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Titre
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Cause perdue ! Après la Guerre du Golfe : nouvelle croisade contre l'islam
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Créateur
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Babou Foroto
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Date
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mars 1992
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numéro
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1
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Page(s)
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4
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6
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nombre de pages
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2
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contenu
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APRÈS LA GUERRE DU GOLFE :
RAPPEL
Depuis le 02 Août dernier, les médias occidentaux et leur caisse de résonance ne concèdent le moindre temps de répit à l'opinion internationale ; on assiste à un rare matraquage pour focaliser celle-ci sur un seul homme : SADDAM HUSSEIN. Le président Irakien est ainsi traité de tous les noms, la comparaison avec Hitler n'y échappant pas comme si ce dernier était un cas singulier de la mécréance internationale. On serait même tenté de se demander si le ridicule ne tue pas car après Grenade, Panama, La Nouvelle-Calédonie, les Îles Falkland, etc. etc. Tout semblait suffisamment évident pour que les coupables de mille et un génocides déguerpissent de la chaire de morale. Aussi, avec un minimum de bon sens, cet aboiement de l'occident ne présenterait aucun intérêt sinon que confirmer la manie d'un système abject constamment enivré du sang de ceux qui s'abstiennent de prêter voix ou mains à ses crimes. Ce tapage laisserait donc indifférent si le personnage central n'était pas Saddam Hussein. La première question qui s'impose est sans détours : comment celui-là même qui, il y a à peine dix ans était promu aux avants-postes de l'armée du Taghout dans sa croisade contre la révolution islamique en Iran devient si brusquement l'homme à abattre ? Certes le satan ne paie ses valets qu'en monnaie de singe, mais pour comprendre le processus des événements du Golfe Persique et le placer ainsi dans la logique évidente de la constante croisade de l'occident contre l'Islam, il ne serait pas inutile de faire au préalable un aperçu des guerres coloniales et de l'orientalisme violent. Le résultat a été l'éclatement du califat et la généralisation en terre d'Islam de régimes politiques mécréants (laïco-maçonniques) contrôlés de l'extérieur et ayant à charge d'imposer au peuple musulman une école d'aliénation et d'acculturation, une économie d'appoint, une « justice » faisant fi de la charia, un système de valeurs extraverti et une politique de vassalisation. Telle est l'une des raisons de l'invraisemblable disparité entre le grand nombre de musulmans (l'Islam est toujours la première religion du monde) et la rareté d'États islamiques authentiques (un seul aujourd'hui : l'IRAN). Pour mémoire, actualité oblige, rappelons que Salman Rushdie se reconnaîtrait volontiers en son aïeul Henri Martin. L'agression culturelle a aujourd'hui pour vecteurs l'école, la presse et le cinéma. On comprend alors pourquoi au Sénégal l'État refuse d'introduire l'enseignement religieux dans les classes et s'obstine à diffuser à la télévision des séries aussi exécrables que Dallas et Dynastie au mépris total des valeurs morales du peuple musulman.
UNE GUERRE PERDUE D'AVANCE
succinct des méthodes de celle-là.
STRATÉGIE DU TAGHOUT
La stratégie du Taghout s'articule autour de trois axes principaux : l'agression, l'occultation et la substitution ou la falsification.
NOUVELLE CONTRE
L'OCCULTATION :
Ici, grâce à la censure, la désinformation et la corruption d'ulémas, les masses musulmanes sont tenues ignorantes de l'Islam. Ainsi, au temps du colonialisme, les livres traitant de certains aspects de l'Islam (politique, social, économique) étaient systématiquement censurés et détruits. Aujourd'hui le néo-colonialisme n'a rien innové en la matière. Nos ministères de l'intérieur (dociles serviteurs d'intérêts extérieurs) brûlent régulièrement des stocks de livres islamiques. Pour la désinformation nos médias sont mêmes plus zélés. Tout y passe, nos journalistes-désinformateurs doivent singer leurs maîtres occidentaux jusqu'à l'habillement, l'accent, le regard, la manipulation des doigts etc. Ainsi pendant la guerre Iran-Irak, pour éloigner les masses musulmanes de l'invitation de l'Imam Khomeyni vers la quintessence du Message, ces journalistes ont claironné avec plus de frénésie ce slogan que leurs maîtres leur ont passé à la bouche : « en Iran on tue, en Iran on tue ; le chiisme ce n'est pas de l'Islam… » Parallèlement les mouvements islamiques sont décapités à grands flots de pétro-dollars… Ainsi se trouve conditionné le peuple musulman au point de se sentir complexé vis-à-vis de ses propres valeurs et n'agit que par réflexe. Enfin, des termes tels qu'intégrisme, fondamentalisme, tolérance, modernisme etc. l'enferme dans un piège où son Islam sera vidé de tout son contenu : ce que Sayyed Qutub appelait déjà l'Islam américain…
LA SUBSTITUTION :
Dans cette phase ultime le Taghout croit le moment propice pour proposer une nouvelle religion à sa victime. En effet celle-ci a été dépossédée et éloignée de sa foi. L'arsenal des fausses religions est bien riche, il y en a pour toutes les pointures :
— À l'intellectuel occidentalisé avide de confort on propose la franc-maçonnerie et on lui fait emboucher la trompette de la laïcité.
