Article
La Banque islamique de développement (Bid) : les musulmans réfléchissent au financement du développement
- Titre
- La Banque islamique de développement (Bid) : les musulmans réfléchissent au financement du développement
- Type
- Article de presse
- Editeur
-
Le Jour
- Date
- 25 février 1997
- DescriptionAI
- Un séminaire international s'est tenu à Abidjan, réunissant des spécialistes financiers musulmans pour discuter du rôle de la "Zakat" comme moyen de financement du développement. L'événement visait à explorer comment la Zakat, troisième pilier de l'islam, peut lutter contre la pauvreté et promouvoir la solidarité et la paix sociale. Les participants ont souligné l'efficacité historique de cette institution pour le développement, tout en déplorant sa pratique actuelle souvent négligée.
- nombre de pages
- 1
- Sujet
- Idriss Koudouss Koné
-
Banque Islamique de Développement
- Conseil National Islamique
- Fama Touré
- Léon Konan Koffi
- Henri Konan Bédié
- Zakat
- Solidarité
- Pauvreté
- Développement
- Front de la Oumat Islamique
- Langue
- Français
- Contributeur
-
Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0010252
- contenu
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La Banque islamique de développement (Bid)
Les musulmans réfléchissent au financement du développement
Abidjan abrite depuis hier un séminaire international dont le thème "la Zakat" réunit d'éminents spécialistes financiers musulmans. Venus de différents pays africains, les spécialistes réfléchissent à la «Zakat» comme moyen de financement et au rôle de la banque islamique dans le contexte de l'économie contemporaine.
"La zakat est la forme la plus achevée de la solidarité". C'est ainsi que le président du Conseil national islamique (Cni), Idriss Koudouss s'est adressé aux nombreux fidèles musulmans qui ont assisté à la cérémonie d'ouverture du séminaire. C'était hier, à l'hôtel Ivoire. La «Zakat» qui a été retenue comme thème du séminaire, représente pour les fidèles musulmans, la part du pauvre dans la fortune du riche. Pour Idriss Koudouss, c'est aussi un élément de paix social car «si une minorité confisque la richesse, il va sans dire que cela peut générer des troubles». Pour le vice président de la Banque islamique de développement (Bid) le docteur Fouad Abdalla, le but de la "zakat" est de lutter contre la pauvreté et la misère. Cette institution, la zakat qui est le 3e pilier de l'islam, selon le Dr Fouad, a été bien pratiquée dans le temps. C'est un outil qui permet de sortir de la pauvreté. Car les pays qui ont pratiqué cette institution à l'image de l'Arabie-Saoudite, de la Malaisie, du Koweït ont connu un développement considérable, soutient M. Fouad.
Mais la pratique de l'aumône est négligée par les musulmans par ignorance ou par manque de volonté. Ce qui fait dire à El Hadj Fama Touré, président du comité d'organisation que "la foi n'a pas encore atteint nos proches". C'est pourquoi le présent séminaire "tout en renforçant l'esprit de fraternité et de solidarité, doit donner la nécessité d'alerter nos consciences sur l'obligation de nous aider les uns les autres", a déclaré le ministre Léon Konan Koffi, représentant le chef de l'Etat. Le président Bédié a remis par le biais de son représentant "sa part d'aumône" d'une valeur de 2 millions Fcfa au président


