Article
Débat. Religion et non-violence : des religieux se dédouanent
- Titre
- Débat. Religion et non-violence : des religieux se dédouanent
- Type
- Article de presse
- Editeur
-
Le Jour Plus
- Date
- 3 juillet 2004
- DescriptionAI
- Un débat sur "Religion et non-violence" a réuni l'imam El Hadj Kassé et l'évangéliste Théophile Soko à Cocody. Les deux conférenciers ont soutenu que l'islam et le christianisme prônent la non-violence, attribuant les actes de violence au "diable" et non aux religions. L'imam a notamment clarifié la notion de Djihad. Le texte conclut que les intervenants ont dédouané leurs religions en utilisant un langage évasif.
- nombre de pages
- 1
- Langue
- Français
- Contributeur
-
Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0010616
- contenu
-
# Débat : religion et non-violence Des religieux se dédouangent
" Religion et non-violence ". C'est le thème du debat organisé le samedi 31 juin dernier à Cocody, par le Centre pour la promotion de la non-violence et de la culture démocratique. Deux conférenciers : l'imam El Hadj Kassé et l'évangéliste Théophile Soko étaient chargés de défendre les positions de leurs congrégations. S'appuyant l'un sur la Bible, l'autre sur le Coran, ils se sont évertués à démontrer que ni l'islam, ni le christianisme ne prône la violence. Ces religions, selon eux, font de la non-violence leur vertu cardinale. Quant aux effets négatifs que l'on constate ici et là, et qui a priori, relèvent des effets de la religion, " ils sont l'effet du diable ", argumentent-ils. Pour l'imam Kassé, la notion de Djihad véhiculée par les islamistes ne correspond pas à sa signification réelle. Une déformation qui serait, selon lui, le fait des médias occidentaux. Quant à l'évangéliste Soko, il pense que " la Côte d'Ivoire n'a pas encore de président qui connaisse le Christ".
Au total, les deux hommes ont dédouané leurs religions et usé de la langue de bois. Et pourtant...