Le Cosim à propos de l'assassinat manqué des imams : "C'est un sabotage de la réconciliation"
- Titre
- Le Cosim à propos de l'assassinat manqué des imams : "C'est un sabotage de la réconciliation"
- Type
- Article de presse
- Créateur
- Abou Traoré
- Editeur
-
Le Jour Plus
- Date
- 16 février 2004
- DescriptionAI
- Le Conseil supérieur des imams (Cosim) dénonce l'assassinat manqué de cinq de ses membres le 10 février à Abidjan, le qualifiant de "tentative de sabotage des efforts de réconciliation nationale" et d'acte visant à provoquer une violence généralisée. Le Cosim déplore la réaction tardive des autorités suite à cet incident survenu dans un lieu de culte, tout en réaffirmant son engagement pour la réconciliation.
- nombre de pages
- 1
- Langue
- Français
- Contributeur
-
Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0010349
- Droits
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- contenu
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# Le Cosim à propos de l'assassinat manqué des imams "C'est un sabotage de la réconciliation"
Le Conseil supérieur des imams (Cosim) est formel. L'assassinat manqué contre cinq des leurs, le mardi 10 février dernier à Abidjan n'est rien d'autre qu'"une tentative de sabotage des efforts de réconciliation nationale en cours dans notre pays".
66Nous pensons que cet acte ignobie peut être perçue comme une tentative de sabotage des efforts de réconciliation nationale en cours dans notre pays". C'est l'une des trois observations faites par le Conseil supérieur des imams (Cosim) dans sa déclaration lue samedi dernier à la grande mosquée de Treichville. Une sortie qui fait suite à l'assassinat manqué de cinq des leurs, le mardi 10 février dernier à Abidjan. «En portant atteinte à l'intégrité physique des chefs religieux, les auteurs et leurs commanditaires n'ont d'autres objectifs que de provoquer une violence généralisée", a poursuivi l'imam Djiguiba Cissé. Aussi, le Cosim a-t-il réaffirmé
La réaction tardive des autorités depuis l'assassinat manqué de 5 imams le mardi dernier à Abidjan préoccupe la communauté musulmane. (Ph. Polycarpe).
«son engagement ferme et sincère» pour soutenir tous les efforts tardant à réaliser la réconciliation dans notre pays.
Les guides religieux ont toute fois déploré la profanation gratuite d'un lieu de culte. «Pourtant, les différentes autorités ont été informées dès la survenue de l'incident. Nous avons enregistré la visite du ministre des Cultes à la grande mosquée de la Riviera
Golf, le vendredi 13 février 2004 et celle du conseiller spécial du président de la République chargé des questions religieuses pour manifester la compassion et le soutien du gouvernement au Cosim», ont indiqué les imams. Avant de faire un bref rappel des évenements. Le mardi 10 février dernier aux environs de 11 h 30 , alors que cinq imams tenaient une séance de travail sur l'esplana-
de nord de la grande mosquée de la Riviéra Golf un "bruit bizarre" a attiré leur attention. Quelques instants après, l'un d'entre eux aperçoit un trou dans la vitre d'une des portes de la mosquée à quelques centimètres au dessus des imams. Les guides religieux réalisent qu'ils venaient d'échapper à un assassinat.
ABOU TRAORÉ
