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Organisation de la Conférence islamique : un mécanisme régional de coopération pour le développement agricole
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- Titre
- Organisation de la Conférence islamique : un mécanisme régional de coopération pour le développement agricole
- Créateur
- Sarah Tanou
- Editeur
- Sidwaya
- Date
- 13 novembre 1995
- Résumé
- Organisé conjointement par le gouvernement burkinabè, le Fonds international de développement agricole (FIDA) et le Centre de recherche statistiques, économiques sociales et de formation pour les pays islamiques, le séminaire régional pour l'identification et le renforcement de la coopération technique a pris fin le 11 novembre dernier dans la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères.
- Couverture spatiale
- Gabon
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0003018
- contenu
-
Organisé conjointement par le gouvernement burkinabè, le Fonds international de développement agricole (FIDA) et le Centre de recherche statistiques, économiques sociales et de formation pour les pays islamiques, le séminaire régional pour l'identification et le renforcement de la coopération technique a pris fin le 11 novembre dernier dans la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères.
Durant trois jours, les participants venus du Bénin, du Cameroun, du Gabon, de la Gambie, de la Guinée-Bissau, du Mali, du Niger, du Sénégal, de la Sierra-Léone, du Tchad et du Burkina Faso ont réfléchi sur la mise sur pied d'un mécanisme régional de points focaux de coopération technique en matière de développement agricole et rural entre les pays membres de l'OCI. Tout en faisant état de leurs acquis dans ce domaine et les difficultés auxquelles ils sont confrontés dans la mise en œuvre de leurs projets, ils ont appelé les Etats membres, les organismes de financement et les organisations internationales telles que le FIDA, le SESRTIC, le PNUD et la Banque mondiale à donner la priorité aux projets discutés ou approuvés dans le cadre de ses contacts bilatéraux et à apporter leur concours dans leur mise en œuvre. Ils ont également exprimé leur volonté de mettre leurs ressources en commun en vue de renforcer le mécanisme de points focaux et de promouvoir le développement agricole et rural dans leurs pays respectifs.
Pour la mise en place effective de ce mécanisme, ils ont perçu la nécessité de designer un coordinateur régional dont la mission sera d'assurer la coordination entre les pays de la région d'une part, et entre les points focaux, le centre d'Ankara (SERTIC), le FIDA et les organisations internationales d'autre part.
En conclusion de leurs travaux, les participants, soucieux de la nécessité de renforcer le mécanisme des points focaux afin de le rendre plus efficace, ont invité les pays intéressés à veiller à ce que les activités et les projets de coopération soient intégrés dans les politiques nationales comme outils de développement ; à ce que les pays concernés soient représentés au sein du mécanisme au niveau requis de compétence et de responsabilité ; à ce que les points focaux aient les moyens nécessaires de collecte et de diffusion de données.
Ils ont recommandé que toutes les parties concernées soient tenues au courant des évolutions les plus récentes concernant les besoins et les capacités des pays respectifs. Aux autorités respectives, ils demandent de s'assurer du consensus financier et technique des organisations régionales, intergionales et internationales ouvrant dans le domaine de la coopération technique et dont l'expérience et le savoir-faire peuvent se révéler utiles aux points focaux ou à leur pays respectifs et de prendre les mesures institutionnelles et organisationnelles nécessaires pour assurer un suivi constant des activités de coopération technique au niveau de l'information, de la mise en œuvre et de l'évaluation.
Le représentant du ministère burkinabè de l'Agriculture et des Ressources animales, présidant à la cérémonie de clôture, a invité les participants à travailler encore plus, "car le succès de la mise en œuvre pratique des conclusions de vos réflexions, dépend encore en grande partie de vous". Pour lui, l'objectif de l'atelier est atteint grâce aux résultats concrets et pertinents des travaux, seulement son suivi est déterminé par le système d'échange et de communication d'informations scientifiques et techniques que les participants devront mettre en place à travers le réseau des points focuax.
Sarah TANOU
Un participant s'exprime...
M. Jean-Paul D. Toïhen (point focal national du Centre technique agricole au Bénin) : Au terme de nos travaux, je peux dire que l'ensemble des points focuax de la région sont parvenus aux grandes recommandations ci-après : 1) renforcer les capacités des points focuax qui existent , parce que certains comme le Bénin qui fait son expérience dans ce domaine a par exemple cette année envoyé des paysans du Centre d'action régionale du Zou (une région du Bénin) au Burkina avec des agents d'encadrement pour échanges d'expérience. Il y a d'autres pays participants qui n'ont pas encore installé le mécanisme. Donc, dès maintenant, il sauront au retour, comment ils vont installer les points focaux au niveau de leurs Etats respectifs.
Le second aspect concerne, disons, l'échange entre les différents pays. Nous savons par exemple qu'au niveau de la Gambie, ce pays souhaite du Bénin une assistance au niveau de la production animale, la protection des végétaux, l'aménagement hydrau-agricole. Donc le Bénin fera tout pour assister ce pays dans ce domaine. Aussi, nous avons vu (c'est-à-dire le Bénin) que le Burkina, a une expérience de cinq (5) ans dans le domaine de la conservation des sols. Donc nous ferons recours au Burkina pour l'acquisition d'une certaine aide concerant ce domaine. Ainsi, il y a des échanges, et des contrats bilatéraux ont réaffirmé les besoins de chaque point focal et les capacités de ceux qui ont de l'expérience. En un mot on peut dire que cet atelier nous a permis de développer la coopération Sud-Sud qui nous revient moins cher que la coopération Nord-Sud.
Comme troisième point, nous avons mis un accent sur l'appui que le Centre d Ankara doit apporter aux points focaux nationaux, parce que nous ne pouvons rien faire, nous sommes des pays sous-développés et par surcroît, nous sommes des pays sous ajustement structurel, donc les dépenses doivent être apppréciées par la Banque mondiale, le FMI, et l'assemblée, etc... Nous ne pouvons pas improviser les dépenses. Pour ce faire les oganisateurs à cet atelier nous ont demandé de formuler des projets bancables, des projets bien ficelés. L'objectif est d'abord de garantir l'aulo-suffisance alimentaire de nos populations respectives et de promouvoir le revenu de nos paysans, surtout les plus démunis.