Article
Retour de la paix : des confessions religieuses dénoncent le regain de violence
- Titre
- Retour de la paix : des confessions religieuses dénoncent le regain de violence
- Type
- Article de presse
- Créateur
- José S. Koudou
- Editeur
-
Le Jour Plus
- Date
- 11 mars 2005
- DescriptionAI
- Le Collectif des confessions religieuses pour la réconciliation et la paix en Côte d'Ivoire (CCRRPCI) a dénoncé le regain de violence dans le pays, notamment les événements meurtriers de Logoualé. Réuni en assemblée générale, le collectif a vivement critiqué l'inaction des hommes politiques qui n'ont pas tenu leurs engagements de paix pris lors d'une table ronde. Le CCRRPCI les exhorte à lever les obstacles et à agir concrètement pour un retour rapide à la paix en Côte d'Ivoire.
- nombre de pages
- 1
- Sujet
- Laurent Mandjo
- Parti Démocratique de Côte d'Ivoire
- Rassemblement des républicains de Côte d'Ivoire
- Parti ivoirien des travailleurs
- Forces Nouvelles
- Paix
- Réconciliation
- Violence
- Politique
- Conflit
- Couverture spatiale
-
Côte d'Ivoire
- Langue
- Français
- Contributeur
-
Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0010557
- contenu
-
Retour de la paix
Des confessions religieuses dénoncent le regain de violence
Le collectif des confessions religieuses pour la réconciliation et la paix en Côte d'Ivoire (CCRRPCI) était en assemblée générale hier jeudi 10 mars au Plateau. Il s'agissait pour les religieux de faire le point de leurs initiatives de recherche de paix et se prononcer sur la situation socio-politique.
La situation socio-politique actuelle préoccupe au plus haut niveau le CCRRPCI. Il est monté au créneau hier à la Cathédrale St-Paul au Plateau à travers une déclaration pour dénoncer le regain de violence dans le pays. C'était au cours de son assemblée générale pour faire le point de toutes les initiatives menées jusque-là pour la recherche de la paix. Selon le Président du collectif, Mgr Laurent Mandjo, la tentative de reprise des hostilités à Logoualé qui a fait plusieurs morts est la conséquence du silence des hommes politiques. En effet, selon le dignitaire religieux, les hommes politiques issus des formations politiques les plus en vue (PDCI, RDR, PIT, etc), des responsables d'institutions de la république et les Forces Nouvelles avaient donné leur accord pour qu'on aille à la paix. À l'issue d'une table ronde organisée à leur intention le 21 février dernier. Mais plus de deux semaines après, plus rien. La situation n'a pas évolué dans le sens de la paix. Bien au contraire. L'on a assisté à une dégradation fulgurante de la situation avec les évènements meurtriers de Logoualé.
« Tous, hommes d'Etat, acteurs et partis politiques, vous avez promis agir pour la paix. Plus de deux semaines après, nous n'avons pas enregistré de proposition. Bien au contraire, l'atmosphère sociale s'est plus détériorée. Notamment avec la tentative de reprise de guerre à Logoualé qui a fait un nombre inconnu de morts”, a-t-il déploré.
Rappelant que ceux-ci avaient été fermement avertis sur ce que l'homme constitue pour son semblable. Loin de baisser les bras, “le collectif des confessions religieuses exhorte les hommes politiques à consentir d'autres efforts par crainte de Dieu pour atténuer les souffrances des populations”. Pour ce faire, il range selon le collectif à mettre fin à tous les blocages au retour à la paix. « Afin de continuer de mériter notre confiance, chacun de vous est tenu de contribuer à lever et à faire lever les obstacles présents pour libérer pacifiquement la Côte d'Ivoire. Nous restons à votre écoute”, a-t-il lancé.
Les paires de Mgr Agré au sein du collectif des confessions religieuses appellent à un retour rapide de la paix en Côte d'Ivoire.
JOSÉ S. KOUDOU