— À l'ignorant dépourvu on donne en pâture le paganisme romain.
— Au plus intelligent on l'invite au scientisme. On parle déjà de ce nouvel orientalisme qui veut que la parole de Dieu soit vraie si elle est confirmée par la science et non l'inverse !
— À l'intelligence moyenne mais peu au fait de l'Islam les recettes sont essentiellement les fausses croyances dont le but principal est de diviser la Umma : Ahmadiyya, Baha'i, nationalisme etc.
— Au croyant moyen on propose l'Islam américain réduit en de simples pratiques cultuelles dans le plus pur formalisme. Jusqu'ici, l'Arabie Saoudite à travers son wahabisme en est la grande propagatrice. C'est grâce à son succès dans cette phase ultime de substitution que la mécréance a pu imposer des États mécréants en terre d'Islam se réclamant ainsi de socialisme, de communisme, de capitalisme, de « démocratie » et de laïcité. Nos pays sont confiés à des sous-hommes dressés dans les loges maçonniques, débarrassés de toute dignité et de toute
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CROISADE
L'ISLAM
spiritualité. Ce ne sont plus des esclaves qui se débattent dans des chaînes, mais qui n'espèrent de salut que dans ces chaînes. On comprend alors pourquoi toute cette armée de gouvernants dans nos pays chantant francophonie, commonwealth etc… et s'ingéniant à nous livrer pieds et poings liés à la banque mondiale et au F.M.I.
Après ce bref aperçu sur les méthodes de la mécréance internationale, le voile est levé sur l'origine du parti Baath et sur la personnalité de ses membres. Le baathisme n'est rien d'autre qu'une version arabisée du national-socialisme par Michel Aflakh qui a été à la bonne école. Un des grands pièges de l'occident pour diviser les musulmans est sans conteste le nationalisme. Très tôt, il a compris que celui-ci ne pouvait même pas unir les arabes. Une preuve évidente nous est donnée par l'Irak et la Syrie qui pourtant tous deux se réclament de la même idéologie Baath. C'est grâce au nationalisme que l'occident a réussi son entreprise de balkanisation de la Nation islamique en y forgeant de toute pièce, pour les besoins de la cause, des champions de la trahison tels que Kemal Attakurk et Reza Khan à charge d'enterrer le califat. Saddam Hussein n'est donc que le résultat de ce processus. Aussi en 1979, il était tout à fait normal qu'il soit désigné par la Mécréance internationale pour barrer la route à la révolution islamique en Iran avec toute la sollicitude requise de la part de ses maîtres et des valets arabes aux premières loges desquels le Kuweit et l'Arabie Saoudite. L'Iran dans cette guerre imposée, a pleinement rempli ce que Dieu lui avait prescrit, aussi sa récompense a été au-delà de ses espérances: une victoire totale ne laissant au Satan aucune faille qui permettrait à celui-ci de la souiller. En effet, comme le dit Kabin Siddiqi, si l'armée musulmane de l'Iran était rentrée à Baghdad, même pour prendre prisonnier Saddam Hussein et le pendre au premier poteau, qui oserait parier que le nationalisme et l'excès de fierté ne falsifierait le nom du vrai vainqueur : Dieu l'Omnipotent ? Réjouissons-nous donc, au passage, de cette victoire ! : Al Hamd Lillah ! Louanges à Dieu !
