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Titre
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Préparatifs du ramadan : les prix des denrées n'ont pas bougé
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Date
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13 juillet 2012
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DescriptionAI
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Le texte aborde les préparatifs du Ramadan, notamment l'évolution des prix des denrées de première nécessité. Malgré les efforts du gouvernement pour lutter contre la vie chère, les prix du riz, du sucre et de la viande restent majoritairement stables, voire augmentent pour certains produits de luxe, contredisant parfois les annonces officielles. Le document fournit également des conseils détaillés aux sportifs musulmans pour concilier jeûne et activité physique, en adaptant l'entraînement, le sommeil, l'hydratation, la nutrition et la psychologie, avec une préparation progressive.
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nombre de pages
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1
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Identifiant
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iwac-article-0010848
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Droits
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contenu
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Préparatifs du ramadan
**Les prix des denrées n'ont pas bougé**
A quelques jours du jeûne musulman, les prix des denrées de première nécessité restent inchangés. Et cela, malgré l'acharnement du ministère du Commerce à faire baisser ces prix.
Décidément les commerçants font la loi et se permettent de ruser avec les populations. Pour cause, depuis le lancement officiel de la lutte contre la vie chère par le gouvernement, les bénéficiaires tardent véritablement à en ressentir les retombées au plan de la baisse des prix des produits de première nécessité. Pourtant, c'est le défi que le ministère du Commerce, sous la houlette de la Primature, s'était, récemment, engagé à relever dans un bref délai. «Il y a urgence à lutter contre la cherté de la vie», avait déclaré le Premier ministre, Jeannot Kouadio Ahoussou, lors de la rencontre qu'il avait eue le 31 mars dernier avec les préfets, présidents des conseils généraux et maires à la Fondation Houphouët-Boigny à Yamoussoukro. Mais un tour sur le terrain, hier dans quelques grands magasins et boutiques des communes de Treichville et d'Adjamé, a permis de constater les avis divergents des commerçants concernant les nouveaux prix du riz et du sucre. Si dans certaines boutiques, certains commerçants ont affiché fièrement les prix, ce n'est pas le cas de bien d'autres. Qui se sont remis, eux à donner les prix à la tête du client. Un commerçant libanais explique qu'ils sont embarrassés car les autorités et les clients leur imposent des réductions de prix pendant que les grossistes ne suivent pas le mouvement. Il a demandé que l'Etat s'implique davantage, pour que les contrôleurs fassent effectivement leur travail. En ce qui concerne la réduction des prix, le riz de grande consommation a subi une légère baisse de 600 à 1 000 FCFA, selon le magasin de gros, par sac de 50kg ou de 25 Kg. Ainsi, pouvait-on voir à la manchette, des prix affichés du riz Thaïlandais, qui vacille entre 12 500 F et 15 500 F. En revanche, concernant le riz de luxe, le prix n'a pas bougé. Le sac de 25 Kg revient à 17 500 FCFA. Le sac de 21 500 F CFA est passé dans certains magasins à 22 000 F CFA. Le kilo de viande de bœuf oscille entre 1 000 et 1 200 FCFA.
AIMÉ AKA
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**Le prix du sucre demeure inchangé**
Le prix du sucre est maintenu à 19 000f, le sac du sucre blanc. Et 20 000 F pour le sac du sucre coloré. Contrairement à une déclaration du ministère du commerce, qui tend à le relever légèrement à la hausse. Soit à 22 000 F. Hier matin, un tour dans des boutiques à Treichville et à Adjamé a permis de se faire une idée sur les réalités des prix. Cette denrée tant prisée par les consommateurs de la religion musulmane surtout lors du jeûne, est en ce moment acheminé sur le marché par les gros camions, qui font leur déchargement devant les magasins de la ville. Entre le discours et la réalité, il y a un écart tout net. Et le ministre du Commerce gagnerait à ne plus s'hasarder à se prononcer sur des prix, qu'il ne maîtrise pas, au risque d'élever la barre, qui au demeurant peut compliquer les choses. Car les commerçants, aiment bien jouer sur de petits détails profitables. Dire que le prix du sac du sucre s'élève à 22 000 F alors qu'il est nettement en deçà peut donner des idées et faire école dans le milieu du commerce, où le profit est la première règle d'or.
A.A.
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**Sportifs**
**le Ramadan se prépare dès maintenant !**
Pendant le jeûne du Ramadan - qui débutera cette année aux alentours du 20 juillet - les restrictions alimentaires et hydriques contraignent les sportifs de confession musulmane à changer leurs habitudes. Comment conjuguer jeûne religieux et activité physique ? Voici quelques conseils pour préparer au mieux cette période exigeante. Pour la préparer... et respecter le jeûne sans mettre sa santé en péril. Pour les sportifs, pas question de changer leur programme de préparation : la « charge d'entraînement doit être constante, afin de conserver une performance physique adéquate » explique le Dr Anis Chaouachi, chercheur au Centre national de la Médecine et des Sciences du Sport à Tunis. En revanche des « stratégies d'adaptation doivent être mises en place à l'occasion du Ramadan. Elles portent sur 4 aspects : l'entraînement, le sommeil, l'hydratation et la nutrition, la psychologie ».
L'entraînement. Selon leur intensité, les entraînements ne se dérouleront pas aux mêmes heures. « Les séances intensives auront lieu en toute fin d'après-midi ou le soir, pour permettre aux sportifs de s'hydrater et de reconstituer leurs réserves en glycogène peu de temps après » précise Anis Chaouachi. « Dans ce cas-là, il leur est recommandé de limiter leurs dépenses énergétiques journalières et d'éviter les environnements chauds, en privilégiant l'ombre ou les endroits climatisés ».
Le sommeil. A ne pas négliger aussi : la dette de sommeil, lorsque ce dernier est perturbé par les levers nocturnes. Une courte sieste en début d'après-midi, pourra compenser le manque.
L'hydratation et la nutrition. Selon Anis Chaouachi, « avant chaque entraînement, les athlètes doivent être évalués sur leurs apports hydriques quotidiens afin de limiter le risque de déshydratation progressive ». La composition de leurs repas est également très importante. « Des glucides, des lipides et des protéines en quantité suffisante permettront de pallier aux besoins de la journée et de la récupération, après l'effort ».
La psychologie. Le jeûne en lui-même implique une maîtrise de soi. Le Dr Chaouachi conseille aussi aux sportifs « d'améliorer leur autocontrôle et de développer des qualités comme la persévérance, le surpassement et la détermination ». Il rappelle, à juste titre que « jeûner ou pas lors de compétitions, c'est (leur) choix ! » Vous êtes concerné ? Le Dr Chaouachi vous recommande d'opérer ces quelques bouleversements dès maintenant, soit deux semaines avant le début du Ramadan. L'objectif est en effet d'habituer progressivement l'organisme au nouveau rythme que vous lui imposerez.
Source : Dr Anis Chaouachi dans le Journal of Sports Sciences – 4 Juillet 2012
Le Jour Plus
Frédérick Madore
