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Titre
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L'Imam Diarrassouba Souleymane, Directeur fondateurs de l'institut confessionnel islamique Sabil Nadjah d'Abobo : "Il ne faut pas s'endetter pour acheter le mouton"
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Date
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28 décembre 2006
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DescriptionAI
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L'Imam Diarrassouba Souleymane, directeur de l'Institut Sabil Nadjah d'Abobo, explique la Tabaski comme une fête de réconciliation et de sacrifice, insistant sur le partage avec les démunis et l'interdiction de s'endetter pour le mouton. Il exprime également sa préoccupation face aux problèmes récurrents empêchant les pèlerins ivoiriens d'effectuer le Hadj, un pilier fondamental de l'Islam. Enfin, il présente son institut qui dispense une éducation islamique et laïque à environ 300 élèves, affichant un excellent taux de réussite aux examens.
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nombre de pages
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1
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Identifiant
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iwac-article-0010433
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Droits
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contenu
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L'Imam Diarrassouba Souleymane, Directeur fondateur de l'institut confessionnel islamique Sabil Nadjah d'Abobo
"Il ne faut pas s'endetter pour acheter le mouton"
La fête de la Tabaski a lieu, ce samedi. Dans cet entretien, l'Imam Diarrassouba Souleymane, Directeur de l'Institut Confessionnel Islamique Sabil Nadjah d'Abobo en parle. Au passage, il relève l'importance du pèlerinage à la Mecque à laquelle plus 2400 candidats ivoiriens ne pourront pas participer cette année.
Imam, nous sommes à quelques jours de la fête de la Tabaski qui se déroulera samedi (Ndlr : 30 décembre). Que représente cette fête pour le fidèle musulman ?
La fête de la Tabaski est un moment important pour le fidèle musulman. Il est demandé aux fidèles de mettre fin à toutes les querelles qui les opposent dans la famille, à leurs voisins ou à d'autres personnes. C'est une période de réconciliation. Le jour de la fête Dieu envoie sur la terre des anges pour annuler les péchés des fidèles. Mais les personnes qui ne se parlent pas parce qu'ils sont en conflit ne bénéficient pas de cette grâce. Il y a aussi l'immolation du mouton qu'on fait en guise de sacrifice. Pour les musulmans qui en ont les moyens. Celui qui n'a pas les moyens ne doit pas s'endetter pour l'achat de la bête à immoler. Ceux qui immolent le mouton doivent certes penser à leur famille mais surtout aux personnes démunies, aux pauvres.
Chaque année, de nombreux musulmans du monde entier se rendent à La Mecque pour le pèlerinage. Quelle explication donnez-vous à ce voyage saint?
Le pèlerinage fait partie des cinq piliers de l'Islam. Il revêt une grande importance. Tout musulman qui a les moyens de s'y rendre et qui n'y va pas se présente comme celui qui n'est pas un bon musulman. C'est donc un acte obligatoire pour celui qui en a les moyens.
De nombreux pèlerins ivoiriens n'ont pu effectuer le déplacement à la Mecque cette année. Que ressent le guide spirituel que vous-êtes face à cette situation ?
Les Imams que nous sommes ne faisons pas forcément partie de l'organisation du hadj. Mais lorsque les pèlerins n'arrivent pas à se déplacer, cela représente une source d'inquiétude pour nous. C'est pourquoi nous demandons au gouvernement, aux encadreurs et à tous ceux qui sont impliqués à un quelconque niveau dans l'organisation du hadj de faire l'effort nécessaire pour que nos pèlerins se déplacent facilement comme cela se fait dans les autres pays. On ne peut pas comprendre que dans un pays comme la Côte d'Ivoire les mêmes problèmes se posent chaque année. Manque d'avions, problèmes de vols... Alors que ce sont des voyages comme tous les autres. Que chacun prenne ses responsabilités pour ne plus que ce qui s'est passé cette année se reproduise.
Imam vous-êtes le Directeur fondateur de l'institut confessionnel islamique Sabil Nadjah d'Abobo. Qu'enseigne-t-on aux élèves de cet établissement ?
En plus de l'arabe, les élèves de l'institut bénéficient de la même formation qu'offrent les autres établissements d'enseignement primaire laïc.
Combien d'élèves compte l'établissement ?
Nous encadrons environ 300 élèves des deux sexes. Leur niveau d'étude part du CP1 au CM2. La spécificité de nos candidats au CEPE, c'est qu'ils sont présentés comme candidats libres. Et ils réussissent presqu'à 100% à leur examen.
ENTRETIEN RÉALISÉ PAR
COULIBALY ZOUMANA
Le Jour Plus
Frédérick Madore
