Article
Visite du colonel Moammar El Kadhafi au Burkina : un accueil populaire pour un grand révolutionnaire
- en
- fr
- Hierarchies
-
Burkina Faso
- Articles de journaux (3615 items)
- Burkina 24 (279 items)
- Carrefour africain (33 items)
- FasoZine (116 items)
- L'Evénement (45 items)
- L'Observateur (61 items)
- L'Observateur Paalga (509 items)
- La Preuve (28 items)
- Le Pays (709 items)
- LeFaso.net (709 items)
- Mutations (13 items)
- San Finna (9 items)
- Sidwaya (1104 items)
- Publications islamiques (432 items)
- Al Mawadda (11 items)
- An-Nasr Trimestriel (16 items)
- An-Nasr Vendredi (318 items)
- L'Appel (48 items)
- L'Autre Regard (11 items)
- Le CERFIste (13 items)
- Le vrai visage de l'islam (15 items)
- Documents divers (Burkina Faso) (16 items)
- Photographies (Burkina Faso) (9 items)
- Références (Burkina Faso) (297 items)
- Articles de journaux (3615 items)
- Titre
- Visite du colonel Moammar El Kadhafi au Burkina : un accueil populaire pour un grand révolutionnaire
- Editeur
- Sidwaya
- Date
- 10 décembre 1985
- Résumé
-
Officiellement annoncé la veille, le colonel Moammar El Kadhafi, leader de la révolution libyenne (1er septembre 1969) est depuis hier soir chez nous pour une visite de 72 heures. L'avion présidentiel a atterri à l'aéroport international de Ouagadougou à 17 heures précises. Le colonel Moammar El Kadhafi a été accueilli à sa descente d'avion par le président du CNR et du Faso le camarade capitaine Thomas Sankara et les membres du gouvernement révolutionnaire.
Après avoir bu le traditionnel zom-koom, le camarade Kadhafi a procédé à la plantation d'un arbre dans le jardin de l'aéroport avant le départ du cortège pour la Maison des hôtes située à la Zone du Bois dans le secteur 13. Partout où le cortège présidentiel est passé, de l'avenue Yennenga en passant par l'avenue Nelson Mandela, le rond-poind des Nations-Unies et l'avenue d'Oubritenga, la mobilisation était totale. La population militante de la capitale est sortie massivement pour témoigner au leader de la révolution libyenne et à sa suite forte de plus de 500 personnes, que le Burkina Faso est vraiment un pays d'hospitalité. - Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0003042
- contenu
-
Officiellement annoncé la veille, le colonel Moammar El Kadhafi, leader de la révolution libyenne (1er septembre 1969) est depuis hier soir chez nous pour une visite de 72 heures. L'avion présidentiel a atterri à l'aéroport international de Ouagadougou à 17 heures précises. Le colonel Moammar El Kadhafi a été accueilli à sa descente d'avion par le président du CNR et du Faso le camarade capitaine Thomas Sankara et les membres du gouvernement révolutionnaire.
Après avoir bu le traditionnel zom-koom, le camarade Kadhafi a procédé à la plantation d'un arbre dans le jardin de l'aéroport avant le départ du cortège pour la Maison des hôtes située à la Zone du Bois dans le secteur 13. Partout où le cortège présidentiel est passé, de l'avenue Yennenga en passant par l'avenue Nelson Mandela, le rond-poind des Nations-Unies et l'avenue d'Oubritenga, la mobilisation était totale. La population militante de la capitale est sortie massivement pour témoigner au leader de la révolution libyenne et à sa suite forte de plus de 500 personnes, que le Burkina Faso est vraiment un pays d'hospitalité.
Agitant des drapeaux libyen et burkinabè et scandant "vive Kadhafi, vive Sankara”, les militantes et militants de la Révolution démocratique et populaire ont su comme toujours se mettre à la hauteur de l'événement. Kadhafi, ce grand révolutionnaire qui a tant fait parler de lui à travers le monde et qui a reçu hier un accueil populaire avait déjà séjourné chez nous en avril 1983. Une réception a été offerte hier soir au palais de la présidence par le camarade président du Faso à son hôte, suivie d'une décoration du colonel Kadhafi. Un important meeting avec les camarades Kadhafi et Sankara est pévu ce soir 17 h au stade du 4 août. (Nous y reviendrons dans notre prochaine édition).
O.O.
Flash sur la Jamahiriya arabe libyenne populaire socialiste
La Jamahiriya arabe libyenne populaire socialiste est située au Sud du bassin méditerranéen au Nord de l'Afrique. Les côtes libyennes sur la Méditerrannée s'étendent sur 1 900 km.
La Jamahiriya arabe libyenne populaire socialiste est limitée par la Tunisie au Nord-Ouest, l'Algérie à l'Ouest, le Niger et le Tchad au Sud, le Soudan au Sud-Est et enfin l'Egypte à l'Est. Elle se situe aussi entre 33° et 19° de latitude et 9° et 25° de longitude. La superficie de la Jamahiriya est d'environ 1 760 000 km2, occupant ainsi la quatrième place parmi les pays africains du point de vue de la superficie.
Le territoire est constitué de plaines côtières, de plateaux et de vastes déserts. La bande côtière, très fertile, se distingue par la haute densité de la population. Les plateaux quant à eux, sont couverts de végétation tels le Djebel, Al Ahkdar...
La plaine côtière jouit d'un climat tempéré : ni très chaud, ni très froid en hiver, mais qui tend à la chaleur en été. Le climat est sub-tropical dans les régions désertiques : froid en hiver et chaud en été.
La population de la Jamahiriya s'élève à plus de 2 940 000 habitants. 57 % de la population habitent les régions de Tripoli, de Benghazi et de Zawia. Cette population est d'origine arabe. Du XVIème siècle jusqu'au début du XXème siècle, la Libye a fait partie de l'empire Ottoman. Et l'histoire et les découvertes archéologiques nous parlent longuement des envahisseurs qui se sont succédés dans le pays : des Phéniciens et Hélléniques aux Romains et Vandales en passant par les Ottomans et Italiens. Toutes les invasions se sont heurtées à une vive résistance au cours desquelles le territoire libyen a maintes fois été le théâtre des "épopées".
En 1951, la Libye accède à “une indépendance nominale" conformément à une résolution promulguée par les Nations-Unies.
Le 1er septembre 1969, le peuple arabe libyen déclenche sa révolution sous la direction du colonel Moammar El Kadhafi. La révolution populaire a véritablement explosé en Jamahiriya le 15 avril 1973 par la prise du pouvoir par les masses et le gouvernement par des comités et des congrès populaires.
S.T.