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Incidents socio-religieux à Porto-Novo : Agnambodè Liamidi Adissa, le principal instigateur, sous les verrous
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- Titre
- Incidents socio-religieux à Porto-Novo : Agnambodè Liamidi Adissa, le principal instigateur, sous les verrous
- Créateur
- Hubert O. Akponikpe
- Editeur
- La Nation
- Date
- 23 avril 1993
- Résumé
- On ne peut toucher au beignet sans s’enduire la main d’huile. C’est là, un proverbe bien connu de chez nous et le sieur Agnambodè Liamidi Adissa, 38 ans, chauffeur de son état et demeurant au quartier Lokossa à Porto-Novo, l’apprendra à ses dépens.
- Page(s)
- 1
- 3
- Couverture spatiale
- Porto-Novo
- Détenteur des droits
- La Nation
- Langue
- Français
- Identifiant
- iwac-article-0003238
- contenu
-
On ne peut toucher au beignet sans s’enduire la main d’huile. C’est là, un proverbe bien connu de chez nous et le sieur Agnambodè Liamidi Adissa, 38 ans, chauffeur de son état et demeurant au quartier Lokossa à Porto-Novo, l’apprendra à ses dépens.
Progressivement donc, l’étau de la police nationale se resserre autour des auteurs des récents incidents qui ont fait à Porto-Novo plusieurs victimes, dont un mort, une douzaine de blessés, plus de 44 interpellations dont deux femmes et d’importants dégâts.
L’on se souvient que lors de la rencontre que le préfet du département de l’Ouémé avait eue lundi dernier avec les représentants des deux parties en conflit, à savoir les Goun des groupes «Zangbéto» et les membres de la communauté musulmane, le nom d’un certain Adissa a été plusieurs fois cité comme étant l’un des principaux instigateurs de ces douloureux événements.
Mercredi dernier encore, ce nom a été communiqué au ministre de l’Intérieur, de la Sécurité et de l’Administration Territoriale, M. Richard Adjaho qui tenait une séance de travail avec les responsables politico-administratifs de la ville de Porto-Novo, les sages et autres notabilités de la cité en vue de la recherche des voies et moyens à mettre en oeuvre pour ramener la paix et la concorde au plus vite.
Au terme de la séance de travail, des instructions ont été données par le MISAT en vue d’arrêter le délinquant et le mettre hors d’état de nuire.
Sitôt dit, toutes les batteries vont être mises en branle par les services de police de la ville de Porto-Novo pour sortir le dangereux Adissa de son trou.
Traqué de toutes parts, Adissa se laissera cueillir. Dans le même temps, la Peugeot 504 immatriculée J 5020 RB avec lequel il opérerait (transport des «Djingbins» depuis la frontière de Kraké aux différents foyers de tension) a été «arraisonnée» par les services de la gendarmerie.
Depuis mercredi dernier, date de son arrestation, Adissa qui nie avoir été mêlé de près ou de loin à ces incidents, croupit dans les locaux du commissariat central de Porto-Novo avec un certain Agbanrin Nouayo, 40 ans, également chauffeur et domicilié à Porto-Novo, quartier Fièkomey, qui avoue, lui, avoir effectivement pris part aux bagarres du dimanche.
Hier soir, la police était aux trousses du propriétaire dudit véhicule, un certain Adéossi Nassirou Adéchian.
Les interrogatoires se poursuivent pour établir la responsabilité des uns et des autres dans ces drames.