Article
Fête de la Tabaski : assez de moutons, peu de clients
- Titre
- Fête de la Tabaski : assez de moutons, peu de clients
- Type
- Article de presse
- Créateur
- Coulibaly Zoumana
- Editeur
-
Le Jour Plus
- Date
- 29 décembre 2006
- DescriptionAI
- À la veille de la Tabaski (Aïd El Kébir), les marchés de bétail sont abondamment fournis en moutons. Cependant, malgré des prix relativement bas par rapport aux années précédentes (allant de 30 000 à plus de 150 000 FCFA), les ventes sont très lentes et les clients se font rares. Les vendeurs expriment leur inquiétude face à cette faible demande, inhabituelle si près de la fête.
- nombre de pages
- 1
- Langue
- Français
- Contributeur
-
Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0010431
- contenu
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Fête de la Tabaski
Assez de moutons, peu de clients
A la veille de la fête de Tabaski, les marchés de bétail sont encore pleins. Les moutons attendent d'hypothétiques clients. Pourtant les prix sont relativement moins élevés.
C'est demain la Tabaski encore appelée fête de l'Aïd El Kébir ou fête du mouton. Un tour dans les marchés de bétail laisse transparaître que contrairement aux autres années, le marché de bétail est très fourni. Mais là où le bas blesse, c'est que les moutons s'achètent très peu. Cela, en dépit des prix relativement bas comparativement aux des années précédentes. " Cette année, on a beaucoup de moutons et de tous les prix. Il y en a qui coûtent 100 000 Fcfa et plus, mais il y a aussi des moutons de 30 000 F, de 45 000 F ", reconnaît Mohamed Coulibaly, vendeur de mouton au marché de bétail de Williamsville rencontré hier en pleine activité. Traoré Mamadi, un autre vendeur de moutons issu du même marché renchérit. " Vous voyez qu'il y a assez de moutons sur le marché. Il y a des moutons de 130 000 F, 150 000 F comme il y en a de 35 000 Fcfa ", assure-t-il. Avant de décrier la lenteur observée dans la vente des bêtes. " Nous sommes à deux jours de la fête et le marché ne bouge pas. Les moutons ne s'achètent pas du tout ", fustige-t-il tout en apportant la précision selon laquelle " de nombreuses personnes viennent demander les prix sans effectuer d'achat ". Malick Touré, spécialisé dans le dépècement de moutons ne dit pas le contraire. " Les clients viennent en petit nombre cette année. On ne sent même pas la fête de Tabaski ", relève-t-il. Et d'ajouter " les autres années, dix jours avant la fête, les moutons s'achetaient déjà en grand nombre. Mais cette fois-ci, les achats sont lents ". Du côté de l'abattoir de Port-Bouët, aussi, les moutons sont en grand nombre dans les enclos, tandis que les clients se font rare.
COULIBALY ZOUMANA
