Article
Le ministre Gnonkonté aux encadreurs du Hadj mécontents : "Tout est bouclé, on ne peut rien faire"
- Titre
- Le ministre Gnonkonté aux encadreurs du Hadj mécontents : "Tout est bouclé, on ne peut rien faire"
- Type
- Article de presse
- Créateur
- Germaine Boni
- Editeur
-
Le Jour Plus
- Date
- 18 décembre 2003
- DescriptionAI
- Le ministre des Cultes, Désiré Gnonkonté, a visité le site du Jeddah pour le Hadj 2004, constatant sa vétusté et promettant des améliorations pour les pèlerins. Face aux encadreurs mécontents, il a maintenu fermement le coût du Hadj (1,5 million F CFA) et le choix unique d'Omnifinance et Air Universal. Le ministre a justifié ces décisions, prises en concertation et déjà engagées financièrement, invitant les opposants à diriger les pèlerins vers les associations agréées, car "tout est bouclé" pour assurer de bonnes conditions de voyage.
- nombre de pages
- 1
- Couverture spatiale
- Djeddah
- Aéroport International Félix Houphouët-Boigny
- Port-Bouët
-
Arabie saoudite
- Langue
- Français
- Contributeur
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Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0010355
- contenu
-
Le ministre Gnonkonté aux encadreurs du Hadj mécontents
"Tout est bouclé, on ne peut rien faire"
Dans le cadre des préparatifs du Hadj 2004, le ministre des Cultes, Désiré Gnonkonté, a visité hier le site du Jeddah à l'aéroport international Félix Houphouët-Boigny de Port-Bouët. A tous ceux qui s'opposent aux décisions et dispositions mises en place pour une meilleure organisation du Hadj, il demande de réserver leurs réflexions pour le Hadj 2005.
Le ministre Gnonkonté, lors de la visite au Jeddah à l'aéroport de Port-Bouët. (Photo : Olga Ottro)
Le Jeddah, le site devant accueillir les pèlerins à leur départ et arrivée en terre sainte, a besoin de plus d'un coup de balai. Tel est le constat que le ministre des Cultes, Désiré Gnonkonté, a pu faire hier, à l'issue d'une visite de ce lieu sis à l'aéroport international Félix Houphouët-Boigny de Port-Bouët. Les toilettes vétustes, la mosquée envahie par les herbes, le hall du Jeddah encombré par des commerçants... Autant de problèmes que les responsables aéroportuaires et associations ont posé au ministre des Cultes, coordonnant l'organisation du Hadj 2004. Celui-ci a assuré que des améliorations vont être apportées "pour permettre aux pèlerins de voyager dans de bonnes conditions". Par ailleurs, le ministre a fait des mises au point par rapport aux propos des encadreurs qui s'opposent aux dispositions prises pour une meilleure organisation du Hadj. « Le coût du Hadj de 1,5 million reste inchangé, une seule banque, Omnifinance, une seule compagnie, Air Universal, ont été choisies pour le Hadj 2004, en accord avec les treize associations agréées », insiste Désiré Gnonkonté. En fait, la somme de 1,5 million imposée aux candidats au pèlerinage, prend en compte le billet d'avion, les frais d'hébergement et un pécule de 100 000F revenant aux pèlerins. Car, « nous voulons que les pèlerins ivoiriens aillent et reviennent dans de bonnes conditions ». Toutes les décisions ont été prises en concertation avec les associations. Je suis pour la libéralisation de l'organisation, mais je suis contre la spoliation », précise le ministre. Il justifie également ses propos par le choix que Omnifinance a déjà versé 204 millions pour les réservations des logements en Arabie Saoudite. Tout comme la compagnie Air Universal a déjà payé la caution du retour en Arabie Saoudite. Pour toutes ces raisons, le ministre des Cultes invite les démarcheurs qui s'opposent à ces nouvelles dispositions à conduire les candidats pèlerins vers les associations autorisées.
GERMAINE BONI