Pour connaître les tenants et les aboutissants de ce branle-bas, procédons par analogie et par séparation entre moyens et finalités.
En effet en 1979, le monde entier savait que c'est Saddam Hussein lui-même qui de sa main avait signé en 1975 les accords d'Alger réglant définitivement les problèmes de frontières entre l'Irak et l'Iran. Le monde savait que c'est l'Irak qui a dénoncé unilatéralement ces accords et attaqué l'Iran pour lui imposer la guerre. Le monde savait aussi que l'Irak avait utilisé des armes chimiques, bombardé des civils dans les villes iraniennes et fusillé par centaines des objecteurs de conscience. Curieusement, l'Occident et ses marionnettes, l'URSS et les siennes ont imposé un silence approbateur à l'opinion internationale qu'ils ont même dressée contre l'Iran en falsifiant son image et en censurant son message. Ainsi les fameuses « Nations Unies » n'ont pas vraiment condamné les crimes de Saddam ; elles refusent même de le désigner comme agresseur !
Donc si l'invasion du Kuweit par l'Irak soulève aujourd'hui un tel tollé et une telle vague de mesures de rétorsion de l'Occident, de ses valets et de l'O.N.U., ce n'est certainement pas pour le respect de la justice ou du droit !
Si nous jetons un coup d'œil du côté des finalités, les choses deviennent encore plus évidentes. Cinq constats finissent de nous édifier :
- l'occupation du cœur du pays musulman par des mécréants
- La division du monde islamique accentuée par cette crise
- La mise en sourdine de l'occupation de la Palestine par Israël.
- Test plus que positif de l'autorité de l'Occident sur ses valets
- Accroissement sans précédent de la vente des armes occidentales.
OCCUPATION
- L'OCCUPATION du cœur du pays musulman
Certes des ulémas de service tentent de justifier ce sacrilège par toutes sortes de pirouettes qui ne font que déchirer leur manteau d'hypocrisie dans lequel les avait drapés leur maître pour l'utilisation d'un jour. Mais écoutons le sublime Coran et la tradition : « Que les croyants ne prennent pas pour alliés les mécréants ». (3-28)
« Oh les croyants, rien d'autre en vérité, les mécréants sont une impureté, qu'ils ne s'approchent plus donc de la Sainte Mosquée » (9-28)
Dans un hadith transmis par Obeidal-lah ben Abdoulahi ben Atabata ben Massoud rapporté par Aïcha, le Prophète Mouhammad (PSL) a dit : « que ne se rencontre plus jamais de religions dans la péninsule arabique ». (page 168 Tome 1 Al Ahkam as sulltanya d'Al Baghdadı.
Bref du point de vue de la Charia, la présence de ces armées de mécréants est une abomination. Celle des pays musulmans dans cette affaire n'est pas acceptable non plus. En effet ; les états mandataires sont aussi mécréants que leurs maîtres occidentaux car ils se réclament de la laïcité ou et gouvernent selon cette idéologie. En outre, ici, ils n'ont fait qu'obéir aux ordres de la Mécréance internationale en dehors de toute considération religieuse, sinon ils auraient dû commencer la djihad chez eux. Dans le cas du Sénégal on ne peut être plus clair. Comment un gouvernement, qui se réclame laïc, ferme les tribunaux musulmans, refuse l'introduction de l'enseignement religieux dans l'école, prêche les jeux de hasard, distribue des cartes de prostitution, accueille sur son sol des bases militaires étrangères, se range systématiquement du côté du Taghout (guerre Iran-Irak, conflit du Golfe persique etc…), fait fi de la charia dans sa législation, peut-il prétendre avoir un rôle à jouer dans la défense des lieux saints de l'Islam ?
Pour nous fixer définitivement sur les vrais mobiles de l'occupation du hedjaz, rappelons-nous l'avertissement de cet autre Gladstone qui brandissant le Coran et pointant du doigt la Kaaba disait : « nous ne pourront rien faire (contre eux) tant que les musulmans conserveront ces deux choses ». Donc après l'occupation de Jérusalem, c'est ainsi tous les lieux saints de l'Islam qui se trouvent ainsi sous le contrôle direct des mécréants. Il ne se fait l'ombre d'un doute que tout cela découle d'un plan savamment élaboré et minutieusement exécuté par le Taghout…
(A SUIVRE)…
BABOU FOROTO
Alif
Alif #01