Article
Abdul Quyyom Pasha, Amir et missionnaire en Chef de la mission Islamique Ahmadiyya Côte d'Ivoire : "Nous condamnons fermement les agissements de Boko Haram"
- Titre
- Abdul Quyyom Pasha, Amir et missionnaire en Chef de la mission Islamique Ahmadiyya Côte d'Ivoire : "Nous condamnons fermement les agissements de Boko Haram"
- Type
- Article de presse
- Créateur
- Aimé Aka
- Editeur
-
Le Jour Plus
- Date
- 3 février 2012
- DescriptionAI
- Abdul Quyyom Pasha, Amir de la mission Islamique Ahmadiyya Côte d’Ivoire, condamne fermement les agissements de Boko Haram, affirmant que ces actes criminels ne sont pas représentatifs de l'Islam. Il précise que la communauté Ahmadiyya se distingue par la reconnaissance de Hazrat Mirza Ghulman Ahmad comme le Messie promis et qu'elle subit des persécutions en Indonésie et au Pakistan, mais pas en Afrique. La mission s'engage activement dans la promotion de la paix et de la réconciliation en Côte d'Ivoire, organisant des conférences et des caravanes de sensibilisation.
- nombre de pages
- 1
- Sujet
- Abdul Quyyom Pasha
- Mahomet
- Boko Haram
- Réconciliation
- Paix
- Extrémisme
- Fondamentalisme islamique
- Christianisme
- Économie
- Langue
- Français
- Contributeur
-
Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0010899
- contenu
-
Abdul Quyyom Pasha, Amir et missionnaire en Chef de la mission Islamique Ahmadiyya Côte d’Ivoire
« Nous condamnons fermement les agissements de Boko Haram »
Qu’est-ce qui vous différencie des autres confessions musulmanes ?
Hazrat Mirza Ghulman Ahmad fit une révélation révolutionnaire selon laquelle le messie promis par le Saint Prophète Muhammad Saw. Sinon pour le reste, c’est la même chose.
Il parait que vous êtes persécutés par les fondamentalistes musulmans dans le monde ?
En Afrique, nous n’avons aucun problème ni en Côte d’Ivoire ni dans les pays voisins. Mais nous le sommes en Indonésie et au Paskistan où les politiques craignant l’avancée de notre mouvement font des campagnes d’intoxication à notre encontre.
La Côte d’Ivoire est engagée dans un processus de réconciliation, après la crise postélectorale. Quelle est votre contribution ?
Sans la réconciliation et la paix, le progrès économique ni le progrès religieux est envisageable. Si on veut que la Côte d’Ivoire retrouve ses lettres de noblesse, il est important que les uns et les autres se pardonnent.
Au Nigéria, le mouvement Boko Haram s’attaque aux églises et aux chrétiens. Votre commentaire sur ce sujet ?
Nous n’accepterons jamais qu’on attribue de tels actes criminels à la religion musulmane. Ceux qui le font ne sont pas des musulmans. Et nous condamnons avec la dernière énergie les agissements et pratiques inhumains de ce mouvement. Cela n’est pas acceptable pour toute religion qui prône l’amour.
Quelles sont les perspectives de cette année ?
La Côte d’Ivoire étant dans l’élan de réconciliation, nous allons faire toute l’année des conférences et des caravanes de sensibilisation sur la paix et sa promotion sur toute l’étendue du territoire.
Entretien réalisé par
AIMÉ AKA


