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Nous devons dépasser les querelles de clocher pour nous mobiliser autour des tâches de la Révolution
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- Titre
- Nous devons dépasser les querelles de clocher pour nous mobiliser autour des tâches de la Révolution
- Editeur
- Ehuzu
- Date
- 23 novembre 1977
- Résumé
- Après plusieurs mois de dures et pénibles négociations, le Comité d’Etat d’Administration de la Province du Borgou (CEAP) a réussi samedi 19 novembre 1977 à faire l'unité de la communauté islamique autour d’un Imam unique chargé de présider toutes les prières et manifestations religieuses.
- Page(s)
- 1
- 6
- Détenteur des droits
- La Nation
- Langue
- Français
- Source
- Bibliothèque du Congrès
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0003146
- contenu
-
Après plusieurs mois de dures et pénibles négociations, le Comité d’Etat d’Administration de la Province du Borgou (CEAP) a réussi samedi 19 novembre 1977 à faire l'unité de la communauté islamique autour d’un Imam unique chargé de présider toutes les prières et manifestations religieuses.
Le problème, il faut le dire remonte assez bien loin. Plus précisément depuis douze ans, la communauté islamique de Parakou n’arrivait pas à trouver un terrain d'entente pour désigner son chef.
C'est ce problème qu’a résolu samedi dernier le CEAP du Borgou. En effet au terme d'un large débat démocratique, un Imam et son adjoint ont pu être désignés. Il s’agit respectivement de El Hadj Kassim Boubacar et El-Hadj Issa Abdoulaye. Les deux nouveaux responsables sont assistés d’un collège de Sages de douze membres.
Avant de laisser la parole aux ministres, le préfet au nom du CEAP a remercié toute l’assistance et les autorités venues pour la circonstance. Il a demandé au collège des sages de se réunir souvent quand bien même ils n’auront rien de spécial à se dire. Cela est toujours bon pour créer une ambiance toujours fraternelle. Le commissaire politique a conseillé à l’Imam, son adjoint et au collège des sages : patience et vigilance pour qu'ils se mettent au-dessus des passions créées et entretenues par l'ancienne politique. Puis ce fut le tour du ministre de l’Intérieur, de la Sécurité et de l'Orientation nationale de s’adresser à la communauté musulmane en la remerciant du terrain d'entente qui vient d'être trouvé. « Notre idéologie a-t-il souligne n'a rien contre la réligion ». Il a prêché patience pour ramener la paix dans les cœurs. Désormais toutes les questions réligieuses doivent être réglées au sein du collège des sages, le régionalisme et le tribalisme sont définitivement bannis de notre pays. Il a invité les musulmans à accélérer l’achèvement des mairies avant la fin de l'année et a beaucoup insisté sur l'entente retrouvée avant la fin du retour des pèlerins qui sont partis nombreux cette année à la Mecque.
Le dernier mot est revenu à l’Imam et son adjoint qui ont sincèrement remercié les autorités pour avoir pris part à cette discussion fraternelle.
Par ailleurs, la délégation officielle a visité dans la même matinée du samedi 19 novembre 1977 l’hôpital de Parakou sous la conduite du directeur provincial de la Santé le Dr Germain Houssa.
Les visiteurs ont été reçus par le personnel au grand complet dirigé par le CDR de cette importante formation sanitaire avec slogans et chants révolutionnaires.
Dans son discours d'accueil, le Dr Houssa a tenu à remercier les autorités pour cette visite réconfortante et dégagé l'importance de cet hôpital qui se situe au carrefour entre les provinces du nord et qui déssert en même temps le Zou-noro. Le directeur provincial de la Santé devait ensuite faire remarquer que la presque totalité du personnel affecté à l’hôpital de Parakou a rejoint son nouveau poste de combat, et c’est avec une grande satisfaction qu’est accueillie la nomination du Camarade contrôleur du gouvernement auprès de l'hôpital de Parakou et du surveillant général dont la présence facilite la remise en ordre de l’unité de production.
« Notre infrastructure est bien vieille, notre équipement est à renouveler dans sa presque totalité, notre personnel est à complèter pour que l’hôpital de Parakou devienne plus fonctionnel et adapté à sa situation de grand carrefour » devait déclarer le Dr Houssa avant de conclure : « c’est le lieu de manifester notre militante reconnaissance au Comité d’Etat d'Administration de la Province (CEAP) pour la compréhension et l’attention qu'il porte à nos problèmes ».
Ont tour à tour intervenu : le commissaire politique, le ministre et le préfet de la province pour prodiguer de sages et militants conseils au nouveau personnel de cet hôpital pour leur demander d'être confiant, de s’intégrer complètement aux masses du Borgou qu'il est chargé de soigner en attendant le règlement progressif des problèmes sociaux que créent les affectations en pleine année scolaire, de ne pas se sentir dépayser car un infirmier est fait pour servir partout où besoin sera.
Le préfet a particulièrement insisté auprès des ministres pour qu'ils interviennent pour le règlement des problèmes qui se posent au niveau de la section chirurgie où tout est vétuste et en panne. Ces derniers ont promis tout mettre en œuvre pour créer un minimum de conditions de travail à l’hôpital de Parakou.
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