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Titre
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Organisation du hadj 2012 : les inquiétudes des organisateurs privés
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Date
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18 juillet 2012
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DescriptionAI
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L'Association des Musulmans de Côte d'Ivoire (FIRDAOUSS) exprime de vives inquiétudes concernant l'organisation du Hadj 2012. Elle juge le coût officiel de 1,5 million FCFA irréaliste pour les opérateurs privés sans subvention, les poussant vers des offres plus chères (environ 3,5 millions FCFA). Malgré un accueil favorable aux nouvelles réglementations de la Direction Générale des Cultes visant à professionnaliser le Hadj, FIRDAOUSS souligne un délai trop court (3 mois) pour s'y conformer. L'association propose une concertation entre toutes les parties prenantes et une large médiatisation pour élaborer un cahier des charges consensuel et améliorer la gestion future du pèlerinage.
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pages
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9
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nombre de pages
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1
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Identifiant
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iwac-article-0010851
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Droits
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contenu
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Organisation du hadj 2012
**Les inquiétudes des organisateurs privés**
Le coût du Hadj par les organisateurs privés n’est jusque- là pas encore connu. Le prix fixé par l’Etat toutefois selon eux, ne les arrange pas. « Pour cette édition 2012, nul ne saurait accomplir son Hadj à ce coût. A moins de bénéficier de subvention par pèlerin », persiste et signe l’Association des Musulmans de Côte d’Ivoire (FIRDAOUSS). In extenso leur déclaration.
**DECLARATION**
L’Association des Musulmans de Côte d’Ivoire (FIRDAOUSS) a pris connaissance avec une attention particulière du document élaboré par la Direction Générale des Cultes, fixant les conditions d’octroi de l’agrément pour l’organisation du Hadj par les organisateurs privés. Dans le fond, les nouvelles mesures ont été édictées afin de sortir le Hadj de l’amateurisme professionnel qui l’a caractérisé par le passé. FIRDAOUSS a été créé, entre autres, pour le même objectif. La recherche de solutions pratiques et réalistes pour la maîtrise du Hadj en Côte d’Ivoire. Notre association ne peut que se réjouir de la nouvelle orientation prise par la Direction Générale des Cultes.
Sans entrer dans la polémique, FIRDAOUSS voudrait attirer l’attention de ses membres ainsi que l’opinion publique sur les faits suivants :
- Le coût du Hadj par les organisateurs privés n’est pas connu à ce jour.
Bema Fofana, président de FIRDAOUSS
La nouvelle réglementation en laisse le montant à l’appréciation de l’opérateur privé. Il se trouve que d’autres accompliront leur Hadj à 1 500 000 FCFA (Un million cinq cent mille). Pour cette édition 2012, nul ne saurait accomplir son Hadj à ce coût. A moins de bénéficier de subvention par pèlerin. L’unique alternative qui reste à l’opérateur privé est de faire un Hadj-Prestige, dont le coût peut être estimé autour de 3 500 000 (trois millions cinq cent mille) par pèlerin.
-La rétraction du temps au regard de l’agenda à suivre. En effet, il ne reste plus que trois (3) mois pour les premiers départs et il serait très difficile à l’opérateur privé de remplir toutes les contraintes du cahier de charges afin de pouvoir acheminer ses pèlerins dans des conditions idéales en Terre Sainte. La communauté musulmane de Côte d’Ivoire a souhaité de tout temps la libéralisation du Hadj. C’est une aspiration légitime. Il s’agit du Cinquième pilier de l’islam. Le prix du hadj est fixé à 1 500 000 (un million cinq cent mille) pour l’édition 2012. Si les clauses restent telles, les partenaires du Hadj (Associations, Encadreurs, Agences de voyages etc.) gagneraient à décliner l’offre de participation à l’édition du Hadj de cette année et attendre un assouplissement des modes opératoires des éditions à venir afin d’y apporter leur expertise.
Ce n’est pas un aveu d’impuissance, encore moins une désaffection. C’est une mise en éveil de l’attention de tous. Le Hadj en Côte d’Ivoire est malade. Il ne s’agit plus des flétrissures pour cautériser les plaies. Là n’est pas la question. Il n’est plus à exclure totalement ceux que l’on tiendrait pour responsables des maux du Hadj. Comment en est-on venu à ce jour à des mesures que l’on vient de prendre ? C’est une question sévère. Une question grave. Occupons-nous du Hadj, ce grand malade. Il faut parler et se parler. Nous sommes conscients des enjeux du Hadj, dans tous ses aspects. Aussi, pour l’avenir, nous préconisons deux démarches.
-Une rencontre entre la Direction des Cultes et tous les partenaires du Hadj en Côte d’Ivoire, sans exclusive, afin d’élaborer ensemble un cahier de charges consensuel imposable à tous. Son contenu doit bénéficier de la plus large diffusion médiatique : radio, télévisions, journaux, etc.
-Une médiatisation vaste sur tous supports pendant une semaine pour informer le plus possible de personnes sur la nouvelle réglementation du Hadj. Sûrement que de cette rencontre pourrait se créer une synergie des expériences qui permettra d’éviter bien de désagréments et surtout le sentiment de précipitation qui ne doit pas être de mise dans le Hadj. FIRDAOUSS se met à la disposition de tous les partenaires pour une maîtrise effective du Hadj, ici et en Arabie Saoudite.
Que DIEU nous guide.
EL HADJ FOFANA D. BEMA
Le Jour Plus
Frédérick Madore
