’est Ado qui a sauvé le hadj 2011 »
L'édition 2011 du hadj a connu divers manquements dans son organisation. Mieux, elle a été sauvée in extremis par le chef de l'Etat. Fort de cela, la Fédération ivoirienne pour l'organisation du pèlerinage à la Mecque (Fipem) était face à la presse, hier pour interpeller l'Etat sur sa vision de l'organisation professionnalisée du pèlerinage de la Mecque.
L’imam Dosso en compagnie du président du Fipem, Ibrahim Diallo
Quel est le coût réel du hadj par pèlerin ? A combien s'élèvent la subvention de l'Etat et la participation des pèlerins ? Pourquoi le voyage a-t-il commencé par la Mecque cette année 2011, contrairement aux autres années où c'était à Médine ? Des pèlerins n'auraient pas pu formuler l'intention de leur petit pèlerinage, parce qu'aucun encadreur religieux n'était dans leur avion d'Abidjan à Djeddah dont l'équipage ne saurait rien de la Mikkat (lieu de sacralisation du pèlerin) ? Autant de questions soulevées hier par les premiers responsables de la fédération Ivoirienne pour l'organisation du pèlerinage à la Mecque (Fipem), les imams Dosso Mamadou, Hamadou Berthé et Ibrahim Diallo, au cours d'une conférence. Et dont ils exigent des réponses au niveau du commissariat du hadj dans le cadre d'un bilan. Pour les conférenciers, des signes sont apparus à l'opinion avant et pendant et après le hadj 2011, comme des indicateurs de recul d'une vingtaine d'années dans la qualité de l'organisation du pèlerinage par les ivoiriens. « Au moment où le hadj 2011 est terminé, la communauté nationale est en droit d'attendre un bilan. Les remous sociaux du départ et du retour n'ont laissé personne indifférent. Au delà des bruits de radios, de télévision et d'articles de journaux, que ceux et celles qui ont organisé le hadj 2011 au nom de l'Etat de Côte d'Ivoire soient courageux et responsables pour faire le bilan de leurs actions en face de la nation », ont plaidé les conférenciers. En attendant, les imams Dosso, Berthé ont dénoncé l'exclusion de certaines structures dans l'organisation du hadj.
« La Fipem trouve inacceptable que la croyance qui relève de l’opinion privée de chacun devienne une affaire que l'Etat laïque gère avec des amis et parents des agents et cadres choisis par l'administration publique ivoirienne. C'est une attitude contraire aux principes de la Charte d'Ethique du gouvernement signée par tous les ministres de la république laïque de Côte d'Ivoire. L'Etat ne doit pas s'immiscer dans les affaires de la communauté mais plutôt rester le régulateur. Qu'il prenne ses responsabilités de manière objective et impartiale », persistent et signent les imams. Qui ont rendu un vibrant hommage au chef de l'Etat pour ses efforts dans la réussite du hadj 2011. « Il a offert l'habit de sacralisation aux hommes, les valises aux pèlerins. Et s'il n'avait pas été là, le hadj 2011 serait un échec comme en 2006 ». Pour la prochaine édition édition ; la Fipem est catégorique. « Au préalable, il faut qu'avant la fin du mois de janvier 2012, l'Etat de Côte d'Ivoire précise le type d'organisation pour le hadj 2012, en concertation avec toutes les structures organisatrices du pèlerinage musulman, sans exclusion. A l'occasion, la Fipem a levé un coin de voile sur son projet de professionnalisation du pèlerinage. Ce projet prévoit que les activités organisationnelles soient intégrées, interdépendantes et exécutées par des structures permanentes animées par des professionnels. « Que l'organisation du hadj se fasse par des structures agréées par l'Etat. Celui-ci doit en assumer la régulation. Cette régulation baserait son suivi et son contrôle sur un cahier de charges consensuel et un fonds géré par une régie étatique », proposent les guides religieux. Qui plaident pour la libéralisation de l'organisation du hadj. « Nous attendons d'organiser le hadj à titre privé. Nous avons la capacité et les hommes qui ont l'expérience pour cela », ont conclu les conférenciers.
ABOU TRAORÉ
Le Jour Plus
Frédérick Madore
