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Titre
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Insécurité à Abidjan : cinq imams échappent à une tentative d'assassinat
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Date
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12 février 2004
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DescriptionAI
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Cinq imams du Conseil supérieur des imams (COSIM) ont échappé à une tentative d'assassinat à Abidjan, alors qu'ils étaient en séance de travail sur la terrasse de la grande mosquée de la Rivièra Golf. Un tireur embusqué a fait feu avec un fusil à lunettes et silencieux, la balle manquant de peu l'un des guides religieux. Le COSIM a alerté la gendarmerie, soulignant que l'acte n'était pas isolé et qu'un imam était spécifiquement visé. Cet événement s'inscrit dans un contexte d'insécurité où plusieurs imams ont été assassinés en Côte d'Ivoire depuis l'insurrection de 2002.
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pages
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2
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nombre de pages
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1
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Identifiant
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iwac-article-0010353
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Droits
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contenu
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Insécurité à Abidjan
Cinq imams échappent à une tentative d'assassinat
Cinq imams, membres du bureau exécutif du Conseil supérieur des imams (COSIM) du Conseil national islamique (CIN), ont échappé à un attentat, mardi à Abidjan, a-t-on appris de source proche de cette organisation, la plus importante de confession musulmane en Côte d'Ivoire. Alors qu'ils étaient en séance de travail sur la terrasse de la grande mosquée de la Riviéra Golf, un quartier résidentiel d'Abidjan, les imams ont essuyé un coup de feu provenant d'un tireur embusqué à quelques dizaines de mètres de là. Selon les témoignages, la balle est passée à quelque 60 cm seulement de la tête d'un des guides religieux, perforant la vitre de la porte d'entrée de la mosquée avant d'achever sa course quelque 80 mètres plus loin sur les tapis de prière. "Ce n'est pas une affaire banale, encore moins un acte isolé. L'un d'entre nous était visé par le tireur", a notamment déclaré l'imam Sékou Sylla, le porte-parole du COSIM, qui a alerté la gendarmerie dont trois éléments ont procédé au constat d'usage. Selon des sources policières, le tireur a fait usage d'un fusil à lunettes équipé d'un silencieux avec des balles de 7,65 mm. Il s'agirait d'une arme de type FR-F1 de marque française, couramment utilisée par les éléments de la gendarmerie nationale ivoirienne. Depuis le déclenchement de l'insurrection armée du 19 septembre 2002 en Côte d'Ivoire, les imams ont payé un lourd tribut en vies humaines, avec, notamment, l'assassinat de trois d'entre eux à Daloa (à environ 400 Km à l'Ouest d'Abidjan), en octobre 2002 et le meurtre, le 6 janvier 2003, devant son domicile à la Riviera, de l'imam Mahamoud Sanoussi, par des inconnus qui n'ont jamais été retrouvés.
Pana
Le Jour Plus
Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires islamiques
Frédérick Madore
