Article
Célébration de la fête du Ramadan
- Titre
- Célébration de la fête du Ramadan
- Editeur
- Ehuzu
- Date
- 17 mai 1988
- Résumé
- Hier lundi 16 mai 1988, les musulmans de notre pays ont célébré la fête marquant la fin du mois de Ramadan ; le Ramadan étant le quatrième pilier de l’Islam. En effet, après un mois d'abstention, de privation de tous les plaisirs afin de permettre aux fidèles de se rapprocher davantage de Dieu et des préoccupations spirituelles, tous les pratiquants de la religion islamique ont repris leurs habitudes de vie quotidiennes.
- Page(s)
- 1
- Détenteur des droits
- La Nation
- Langue
- Français
- Source
- Bibliothèque du Congrès
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0003192
- contenu
-
Hier lundi 16 mai 1988, les musulmans de notre pays ont célébré la fête marquant la fin du mois de Ramadan ; le Ramadan étant le quatrième pilier de l’Islam. En effet, après un mois d'abstention, de privation de tous les plaisirs afin de permettre aux fidèles de se rapprocher davantage de Dieu et des préoccupations spirituelles, tous les pratiquants de la religion islamique ont repris leurs habitudes de vie quotidiennes.
Dans notre pays, des milliers de musulmans ont fêté le Ramadan dans la prière et l’allégresse. Des cultes commémorant l’événement religieux ont eu lieu dans les différentes mosquées sur toute l'étendue du territoire national.
A Cotonou, c’est au lieu de culte sis près du PLM Alédjo, à la grande place ldi que s’est déroulée la cérémonie religieuse de cette journée importante pour les musulmans. Des autorités du Parti et de l'Etat ont pris part à la prière parmi lesquels Girigissou Gado, Ministre du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme.
L’Imam Djamiou a prié à cette occasion pour notre pays, invoqué sur lui la bénédiction divine et demandé la grâce de Dieu pour qu'il accorde paix, union, prospérité au peuple béninois et longévité à notre grand camarade de lutte le président Mathieu KEREKOU.
Au-delà de nos frontières, principalement dans le monde musulman secoué par des conflits parfois fratricides comme au Liban, par la guerre Iran-Irak, la fête d’Al-Fïtr a été encore celle de l'appel à la tolérance, à la fraternité et à la paix. Le jeûne du mois du Ramadan étant une occasion offerte par Dieu aux fidèles pour se racheter et laver tous leurs péchés, elle a été sans nul doute celle du repentir et de l’espoir de mettre fin aux déchirements, qui en certaines parties du monde impliquent des frères musulmans.
Pour le président Babangida du Nigéria, cette fête devait être l'occasion pour les musulmans de son pays de faire preuve de tolérance et de respect des autres citoyens quelles que soient leur réligion et leur appartenance ethnique.
Fait partie de Célébration de la fête du Ramadan