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Titre
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Fête de l'indépendance : des offices religieux pour un Togo uni et prospère
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Date
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28 août 2009
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pages
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6
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7
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nombre de pages
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2
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Identifiant
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iwac-article-0008638
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Droits
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contenu
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Des offices religieux pour un Togo uni et prospère
27 avril 1960, 27 avril 2009. Il y a 49 ans, le Togo a accédé à la souveraineté internationale. Pour rendre grâce à Dieu et implorer sa miséricorde, sa bénédiction et sa grâce en vue d'une paix durable, d'une concorde nationale et d'une vraie et sincère réconciliation entre tous les fils et filles du Togo, des offices religieux ont été organisés vendredi et dimanche sur toute l'étendue du territoire national. À cette occasion, un culte protestant a été célébré au temple d'Apégamé à Lomé en présence du chef de l'État, Faure Essozimna Gnassingbé. Dans le même temps, le Premier ministre Gilbert Fossoun Houngbo était à la messe catholique à la Cathédrale Sacré Cœur de Lomé.
Également, vendredi, une prière musulmane a réuni les fidèles d'Allah à la grande mosquée de la capitale.
Le président Faure Gnassingbé (3° de la gauche) au Temple d'Apégamé.
Prédication, exhortations, prières, mêlées aux cantiques de chants et d'adoration, ont été les moments forts du culte protestant d'action de grâces auquel a assisté le chef de l'État, Faure Essozimna Gnassingbé, au Temple d'Apégamé à Lomé. Le pasteur Agbonéxévi Mawuli Awanyoh, modérateur de l'Église Évangélique Presbytérienne du Togo (EEPT), a axé sa prédication sur le psaume 64, la 1re épître de Jean, chapitre 2, 1-5 et l'évangile de Luc au chapitre 24, 30-48. Il a souligné à cet effet que ces trois textes ont pour seul thème : « Jésus-Christ t'a pardonné, prêche la repentance ».
S'appuyant sur ces Écritures, le révérend pasteur a expliqué que le pain et la coupe ont une importance dans la mort du Christ ressuscité. Pour lui, tout différend qui naît entre frères devrait être réglé avant le jour suivant du Seigneur. Ainsi, il a exhorté l'assistance à veiller à ce que des querelles ne naissent pas pour empoisonner nos relations, puisque notre Seigneur est un Homme de paix. Le Togo aujourd'hui a besoin de la paix et cela doit passer nécessairement par le pardon et la repentance, a dit le révérend pasteur. Car, l'action de pardonner peut vouloir dire juger avec indulgence en minimisant la faute de l'offenseur. « C'est une tâche difficile mais noble, c'est un devoir moral », a-t-il insisté. Ainsi, il a invité les Togolais à taire toutes leurs divergences et à se mettre ensemble pour travailler à la reconstruction du pays.
Dans une prière d'intercession, le pasteur Edom Buther Dégbovi, secrétaire synodal de l'EEPT, a d'abord magnifié la grandeur de Dieu en ce sens qu'avant que les montagnes, les terres, les mers, etc. ne soient créées, Dieu était présent et il veillait sur la destinée de toutes les nations, ainsi que sur le Togo qui bénéficie aussi de cette grâce. « Tu as conduit les Togolais à travers des péripéties et des sacrifices avant de les hisser à la souveraineté internationale le 27 avril 1960 », a-t-il souligné. Ainsi, il a rendu grâce à Dieu et demandé à l'assistance de s'incliner devant la mémoire de tous ceux qui ont souffert, payé de leur vie pour cette indépendance. Il a remercié Dieu également pour la vie et l'œuvre de tous ceux qui, à la suite des pionniers de l'indépendance, ont conduit le Togo depuis 49 ans. Il n'a pas manqué d'inviter les Togolais à se débarrasser des mauvais comportements qui nuisent à leur environnement national.
À cet effet, il a prié pour le chef de l'État et tous ceux qui conduisent à la tête des affaires du pays, pour les leaders des partis politiques, les organisations de promotion et de défense des droits de l'homme, le pouvoir judiciaire et les forces armées. Il a demandé que Dieu les aide à contribuer à l'émergence de la justice, la paix et la réconciliation pour tous les fils de la nation. Il a enfin béni les labeurs de tous les travailleurs, afin que leurs efforts ne soient pas vains.
Messe à la Cathédrale de Lomé
L'archevêque de Lomé, Mgr Denis Amuzu-Dzakpah, a demandé au peuple togolais de servir le pays dans la fidélité. S'appuyant sur l'Évangile de Saint Luc, chapitre 24, 38-48, l'officiant est revenu sur la devise du Togo « Travail-Liberté-Patrie » et sur les couleurs expressives du drapeau togolais, symboles d'espérance en un Togo uni et prospère. Mais pour qu'il y ait cette unité et cette paix dans le pays, il faut cultiver l'amour profond à l'exemple du Christ ressuscité qui a prouvé à l'humanité que l'impossible humain est réalisable par Dieu.
L'archevêque a recommandé au peuple togolais de jurer toujours fidélité à la nation en vue de la servir tout en n'oubliant jamais que l'amour de Dieu a été livré dans le sang et que le ressuscité qui a versé ce sang précieux pour laver la mort et le péché dans le monde sera toujours et à jamais à la disposition de celui qui croit en lui. « Que le Seigneur accorde beaucoup de grâce et de joie à notre pays et à toutes les nations », a ajouté l'archevêque de Lomé. C'est sur cette note de paix, de joie et d'espérance en un Togo meilleur qu'il a donné la bénédiction finale à l'assemblée des fidèles.
Le Premier ministre Gilbert Fossoun Houngbo, entouré de diverses personnalités, a assisté à la messe célébrée dimanche à la Cathédrale de Lomé. L'archevêque de la capitale, Mgr Denis Amuzu-Dzakpah, était assisté d'un collège de prêtres au cours de cette messe pour demander la paix et la bénédiction divine sur le Togo.
À la grande mosquée de Lomé, les fidèles musulmans se sont retrouvés vendredi pour rendre grâce à Allah pour sa miséricorde et demander que sa grâce couvre tous les Togolais. La prière a été dirigée par l'imam central de la mosquée de Lomé, El Hadj Guimba, en présence des ministres Atcha Titikpina de la Sécurité, Issifou Okoulou-Kantchati, de l'Urbanisme et de l'Habitat, de l'ex-ministre Foli-Bazi Katari, des membres du corps diplomatique, des autorités administratives, des membres de l'Union Musulmane du Togo (UMT), des imams des mosquées de Lomé et de nombreux fidèles.
Le président de l'Union Musulmane du Togo (UMT), El Hadj Inoussa Bouraïma, a, pour sa part, livré un message qui se fonde sur la fidélité et la confiance réciproque. À cet effet, le président de l'UMT a stigmatisé ceux qui se rebellent contre leur destin et qui ne sont pas satisfaits des bienfaits que Dieu a accordés à chacun de nous. Après ce rappel parlant du malheureux événement survenu dans notre pays, il a appelé la République, le Premier ministre, le gouvernement dans son ensemble et les élus du peuple pour une prospérité durable.
Gisèle SONHAYE-NAPOKOURA
Blandine TAGBA-ABAKI
Falabalaki KAMAZINA
Togo-Presse
Frédérick Madore