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Ramadan : les obligations conjugales pendant le jeûne, selon un islamologue
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- Titre
- Ramadan : les obligations conjugales pendant le jeûne, selon un islamologue
- Editeur
- La Nation
- Date
- 30 août 2010
- Résumé
- Le mois de jeûne impose aux conjoints le respect mutuel de certaines obligations, conditions nécessaires de l'acceptation du jeûne par Dieu, apprend-on de sources religieuses crédibles.
- Page(s)
- 12
- Détenteur des droits
- La Nation
- Langue
- Français
- Source
- La Nation
- Identifiant
- iwac-article-0003408
- contenu
-
Le mois de jeûne impose aux conjoints le respect mutuel de certaines obligations, conditions nécessaires de l'acceptation du jeûne par Dieu, apprend-on de sources religieuses crédibles.
Selon l’islamologue Cheikh Mohamed Sadissou Tamimou, la femme doit, surtout dans ce mois saint de l’islam, une « soumission absolue » à son époux tout comme l’enfant vertueux qui cherche le paradis auprès de sa mère doit la respecter. Obéir à celui-ci, dans les limites permises ne comportant pas de transgression à la loi divine car, a-t-il dit, en citant le prophète Mahomet : «s'il m'avait été permis de faire prosterner quelqu'un devant un autre, c'est bien à la femme que j’aurais demandé de le faire devant son mari». Obligation est faite à la femme de préserver les biens de son mari, son bonheur et de ne pas quitter le foyer conjugal sans son autorisation, de partager la couchette de son époux au risque de s’attirer la colère des anges, de satisfaire le désir sexuel de son homme et de ne pas jeûner sans son autorisation.
Le respect scrupuleux de ces principes fait gagner à la femme l’estime de son mari et la bénédiction divine éternelle.
Quant à l’homme, il est tenu de nourrir, d’habiller et de loger convenablement son âme sœur, de satisfaire son besoin sentimental, de ne pas la mettre en quarantaine hors de son foyer; d’observer un délai de quatre mois avant de l'approcher en cas de mésentente à l’issue de laquelle il décide volontairement de ne pas partager le lit avec elle et de partager équitablement les biens courants entre les épouses, s’il en a beaucoup. L’homme doit également permettre à son épouse de se rendre au chevet d’un parent malade, aux cérémonies funéraires ou de rendre visite à un proche, flirter avec elle pour éveiller son désir sexuel, éviter de porter son regard sur son sexe et éviter de l’approcher par un coït annal, car le prophète dit : «Quiconque sodomise sa femme, Dieu ne le regardera pas le jour de la résurrection».
L’homme qui observe rigoureusement ces principes est dans les bonnes grâces de Dieu, selon Cheikh Mohamed Sadissou Tamimou.
ABP