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Fête de la Tabaski : les Imams ont imploré la miséricorde d'Allah sur le Bénin
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- Titre
- Fête de la Tabaski : les Imams ont imploré la miséricorde d'Allah sur le Bénin
- Créateur
- Nouhoum Boni Seni
- Editeur
- La Nation
- Date
- 18 avril 1997
- Résumé
- Les fidèles musulmans du Bénin ont célébré hier la fête de la Tabaski à l’instar de ceux du monde entier, conformément aux prescriptions du Saint-Coran.
- Page(s)
- 1
- 5
- Sujet
- Abdel Aziz Sacca-Kina
- Aïd al-Adha (Tabaski)
- Assouma Yacoubou
- Coran
- Gatien Houngbédji
- Kamarou Fassassi
- Léonard Jijoho Padonou
- Mohamed el-Habib
- Paix
- Prière
- Détenteur des droits
- La Nation
- Langue
- Français
- Identifiant
- iwac-article-0003289
- contenu
-
Les fidèles musulmans du Bénin ont célébré hier la fête de la Tabaski à l’instar de ceux du monde entier, conformément aux prescriptions du Saint-Coran.
Tôt le matin, les fidèles ont pris d’assaut les places Idi pour prier Allah en souvenir du prophète Ibrahim et de son fils Ismaël au nom de qui le sacrifice du mouton fut instauré. Les membres du gouvernement ont aussi participé à la prière.
Ainsi, la place Idi SOBETEX d’Akpakpa, on pouvait retrouver les ministres Abdel Aziz Sacca-Kina du Développement rural, Kamarou Fassassi des Travaux publics et des Transports, Assouma Yacoubou de la Fonction publique et de la Réforme administrative.
Quant aux ministres Gatien Houngbédji et Léonard Jijoho Padonou, ils étaient respectivement à Cadjèhoun et Porto-Novo.
Partout, les musulmans ont célébré cette prière en souvenir du prophète Ibrahim et de son fils Ismaël au nom de qui la fête a été instaurée.
Allah avait ordonné au prophète Ibrahim de sacrifier son unique fils Ismaël au cours d’un rêve; celui-ci l’accepta sans objection.
Satisfait de cette soumission du prophète Ibrahim, Allah envoya donc un bélier cornu en échange de l’enfant au moment où son dévot voulait sacrifier Ismaël. Et, c’est cet acte qui est célébré tous les ans.
Selon le sermon que l’Imam de Zongo a lu à la place PK 10 route de Porto-Novo, l’homme n’accomplit pas une action plus agréable à Dieu le jour de l’Aïd que celle d’offrir un sacrifice. Le jour de la résurrection, l’offrande viendra intacte avec cornes, sabots, poils et laine. Le sang qui en coule, est estimé de Dieu avant même qu’il ne touche le sol. C’est pourquoi, compte tenu de l’importance de cet acte, il est recommandé à ceux qui ont les moyens, de l’accomplir. Mais s’il arrive que l’on se trouve dans l’incapacité absolue de s’acheter une bête, on peut s’en passer et il n’y aura aucun grief, a dit l’Imam Ibrahim Habib de la mosquée de Zongo. Ce dernier, selon le sermon, aura droit à une part de récompense du fait de la bête que le prophète a déjà sacrifiée au nom de tous les musulmans qui se trouveraient dans l’impossibilité de l’accomplir.
Ce sermon a attiré l’attention des fidèles sur l’idée non avenante, répandue selon laquelle, une fois le sacrifice commencé, l’individu se doit plus jamais s’abstenir.
A la fin de la prière, l’Imam a imploré Allah afin que les foyers de tension à travers le monde s’éteignent, que la paix règne dans notre pays et qu’Allah fasse que chaque Béninois puisse aisément jouir du fruit de ses efforts..
L’Imam a aussi prié pour les fidèles musulmans qui ont trouvé la mort au cours de leur visite au lieu Saint de l’Islam. A l’endroit des pèlerins béninois, l’Imam a prié pour qu’ils reviennent retrouver leurs familles en paix.
Rappelons que ceux qui n’ont pas encore sacrifié une bête peuvent encore le faire aujourd’hui et demain.