Article
Collège franco-arabe : le cri du coeur des diplômés
- en
- fr
- Hierarchies
-
Burkina Faso
- Articles de journaux (3615 items)
- Burkina 24 (279 items)
- Carrefour africain (33 items)
- FasoZine (116 items)
- L'Evénement (45 items)
- L'Observateur (61 items)
- L'Observateur Paalga (509 items)
- La Preuve (28 items)
- Le Pays (709 items)
- LeFaso.net (709 items)
- Mutations (13 items)
- San Finna (9 items)
- Sidwaya (1104 items)
- Publications islamiques (432 items)
- Al Mawadda (11 items)
- An-Nasr Trimestriel (16 items)
- An-Nasr Vendredi (318 items)
- L'Appel (48 items)
- L'Autre Regard (11 items)
- Le CERFIste (13 items)
- Le vrai visage de l'islam (15 items)
- Documents divers (Burkina Faso) (16 items)
- Photographies (Burkina Faso) (9 items)
- Références (Burkina Faso) (297 items)
- Articles de journaux (3615 items)
- Titre
- Collège franco-arabe : le cri du coeur des diplômés
- Créateur
- Daouda Souabo
- Editeur
- Sidwaya
- Date
- 4 juillet 2000
- Résumé
- Les responsables du collège Franco-arabe de la communauté musulmane ont choisi la date du 24 juin pour clôturer les activités de leur école après 9 mois de dures labeurs.
- Sujet
- Coopération arabe
- Enseignement confessionnel islamique
- Agence des Musulmans d'Afrique/Direct-Aid
- Aïd el-Fitr
- Langue
- Français
- Contributeur
- Frédérick Madore
- Identifiant
- iwac-article-0002939
- contenu
-
Les responsables du collège Franco-arabe de la communauté musulmane ont choisi la date du 24 juin pour clôturer les activités de leur école après 9 mois de dures labeurs.
Au cours de l'année scolaire 99-2000 l'école a fait de bons résultats aux différents examens selon son directeur M. Adama Zoungrana: CEP arabe: 443 admis sur 515 candidats soit un taux de réussite de 96 %. BEPC arabe : 109 admis sur 126 candidats soit un taux de réussite de 86, 50 %. BAC arabe 52 admis sur 59 candidats pour un taux d'admission de 88, 13 %. Comparativement à la session précédente, ces taux ont connu une légère hausse selon les responsables de la communauté.
A la lumière de tous ces chiffres, on se rend compte que l'enseignement privé franco-arabe, fait des prouesses en matière de résultats scolaires. Cet enseignement est confronté à deux problèmes fondamentaux qui n'échappe pas la Medersa centrale. La question des bourses pour les nouveaux bacheliers. L'Arabie Saoudite, la Syrie, le Soudan, l'Egypte, le Koweït pour ne citer que ces pays-là sont les généreux donateurs mais le contingeant actuel de bourse n'absorbe pas tous les bacheliers. C'est pourquoi, le directeur de l'école tout comme le représentant de la communauté musulmane ont lancé un appel à la communauté musulmane, aux différentes agences et organismes islamiques pour qu'on ne laisse pas traîner tous ces enfants pleins de connaissances scientifiques et islamiques.
La seconde préoccupation est l'insertion des diplômés dans le monde du travail au Burkina. La plupart des cadres formés dans les grandes écoles du monde arabe accèdent très difficilement aux différents emplois malgré leur compétence.
Ainsi, de grands vétérinaires, des économistes, des médecins sont au chômage tout simplement parce qu'ils sont issus d'universités de langue arabe et se contentent ainsi de donner des cours malgré leur formation supérieure.
C'est une injustice que les diplômés en langue arabe ne manquent pas de dénoncer à chaque occasion et qu'il faudra travailler à corriger.
Il faut rappeler que l'école Franco-arabe de la communauté musulmane communément appelée Medersa centrale a été fondée en 1958 et reconnue en 1976. L'école a aujourd'hui plus de 260 annexes reconnues par le ministère de l'Enseignement de base.
Pour cette cérémonie de clôture, étaient présents l'ambassadeur d'Egypte, le représentant de l'AMA agence des musulmans d'Afrique, le représentant de l'ambassade de Libye, le représentant de la directrice de l'enseignement de base privé, le représentant de la communauté musulmane, les enseignants ainsi que les élèves.
Le cri de cœur des responsables de l'école a été entendu par les responsables de la communauté musulmane et les autorités présentes qu'il en soit de même pour les décideurs de notre pays.
Daouda SOUABO (Collaborateur)