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Célébration de l'Aïd-el fitr : la communauté musulmane prêche pour la paix à Cotonou
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- Titre
- Célébration de l'Aïd-el fitr : la communauté musulmane prêche pour la paix à Cotonou
- Créateur
- Désiré Gbodougbé
- Editeur
- La Nation
- Date
- 13 septembre 2010
- Résumé
- Après trente jours de jeûne, les musulmans du Bénin, à l’instar de la communauté islamique internationale, ont célébré le Ramadan, vendredi dernier. Cette célébration a été surtout marquée par une grande prière à la place Idi, à Cotonou. Cette grande prière a été dirigée par l’imam central de Cotonou, el Hadj Ibrahim Ousmane qui a plaidé pour le bon déroulement « des élections de 2011 ».
- Page(s)
- 13
- Sujet
- Aïd el-Fitr
- Développement économique
- Grégoire Akofodji
- Hadj
- Ibrahim Ousmane
- Paix
- Prière
- Ramadan
- Moudjaïdou Soumanou
- Tidjani Traoré
- Couverture spatiale
- Cotonou
- Détenteur des droits
- La Nation
- Langue
- Français
- Source
- La Nation
- Identifiant
- iwac-article-0003401
- contenu
-
Après trente jours de jeûne, les musulmans du Bénin, à l’instar de la communauté islamique internationale, ont célébré le Ramadan, vendredi dernier. Cette célébration a été surtout marquée par une grande prière à la place Idi, à Cotonou. Cette grande prière a été dirigée par l’imam central de Cotonou, el Hadj Ibrahim Ousmane qui a plaidé pour le bon déroulement « des élections de 2011 ».
Il est 10 h ce vendredi, ponctualité oblige, les entonnoirs retentissent. C’est l’imam central qui annonce la grande prière. « Allah wak baru », dit-il. Les fidèles tous endimanchés s’accroupirent. Genoux et nez contre les nattes dressées pour la circonstance, chacun répétait les propos de l’imam. Il n’y avait pas de place pour les retardataires. La rue avait même servi de lieu de prière. Que voulez-vous? Il faut prier et le faire intensément pour se rapprocher de Dieu. Et chacun s’y atèle, Pour l’ancien ministre du Commerce et de l'Industrie, Soumanou Moudjaidou, cette prière est capitale. « C’est pourquoi nous avons prié pour la paix dans le pays et surtout pour les élections de mars 2011.» «Nous avons foi en Dieu et tout se passera bien grâce à Dieu», a-t-il ajouté tout confiant. Selon El hadj Tidjani Traoré, l’imam dans son sermon, a apprécié la grandeur du Seigneur Tout puissant qui donne la vie. Il a permis aux musulmans de traverser une trentaine de jours dans le jeûne et beaucoup de turbulences. Par rapport à cela il a rappelé que la vie humaine est essentiellement meublée de foi. Il a invité chaque Béninois à s’armer de foi avant d’énumerer les propos du coran qui édictent bien que l’islam est basé sur la foi. Il a aussi rappelé lés cinq piliers de l’islam qui sont d’abord la profession de foi, les cinq prières quotidiennes, le jeûne du mois de Ramadan, et le Zakat c’est-à-dire l’aumône aux plus pauvres, et enfin, le pèlerinage pour ceux qui ont les moyens.
Par ailleurs, il a prié pour toute la nation béninoise, pour le gouvernement et souhaité la prospérité pour chacun et pour tous. Il a également exhorté les fidèles à ne pas tourner dos à l’adoration. Car, ce mois est un mois d’exercice. Il a invité chacun à jeûner comme le prophète l'a fait les lundis, jeudis et les sept jours qui suivent le Ramadan. Le jeûne ne doit pas s’arrêter à la célébration du Ramadan. Il a, pour finir, souhaité la paix pour le Bénin et pour tous les Béninois.
La prière, une des conditions pour se rapprocher de Dieu
Au terme de sa prière, l’imam central de Cotonou, El hadj Ibrahim Ousmane a présenté à la presse le sens de la prière de Ramadan. Pour lui, Dieu veut que son fidèle se rapproche de lui. Ainsi, il a ouvert grandement sa porte pour l’assister. « Il dit qu'il est proche de nous », a-t-il indiqué. Mais les hommes, aussi de leur côté, doivent essayer de se rapprocher de lui pour son assistance en toute situation.
Mais que faut-il faire pour s’approcher de Dieu ? Il faut deux conditions. Il s’agit du jeûne qui est la première condition que les fidèles viennent de remplir et qui fait partie des cinq piliers de l’islam. La seconde condition est que le jeûne ne s’arrête pas au Ramadan. Il y a toujours des jeûnes de lundi et jeudi. Les jeûnes des trois jours successifs de chaque mois lunaire c’est-à-dire le 13e le 14e et le 15e. «Ces conditions nous permettent de nous rapprocher davantage de Dieu en toute situation », a-t-il ajouté. Il a expliqué qu'au jour sacré et jour de fête, le musulman doit continuer d’éviter tout ce qu’il a proscrit pendant le carême afin d’avoir la bénédiction du jeûne dans le mois. La prière de ce vendredi est toute particulière du fait qu’elle est forcément recommandée par Dieu. Il a prié pour que opposants et mouvanciers se comprennent pour que règne la paix au Bénin. Car, cette célébration est une occasion pour chacun d’implorer le Seigneur Tout puissant afin que notre pays se développe dans la paix et dans l’union. il a alors souhaité bonne fête à chacun et à tous.
Le représentant du chef de l'Etat et son gouvernement, le ministre de la Justice, Grégoire Akofodji, a dit que le gouvernement se sent uni à la communauté musulmane à l’occasion de cette fête pour dire que la fraternité reste le socle sur lequel nous allons construire ce pays, au-delà de nos différences. Nous devons prier intensément plus que par le passé pour que cette fraternité à laquelle nous tenons tous soit réellement partagée par tous. «Nous n’irons pas au développement, à la construction des hommes si nous ne sommes pas convaincus que la base du développement reste la fraternité, une fraternité vivante dans l'union nationale », a-t-il conclu.